Au coeur de la Nuit [Libre]

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Obscurité. Calme. Fraîcheur. Tous les ingrédients réunis d’une nuit parfaite que Luthien humait par la fenêtre ouverte, tous ses sens de Rhazale en éveil, percevant au-dehors une pléthore de sensations que les bienheureux ne pouvaient imaginer. L’écrin de ténèbres stellaires enveloppait tout Secaria, plongeant dans l’ombre même ses recoins les moins reluisants. C’était l’heure où les interdits n’avaient plus court, où la ville devenait un terrain de jeu aussi dangereux qu’un champ de bataille et excitant, où les corps s’enchevêtraient dans le plus intime secret et où s’ouvrait, dans les commerces du Marché Populaire, une véritable cour des miracles. Un îlot perdu dans la tempête, laissé à lui-même, dont les contacts avec l’extérieur étaient presque inexistants. Voilà ce qu’était Sécaria. Tout se passait à l’intérieur, et même les étoiles ne pouvaient aventurer leur œil inquisiteur sur la ville aux mille dangers, tant le brouillard l’enveloppait comme autant de pseudopodes vénéneux et mortels.

Dans l’atmosphère tamisée des lampes à huile de l’Ookami no Uta, Luthien se tenait assise sur un haut siège, la tête sous la fenêtre ouverte pour se rafraîchir les idées. Son coude posé sur le comptoir parfaitement ciré lui donnait l’air particulièrement avachi, mais il n’en était rien. A la moindre entrée d’un bienheureux dans la boutique, bien que cela fut très peu probable puisque ceux-ci ne sortaient généralement pas dans de tels quartiers après la tombée de la nuit, elle était prête à disparaître prestement, remplacée par un des rares humes employés ici. Ses doigts étaient refermés dans un étau d’acier sur le goulot d’une bouteille de Gyn blanc de Gorsk, à moitié vide, la boisson opaline et virginale tourbillonnant lentement au fond de son récipient transparent. De temps à autres, Lulu en prenait une bonne rasade, grimaçant de satisfaction sous l’impact de la boisson qui mettait délicieusement le feu à son palais, brûlait sa gorge et venait allumer une flamme dansante dans les tréfonds de son estomac encore rempli de patates. Elle était vêtue d’un simple débardeur noir, comme elle en portait souvent, ses cheveux havanes et ondulés lâchés sur ses épaules et laissant librement apparaître ses cornes spiralées de Rhazal. D’un air un peu distrait, plongé dans ses pensées, elle lustrait à l’aide d’un chiffon blanc le barillet chromé d’un Pagan qui commençait seulement à prendre de la bouteille. Pour une fois, c’était rare, elle était seule dans la boutique, et la radio qui meublait légèrement le silence en diffusant un air de Soveyur Hotel donnait à l’Ookami no Uta des airs de doux harem déserté.

Luthien aimait ces nuits tranquilles, celles où l’on sait que les clients vont venir, qu’ils vont faire marcher les affaires, mais pas forcément pour maintenant, qu’on a le temps de se reposer entre chaque visite afin de savourer l’omniprésence de la nuit. Ce n’était pas toujours le cas, d’ailleurs, alors un peu de repos n’était pas de refus. La jeune Rhazale s’envoya une nouvelle gorgée de Gyn, essuyant ses lèvres pâles d’un revers de main qui n’avait vraiment rien d’élégant. De toute façon, elle ne correspondait pas du tout à la notion humesque de l’élégance, alors qu’elle était plutôt de bonne facture selon la notion de son peuple; aucune raison de s’en faire, donc. De plus elle ne recherchait vraiment pas à être le principal centre d’intérêt de tous les yeux masculins; elle ne voyait là-dedans aucun bénéfice personnel, si ce n’était la possibilité de tirer un coup de temps en temps, ce qu’elle parvenait très bien à faire sans être une reine de beauté. Son seul et unique amour dans la vie, si ce n’étaient les pommes de terre, restait le commerce. Le franc, le pur, celui qui rapporte de l’oseille et où on gagne au change. Celui qu’elle pratiquait depuis sa plus tendre enfance. De toute façon, c’était une des seules choses qu’elle savait bien faire. Dans ce monde à moitié en ruine et pourri de vices, ça lui était alors plus utile que jamais. Et elle s’en rendait compte à chaque fois que le sommet ténébreux et moiré des monolithes transparaissait dans le brouillard. Dans ses moments là, il lui arrivait parfois de se remémorer son frère défunt et ses parents, restés à Jakata, dont elle recevait un courrier de temps en temps. Peut-être un jour, quand suffisamment d’années se seront écoulées pour laver le sang qui avait tâché les rues ce soir là, aurait-elle l’envie d’y retourner. Mais pas maintenant, pas déjà. Sa vie, pour l’instant, elle était ici, à Secaria.

