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 Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio !

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Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! Vide
MessageSujet: Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio !   Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! I_icon_minitime03.11.11 21:17

I. Identité

Nom & Prénom : Edgar Moore
Surnom : Old Pick (il a remplacé son vrai nom par celui-ci) / Old Chap / Mr. Wrinkle (familiarité utilisée pour parler de lui, il en a connaissance mais n’apprécie guère qu’on l’emploie face à lui) / Le Vieux / Crâne d’œuf et j’en passe… .
Sexe : Sexe ? Eh bien, disons qu’il peut croquer certaines pilules magiques afin de regagner sa raideur d’antan et partir profiter d’alléchantes créatures… mais sinon, masculin.
Age : 64 ans
Race : Hume Evolus Magnus Phal… ahum.

Idéologie : Ancien collaborateur de la Pègre, il ne partageait ni leur obsession pour la fidélité au clan --c’est mauvais pour les affaires-- ni leurs croyances fanatiques --tiens, ça aussi c’est mauvais pour les affaires. Il s’y trouvait tout simplement parce que l’argent facile aussi ; une transaction réussie, une vente terminée et les dons tombaient directement dans la po-poche, du moins une petite partie. Avec l’expérience et l’âge --et l’orgueil ?--, il s’est dit qu’il pouvait être son propre patron et jouir de la totalité des gains comme il l’entendait. En d’autres termes : l’enrichissement semble être son unique but dans la vie ; rajoutez lui des cornes, quelques poils aux pattes et il pourra rejoindre la Camorra, à son plus grand plaisir. C’est d’ailleurs ce point commun qui force l’admiration d’Old Pick envers les Razhals, ou du moins envers leur sens des affaires --parfois douteux certes, m’enfin… il n’est pas là pour juger. Et puis… tout se monnaie, reste à déterminer à partir de quel prix.

Métier : Edgar possède plusieurs commerces, le premier est officiel et répertorié dans les archives de l’Etat, comme tout magasin qui se respecte ; il y vend des outils et machines pour les mines de charbon et autres minerais. Un coin de la boutique offre cependant des gadgets et d’anciens outils de mineur modifiés en armes, mais rien d’illégal là dedans(1). Pour ce qui est du marché noir, il est en relation avec certains Razhals, leur fournissant des pièces « recyclées » qu’il sort d’on ne sait où et qu’il n’a pas la patience de vendre lui-même aux particuliers, ou dont il souhaite se débarrasser au plus vite… allez savoir pourquoi. Ancien intermédiaire entre la Pègre et des fournisseurs de plastique, il a récupéré la casquette de contrebandier et se garde jalousement l’ancien marché de ses patrons --une petite partie tout du moins-- pour lui seul, rapatriant les matières à base de pétrole directement d’Ortaire ou Malengha. Certains Extra-tyrestres n’hésitent pas à mettre le prix pour obtenir ces produits et tant que ses poches se remplissent, il ne cherche pas à savoir pourquoi on lui en achète.
Oh, j’ai bien failli oublier, ça lui arrive de rendre des petits services de temps en temps, du moment que ceux-ci sont bien payés et qu’ils ne consistent pas à tuer quelqu’un ; il n’est pas Balayeur après tout.

(1) Je suis parti de l’hypothèse qu’il pouvait y avoir des magasins d’armes autres que les grandes firmes, et légaux… même s’ils vendent peu d’armes. Dans le cas contraire, je peux tout à fait modifier ça et le placer sur le marché noir. Ou le supprimer.