Luthien soupira. Voilà que la nuit ombrée la rendait sentimentale! Elle ricana toute seule et but une nouvelle gorgée de Gyn, qui lui sembla comme un souffle de vie.

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Avec 100 Caras en poche ont pouvait aller offrir une tournée à tout un bar, se payer les plus beaux vêtements ou encore déguerpir de cette saleté de ville. Mais Elsa elle, ce qui l’intéresse d’avantage sont autres Revolver, Norton et Mogwai. Le marché populaire est le parfait endroit où acheter des armes dans le dos des autorités, la jeune femme savait très bien qu’il fallait cultiver le secret dans sa profession. Déambulant de ça et la en quête de la bonne échoppe, l’une d’entre elle, l’Ookami était bien connue d’Elsa, qui attiré par le nom il y a longtemps en à fait son terrain de shopping préféré. Elle entra dans la boutique aux allures de petite librairie. En une dizaine d’année notre balayeuse de métier s’était forger une réputation auprès des bêtes à cornes comme Elsa les appelait, toujours dure en affaire. Personnellement la balayeuse n’avait rien contre les Razhals, la plupart sont d’honnête marchand et cherche à s’intégrer dans la société et cela Elsa ne pouvait que le respecter. La jeune femme se dirigea vers la « personne » qui semblait la plus intéresser par son arrivé, tout en marchant vers elle d’un pas lent et soutenue, la balayeuse regardait autour d’elle. La déco ne lui plaisait toujours autant pas, enfin c’était bien le cadet de ses soucis…

« Luthien Seregorn. » Dit-elle.

D’un regard dédaigneux elle regarda de la tête au pied le personnage qui se dressait devant elle… La balayeuse avait toujours autant du mal à faire la différence de sexe chez les Razhals, mais bonne amie avec cette personne. Elsaria cessa de regarder Luthien d’un mauvais oeil, car après tout les comportements comme le sien amenait souvent vers des conflits. Décidant de s’assagir, d’une vive voix la jeune femme pris la parole.

« Bien le bonsoir, très chère. »

Toujours aussi impressionnant se sentiment quand on se retrouve devant un Razhals… Elsa ne s’y faisait toujours pas. Ont disait qu’Elsaria était grande, mais cette personne la dominait complètement question taille, notre balayeuse se sentait complètement dominé, elle était heureuse du fait que les Razhals soit tous de bonne personnes (c’est ce que tout le monde dit)… enfin plus ou moins. Cependant cette Razhals nommée Luthien n’était pas très effrayante. Pour détendre l’atmosphère Elsa sourit, mais c’était plus un sourire crispé qu’elle fit… Elle n’était décidément pas douée pour ce genre de chose, les relations humaines devenait de plus en plus difficile pour elle. N’ayant même pas un petit copain ou ce genre de chose, la balayeuse se consacrait intimement et complètement à son travail. Enfin, mieux valait passer à l’essentiel plutôt que de s’attarder sur le mal-être qu’elle ressentait en ce moment.
Et de façon subtile elle lui demanda…

« Je cherche des couteaux, des pistolets… et en venant par ici je me suis dit que tu as ce qu’il me faut pour les gros bestiaux que j’ai à dépecer… » Toujours en esquissant se sourire forcé sur son visage.

Après avoir donné sa liste de commission, elle attendait la réaction de Luthien, qui si elle avait ce qu’Elsa lui demandait, lui ferait peut être un prix ? Enfin la jeune femme savait qu’il était pas trop possible de rivaliser aux affaires avec les quelqu’un comme Luthien…

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Accoudée au comptoir, Luthien continuait de siroter tranquillement sa boisson opaline, quand le carillon de la porte d’entrée retentit, brisant le calme relatif de la pièce et le silence qui était seulement meublé par la radio. Elle dressa la tête juste à temps pour voir la porte s’ouvrir, et une silhouette fine et longue pénétra dans la pièce, s’avançant lentement, à demi éclairée par la lumière safran et lourde des lampes. La jeune Rhazale la reconnut aussitôt, bien qu’elle ne l’aie pas vu depuis un bon bout de temps. Ces prunelles brunes dissimulant d’éclat de la cruauté, ce port altier, cette peau de vélin d’argent et cette cascade lisse et moirée de cheveux sombres lui étaient devenus familiers. En fait, elle connaissait personnellement bon nombre de balayeurs qui venaient se fournir dans la boutique: cela n’avait rien d’étonnant, puisque c’était ainsi que l’on se fait des relations. Cette nettoyeuse dans son genre était plutôt spéciale: hautaine, glacée, mais séduisante et efficace, et dissimulant sûrement de petites parts de tendresse tout au fond de sa carapace de reine invincible. Lulu l’aimait bien. Car même si elle n’avait pas un caractère facile, on sentait que c’était une personne qui avait beaucoup de volonté et de convictions.
La Rhazale, posant sa bouteille sur le comptoir, se leva pour l’accueillir, remarquant sur elle le regard acéré mais dédaigneux de la belle qui l’observait de la tête aux sabots.