II. Conscience du monde et magie

Connaissance des extra-tyrestres : Yep ma couille !
Connaissance des vampires : Ayant connu la grande traque menée par les Balayeurs il y a plusieurs années de cela, Edgar sait qu’ils ont existés, il aurait d’ailleurs vendu la planque d’un petit groupe de vampires à cette époque. Alors ne venait pas lui révéler la vérité, il s’empresserait de revendre l’information au plus offrant.
Conscience : Éveillé avant l’implant d’un Symbio ; Initié depuis cette opération, enfin… encore faut-il posséder un quelconque pouvoir pour le devenir.
Technique : Symbio.
Spécialisation : Cracher du pistou par le nez ? Vomir une patate à chaque fois qu’il prononce une insulte ? Edgar ignore encore le réel pouvoir de son abruti de Symbio, mais peut être est-ce mieux ainsi. La seule chose dont il est certain, c’est que le parasite peut prendre le contrôle total de son corps, le réduisant au rang de simple spectateur de la connerie symbiosale.

Les vérités:
Visible par tous, si vous voulez garder le mystère, alors ne cliquez pas.
Spoiler:


III. Allure générale

Description physique & morale :
- « … "tu veux mas photo ?" qui m’dit l’autre, j’lui ai répondu "Ouais ! Pour la mettre dans mon album d’enculés !", puis j’lui ai foutu une bastos… on l’a plus jamais revu çui-là. »
- « M’ssieur Old Pick ! M’ssieur ! »
- « Quoi !? T’vois pas que j’discute avec mon ami ? »
- « Pardonnez-moi mais… y’a le coursier. »
- « Oh… eh ben fais le entrer ! »

- « Bonjo… »
- « Oui oui bonjour, allez installe toi. Bon, faisons court. Si j’apprends q’tu bosses en taupe pour la Pègre, j’te tue. Si tu m’doubles, j’te tue. Tu es le coursier, non le destinataire, alors si tu lis le contenu d’la lettre qu’on va te donner --et j’le saurai forcément--, j’te tue. En bref, si tu m’entube de quelque façon q’ce soit, j’te tue. Tu vas prendre la lettre et cet hume là bas va t’indiquer où la livrer. Des questions ? »
- « .... Pourquoi "Old Pick" ? Vous n’êtes pas mineur !? »
- « C’est une blague ? »
- « Euh, non. »
- « J’taillais d’la roche alors q’ton père n’était encore qu’un pisse au lit, j’y ai même laissé un brin de validité ! » précisa le vieil hume en tapotant sa canne sur l’armature métallique autour de sa jambe droite, puis il reprit, « sauf que j’ai vu plus grand et me suis sorti les doigts du cul. J’espère pour toi que t’as d’autres ambitions que d’rester coursier toute ta vie. Maintenant si t’as pas d’question en rapport avec la mission, tu files gamin. » Il obéit, laissant Edgar et sa mauvaise humeur à son occupation favorite : siroter de la V’eau de Ka une clope à la main tout en discutant avec un vieil ami du bon vieux temps --qui n’avait de bon que le nom, soit dit en passant. Une sorte d’évasion qu’il s’imposait pour éviter de rester trop longtemps le nez dans ses affaires ; ses différents petits commerces étaient une bonne chose, mais il fallait garder l’esprit sain et ouvert pour sauter sur toute opportunité s’offrant à lui, tel un chacal.

D’ailleurs, si Edgar pouvait avoir un totem, ce serait très certainement celui d’un vieux chacal boiteux… oh, en réalité il en a déjà eu un. Il y a quelques mois de cela, lors des « émanations gazeuses toxiques » pour reprendre les termes officiels ; pures foutaises, il le savait… et savait également que sa transformation en canidé n’avait rien d’imaginaire, ni rien d’étonnant. Au fond, il était bel et bien un chacal, opportuniste, solitaire et rusé… et boiteux. En parlant de cette histoire, le retour à l’état d’hume avait laissé ses traces aussi. « Pilule de merde !! » Hurlait-il chaque matin en constatant la ténacité de cette plaque rouge grimpant de son épaule gauche jusqu’à son cou ; un remède qui n’avait pas eu que des bons effets, m’enfin… au moins maintenant ça ne l’irritait plus. Non. Un autre facteur se chargeait de ça à présent : son symbio, Lyc(1). Ah oui, parce que ce parasite, à défaut d’être intelligent, possède un nom.

Outre une jolie balafre dans le dos --due à l’opération-- l’insecte était une source inépuisable d’ennuis. Rien que l’autre jour, alors qu’Edgar marchandait l’un de ses Perfojoules(2) à un Razhal curieux, la foutue bestiole crut bon de prendre les commandes. Voyant l’arme dans les mains de la chèvre, elle fut prise de panique et s’enfuit en hurlant de peur… on ne revit jamais le Perfojoule. Si encore ce cas était isolé mais il n’en était rien ! Il ne se passait pas une journée sans que le parasite ne brise une transaction. Soit en prenant le contrôle, soit en parlant à Edgar directement par la pensée, chose tout à fait désagréable et perturbante, vous en conviendrez.

Seuls les employés du Vieux semblaient s’amuser de cette nouvelle situation. En même temps, l’insecte avait transformé un hume autoritaire, strict, parfois violent et sans aucun sens de l’humour en une aimable machine à gaffe. La cohabitation pourrait peut-être apporter son lot de bonne chose après tout, en rendant Edgar Moore un peu plus…. philanthrope, paradoxal n’est-ce pas ? Devoir se faire implanter un être foncièrement différent de soi pour être ce que l’on est censé être.


(1) Parce que SymbioLyc… symbiolique… hahaha symbolique ! bwhaha… hahaha…. ha… pardon… vraiment désolé. Sinon j’avais Symbioman… non ? Bon d’accord j’arrête.
(2) Un ancien perforateur à air comprimé modifiée de telle sorte que la mèche soit directement propulsée vers la cible, laissant peu de chance au pauvre malheureux d’en face. Principe de l’arme honteusement copié sur la Foreuse, clairement moins pour la finition et la fiabilité.


IV. Précisions supplémentaires

Style de combat : Se battre ? Oh grand Chaptre non ! Quel intérêt ? Edgar fait des affaires, il ne tue pas… sauf si vous-mêmes vous essayez de le tuer. Dans ce cas, il reste un grand adepte de l’attaque lâche, une balle dans le dos, un coup de couteau en traitre, un agent payé pour ça… autant de manières que d’idées et le vieux vendeur n’en manque pas. L’épée dissimulée dans sa canne ne sert quasiment jamais, une canne ordinaire lui soulagerait tout aussi bien sa jambe droite. Mais ce petit bruit très distinctif de la lame qui glisse hors de son fourreau --au même titre que le regard de sa future victime qui se pose sur celle-ci-- lui procure un plaisir tout particulier.

Talents particuliers :Il est très bon en affaire. Etait, pour être plus exact, depuis l‘implantation du parasite Edgar a perdu un peu de sa capacité à négocier. Pour faire court, son symbio fait foirer de plus en plus de transaction, on penserait presque qu’il le fait exprès et prend du plaisir à le torturer.

Signes particuliers : Il ne se sépare jamais de sa canne, ni de ses lunettes. Du reste, il a constamment un étui à cigarette non gravé. Un véritable crâne d’œuf à la démarche clopinant --due à une ancienne blessure dans une des mines de charbon où il travaillait étant petit-- et cliquetante, son attelle de métal résistant lui soulage en grande partie sa jambe handicapée ; cela lui demande d’ailleurs un certain entretien, il ne sort donc jamais sans une petite pipette à graisse, au cas où… .

Liens éventuels : Des personnes m’ayant acheté des informations, des matériaux, des armes ou des gadgets (quoique majoritairement défaillants pour ces derniers… ) peuvent me reconnaître. La réciproque n’est pas forcément juste, à moins que ce soit un gros acheteur.



V. Histoire

Anecdotes :
Agenouillé, les mains attachées dans le dos, le pauvre hume réfrénait tant bien que mal la souffrance depuis qu’on lui avait brisés le nez et le bras gauche. Fervent de la Nouvelle Eglise, il savait éperdument ce qui l’attendait, ni miracle ni acte salutaire, ayant échoué dans sa mission seule la grande faucheuse viendrait lui réclamer le prix de sa défaite. Alors qu’il récitait mentalement des versets rédempteurs pour son âme, la démarche cliquetante de son geôlier et ancienne cible vint déchirer l’obscurité. Ce vieux chauve transpirait la trahison, plaçant son intérêt avant celui de la famille, Edgar Moore l’avait insultée.

- « Tu vas livrer un p’tit message à c’bon vieux Thomas », déclara-t-il à l’attention de son prisonnier, « un message qui le fera réfléchir, j’en suis certain. » Alors qu’il plongeait son regard dans celui de son interlocuteur, Edgar y remarqua une fine lueur, celle-là même qu’il cherchait à réveiller chez cet assassin. « J’suis un hume d’affaires après tout et comme j’dis toujours tout s’monnaie… alors pourquoi pas l’espoir ? L’espoir de vivre encore un peu, celui de r’partir sain et sauf jusqu’à ton mandataire. Qu’en dis-tu ? » Le détenu se sentit revivre, la résurrection avant l’heure, il voulut hurler son accord, qu’on lui transmette le message il se ferait une joie de l’apporter à son patron, mais son bâillon l’en empêchait. Il se contentait de meumeumer frénétiquement ; il gesticulait sur place tel un vulgaire insecte pris au piège.

- « Ta proposition n’a rien d’équitable… vraiment », plaisanta le Vieux au bout d’un moment, comme si le pauvre hume avait réellement négocier. « Finalement j’ai une bien meilleure idée. Tu n’seras pas le messager. Non. Te voilà transformé en message ! » Aussitôt prononcé, aussitôt exécuté. Edgar extirpa la fine lame de sa canne, laissa son sifflement transpercer l’air puis l’enfonça dans le cœur de l’assassin. « Envoyez sa bague à qui de droit et jetez l’corps dans la mer », ordonna-t-il à ses humes. « L’heure est venue de passer à l’étape supérieure quant à ma protection. Al’, prends rendez-vous avec le Docteur Menzel, y’ m’faut un symbio, un truc bien puissant, quitte à cracher des boules de feu par l’trou d’bal ! », conclut-il.

~ ~ ~ ~ ~
- « Thomas vous remercie encore Docteur, voici la prime, comme convenu. »
- « Ah, il se réveille. »
- « Bien. Et n’oubliez pas, nous ne nous sommes jamais vus. »
- « Il en va de soi. »

Alors qu’une douleur sans nom lui déchirer littéralement la colonne vertébrale, Edgar émergeait lentement de sa léthargie. Etant trop faible pour se relever, il pivota simplement la tête, à la recherche d’un repère, d’un détail qui lui rappellerait ce qu’il fichait ici. Le détail en question se présenta en la personne du Docteur Menzel, debout juste à côté du lit.

- « Mr. Moore ? Pouvez-vous suivre mon doigt s’il vous plait ? Mr. Moore ! Mon doigt… » Mais le vieillard semblait préoccupé par autre chose. « Mr. Moore ? Vous êtes à l’hôpital, veuillez suivre mon doigt je vous prie. Mr. Moo… »
- « Ouais bon j’ai compris ! J’ai pas mes lunettes, comment voulez-vous que j’suive vot’ putain d’doigt !? » Finalement, il réagissait, pas forcément de la façon escomptée mais il réagissait. Le médecin connaissait la réputation de râleur invétéré de son patient et ne s’offusqua pas de sa réaction. Cela le réconforta même, il le savait sur la bonne voie pour un prompt rétablissement. « L’opération ? » Demanda Old Pick, inquiet non pas pour sa santé mais d’un possible échec synonyme d’argent gaspillé.
- « Est un franc succès. Aucune complication durant la pose de l’implant. D’ailleurs il s’est parfaitement intégré à votre organisme. Nous allons devoir vous garder en observation pour les prochaines quarante-huit heures. Passé ce délai vous pourrez retourner chez vous. »

Menzel expliqua encore quelques détails ; le pouvoir conféré --au même titre que la personnalité secondaire-- dépendait en grande partie du symbio greffé. L’hôte jouait également un rôle dans ces spécifications mais de manières plus diluée, un peu comme une nuance sur une couleur prédominante, accentuant ou minimisant l’impact du parasite sur la personne. S’en suivit les deux jours les plus longs de la vie d’Edgar, réduit au rang de rat de laboratoire, ou plutôt à celui d’un animal de zoo ; on venait, on l’observait, on parlait de lui comme s’il ne se trouvait pas dans la même pièce puis on disparaissait, avant de réapparaître sous d’autres visages mais gardant le même processus. Ainsi, avant de pouvoir retourner dans ses appartements, il vit défiler une pléthore de docteurs et d’élèves, quelques visiteurs se trompant de chambre, un hume cherchant des poches de sang en pleine nuit --auquel il ne lui prêta guère plus d’attention que ça--, deux chats et une patate… mais rien n’indiquait qu’il fût éveillé pour le dernier.


VI. Réputation

De notoriété publique : Un simple vendeur dans le domaine minier et l’armement plus que basique. Il aurait aussi de temps en temps quelques informations utiles, mais quand c’est le cas, en règle générale c’est lui qui trouve l’acheteur susceptible de payer le plus.

Pour l’Etat : Un mouton parmi tant d’autres.

Et les Extra-Tyrestres : Les rares qui font des affaires avec lui le connaissent plus sous le nom Mr. Wrinkle, bien qu’ils ne l’emploient pas face à lui.

Les dents longues : « Il paraîtrait », « on m’a dit que », il aurait vendu certains de leurs frères et sœurs aux balayeurs lors du grand nettoyage. Le nombre exact varie beaucoup en fonction de l’interlocuteur, passant du simple couple à la vingtaine, voire plus. Mais les plus avertis savent pertinemment qu’au-delà de cinq ce n’est que pure foutaise, d’ailleurs rien n’indique que l’histoire en elle-même soit véridique.

Et les Johnson : Ceux qui ont pu bénéficier de ses indications affirment quelles se sont toujours avérées exactes. Au moins, lorsqu’il vend de l’info, ça n’est pas du ragot. Il tiendrait pourtant quelques marchés plus que louches.

La Lune Rouge : « Edgar comment ? Non, jamais entendu parlé. »

Des rumeurs : Rarement de bonne humeur. Ne semblerait pas en bon terme avec la Pègre depuis quelques temps. Aurait gardé sa queue de chacal malgré la « pilule rouge ». Détiendrait un stock de patates au pistou impressionnant aux docks, cette rumeur lui a d’ailleurs valu plusieurs effraction dans ses containers, il soupçonne les Rahzals d’en être les coupables (en même temps, il n’y a bien qu’eux pour idolâtrer de la bouffe… ). Et souffrirait d’une dégénérescence de son intellect, très certainement lié à son âge plus qu’avancé.
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L'Autre Main

~Et encore un schizo sur le forum.~

L'Autre Main

Signalement : L'autre main du Destin (probablement la gauche) Compte PNJ réservé à la validation des fiches. NE PAS MP.


Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! Vide
MessageSujet: Re: Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio !   Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! I_icon_minitime06.11.11 22:06

Citation :
Monsieur "Old Pick" Moore, vous voilà officiellement validé et libre à vous de sévir en jeu. Nous vous souhaitons un agréable séjour à Sécaria, et espérons que votre partie de cache- cache avec la pègre durera le plus longtemps possible. Bon courage. Niark

Par contre, est-ce que tu pourrais juste nous expliquer un peu plus longuement par MP le pouvoir de ton Symbio, avec un petit exemple à l'appui? Comme l'a fait remarquer Arthur, on aime bien les coupables de potentielles catastrophes, dans les parages, et on s'en voudrait de rater une implication de ton "pouvoir" dans une prochaine intrigue juste parce qu'on ne l'a pas compris comme il faut. Wink

Bon jeu!


Ce topic vous servira à la fois d'étendard, comme de journal intime ou fourre-tout, tant que cela concerne Edgar.
Spoiler:
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Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! Vide
MessageSujet: Re: Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio !   Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! I_icon_minitime11.11.11 15:08

Explication du pouvoir :
    Spoiler:


Tout juste sortait-il de l’hôpital qu’Edgar retournait s’occuper de ses commerces ; il passa notamment les trois derniers jours à parachever les détails de sa nouvelle affaire. Trois jours de tension et d’insomnie. Trois jours sacrifiés pour obtenir ce pourquoi il avait « quitté » la Pègre : le marché --encore peu développé-- de l’or noir et du plastique en provenance directe d’Ortaire et de Malengha.

Dans la matinée, un bateau avait débarqué la précieuse marchandise sur les côtes de Vanor avant que celle-ci ne soit acheminée jusqu’à Secaria. Posté à la gare de fret depuis une quinzaine de minutes, le Vieux patientait en compagnie d’Alphonse, son hume de main qui lui vouait une admiration sans borne et sincère, très certainement parce que ce vieillard fut l’un des rares --pour ne pas dire le seul-- à lui avoir tendu la main ; ancien vagabond vivant au jour le jour, alternant larcin et escroquerie, Ed’ lui offrit le gîte et le couvert en contrepartie de petits services fréquents. Au fil des années, Alphonse vit en son patron un véritable père ; Old Pick ne se l’avouerait probablement jamais mais lorsqu’il recueillit cet hume --alors simple orphelin des rues-- il l’éleva comme le fils qu’il aurait souhaité avoir. Et les voici toujours côte à côte, trente ans plus tard.

Alphonse se rapprocha de son mentor d’un pas hésitant, anxieux non pas en rapport avec cette livraison mais lié à la réaction du vieux lorsqu’il lui aurait posé sa question. Elle lui trottait dans la tête depuis le retour d’Ed’ ; dans sa tête ainsi que dans celle des autres personnes proches du marchand. La situation n’était probablement pas la plus propice pour pareille discussion mais sa curiosité l’obligeait à savoir.

- « M’ssieur… » l’interpella-t-il alors, doucement, « vos humes et moi… on s’demandait si… »
- « Si quoi ? » Le pressa Edgar.
- « Eh ben… si cette histoire comme quoi vot’ symbio appartenait à quelqu’un d’autre avant était vraie ? »
- « Elle l’est », se contenta-t-il de répondre. Mais une question en amenant souvent une autre, Alphonse força l’explication.
- « Qu’est-ce qui lui est arrivé ? »
- « Qu’est-ce ça peut t’foutre ? »
- « Rien… c’est juste que… »
- « C’était un ancien chercheur dans l’armement qu’était persuadé de transformer une grenade trois s’condes en une de cinq secondes. »
- « Et alors ? »
- « Alors il a transformé ses deux mains en purée… et en trois secondes. » Alphonse laissa échapper un petit « Ierk » d’écœurement avant de retourner vérifier l’horaire d’arrivée du train de marchandises, abandonnant Edgar l’espace d’un instant.

Tandis qu’il vérifiait l’heure à sa montre, il y eut un flash, telle une vision, puis cette étrange sensation de basculement, celle d’être violement projeté… ou plutôt tiré vers l’arrière. Le vieux Moore ne comprenait pas ce qui lui arrivait ; son corps était bel et bien inerte, toujours debout, fixant sa montre à gousset, mais ses sens le bombardaient d’hallucinations, le plongeant dans la chimère d’un monde proche et pourtant si différent de la réalité. Il voulut s’enfoncer les doigts dans les orbites et s’arracher les yeux, se réveiller par la douleur, faire que toute cette mascarade s’arrête. Mais le sauvetage de toute cette folie fut des plus inattendus.

- « Je vais t’aider ! » Décréta une petite voix nasillarde. Edgar n’eut pas le temps de vérifier à qui elle appartenait, qu’il se mit à avancer… malgré lui. Incapable de contrôler ses mouvements il resta spectateur de cette étrange manifestation mystique, magique ou quoi qu’elle fut d’autre.

Lorsqu’Alphonse revint là où il avait laissé son patron, il n’y trouva que sa montre. Celle-là même dont il ne se séparait jamais, seul et unique point d’attache qu’il gardait avec son passé, une partie de lui-même qui gisait à présent sur le sol et qui ne présageait rien de bon pour son propriétaire. Le stress qu’éprouvait Al’ se transforma très vite en angoisse, la Pègre était peut être derrière tout ça, elle l’avait enlevé pour le tuer ! Il aurait dû rester à ses côtés, pour sa sécurité. La panique grimpa d’un cran et il appela les autres humes de main du marchand, laissant ainsi leur mission première, ils partirent tous à la recherche d’Edgar Moore.

Ce dernier, ou plutôt son symbio, boitillait de quai en quai, cherchant une cargaison toute particulière. Ne donnant pas plus d’explication à son hôte, il se contentait d’avancer, pas après pas vers ce qu’il savait être une marchandise de la plus haute importance. Il ne lui fallut pas plus d’une dizaine de minutes pour repérer le bon numéro de train et se présenter au responsable de cette livraison. Le petit hume, vraisemblablement encore plus limité que le symbio d’Edgar, permit un vol --fait de façon inconsciente-- d’une simplicité affligeante.

- « Monsieur Thomas Verga(1) ? »
Il aurait adoré porter pareil nom, c’était l’occasion de le faire alors le symbio acquiesça.
- « … Oui !? »
Le responsable lui demanda alors de signer à différents endroits sur sa fiche, chose qu’il effectua avec la plus grande attention… autant dire qu’il ne signait pas deux fois de la même manière, mais l’employé ne semblait pas le remarquer. Fier d’avoir pu aider son hôte, le parasite sourit. Edgar Old Pick souriait ! Ce n’était pas vraiment lui, certes, mais vu de l’extérieur, il souriait, point barre !

Alphonse et les autres le retrouvèrent enfin. Rassuré de constater qu’il n’avait rien, Al’ tenta de lui préciser que ce n’était pas cette cargaison-ci, mais le Vieux ne voulait rien entendre.
- « Mais si, mais si ! » Répétait-il sans cesse.

Trois heures plus tard, alors que les caisses au contenu encore inconnu étaient déposées dans les containers du marchand, Alphonse se rappela qu’il possédait la montre de son patron, sans plus attendre il lui rendit son bien. Edgar l’examina, d’un air niais mais jovial. Son sourire s’effaça soudainement, laissant place à une grimace de mécontentement. Fou de rage, Old Pick explosa !
- « Imbéciles ! IMBECILES !! » Hurlait-il à ses humes. - « C’était pas moi ! Imbéciles de bons à rien ! Bordel de manche à cul ! » Sans prendre la peine d’expliquer à ses hume l’origine de cette colère, notamment parce qu’il se doutait qu’aucun ne comprendrait, il ordonna à tous de retourner chercher les bonnes caisses et de les ramener ici. Simple détail qu’il ignorait à cet instant : un certain Thomas Verga s’était chargé de réceptionner la marchandise du Vieux, puisque celui-ci lui avait pris la sienne. Au fond, ce n’était qu’un échange plus ou moins involontaire dont les conséquences ne pourraient être connues tout de suite.


(1) Le même Thomas, membre de la Pègre, qu’a trahi Edgar
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MessageSujet: Re: Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio !   Je suis tombé dans l’eau, c’est la faute au Symbio ! I_icon_minitime

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