"Elsaria Lahankreeb." Luthien marqua une pose puis un rictus amusé retroussa sa fine lèvre très pâle, dévoilant des dents d’une blancheur éclatante. "Bonsoir à toi aussi. Hé bien, ça fait un sacré bail! J’ai bien cru que tu t’étais faite avoir par une effluve. Ou qu’un spectre avait réussi à percer tes remarquables défenses fit-elle d’un ton moqueur."

Elle l’observa plus avant: Elsa semblait en forme. Enfin, du moins autant qu’on peut l’être en s’appelant Elsa! Le sourire crispé qu’eut ensuite la jeune femme ne fit que confirmer l’hypothèse de la Rhazale: elle n’avait absolument pas changé. Toujours autant de mal à s’intégrer, même si elle faisait des efforts; Luthien le comprenait parfaitement, car elle avait également eu une passe «solitude», juste après la mort de son frère, traitant les autres comme des raclures et les regardant du haut de son immense taille. D’un geste distrait de la main, elle tapota le comptoir de sa chevalière, qui produisit de petits sons mats et successifs. La Rhazale arborait toujours un grand sourire quand Elsaria lui donna, de ses longs doigts couleur d’ossements, sa liste d’articles en déclarant de sa voix profonde ce dont elle avait besoin. Lulu jeta un coup d’œil rapide à la feuille, prit un air commercial et agita vaguement la main comme pour la rassurer.

"Mais bien sûr, ma chère. Tu sais que tu peux venir ici quand tu veux, il y aura tout le temps ce que tu désires!"

La jeune Rhazale fit volte-face dans un tournoiement de courts cheveux havanes et fit quelques pas dans la boutique, se dirigeant vers de grandes armoires bordées de tiroirs, tous fermés à clé bien entendu. En sortant un trousseau épais elle commença a ouvrir un casier à l’aspect neutre, mais qui recelait bien des articles intéressants. Elle jeta un regard par dessus son épaule à Elsaria, le genre qui signifie explicitement «si t’as pas envie de sourire, te force pas» et tout en commençant à rassembler les objets de la liste, lança à voix haute, toujours le dos tourné:

"Alors, comment ça marche, les affaires? Ce brouillard est terrible, mais ça doit plutôt vous avantager, vous les balayeurs... non?"

Des articles soigneusement classés, elle choisit une petite série d’objets tranchants, dont la lame neuve et effilée rutilait sous la lumière jaune des lampes de plafond. Tout élément vendable était toujours, à l’Ookami no Uta, d’une qualité irréprochable. Luthien passa le fil de la lame sur la pulpe de son doigt, y laissant avec satisfaction une légère marque rosâtre. Parfait. Dans la surface lustrée d’un couteau à cran d’arrêt, elle percevait son reflet net et brillant qui l’observait, avec toujours ce petit sourire en coin qui ne la quittait pas depuis l’arrivée de sa cliente. Tout en continuant son ouvrage, elle lança par dessus son épaule:

"Alors, tu me payes en quoi, cette fois-ci ?"

**- Très surfait -** *PATATE royale avariée*

[Hop je retente de lancer le topic.]

« J’hallucine »
« Mais quelle idée de tirer aussi ? Abruti ! »
« Tais toi humaine ou je m’essuie les mains sur ton chapeau »

De la morve. Une sorte de glaire putride, infâme, verte et poisseuse. Elle s’infiltrait partout, imprégnait de son odeur glauque le moindre millimètre de tissu. Seel avait beau tenter de sauver son costume, il était définitivement passé de couleur et ce n’était pas les veines tentatives de racle du plat de la main qui réussirent à empêcher le surplus de s’infiltrer encore plus profondément. Les cheveux collés sur le visage, rendu presque aveugle par la compote qui lui noyait les cils, le démon se tourna vers Calliope avant de lui accorder un très radieux.

« Mais fais pas la gueule ! On l’a quand même eu »

L’humaine ne lui adressa même pas un mot avant de le laisser sur place, sa colère enflant par vagues entières que le démon recevait comme la houle d’un incendie. Encore plantées dans la ruelle, les prunelles vertes suivirent du regard la silhouette qui disparaissait au coin de la rue. Et puis le cadavre.

Qui pouvait imaginer que cette espèce d’amibe géante puisse imploser après une telle décharge électrique. Surement pas Seel, qui avait arrosé l’hybride d’une salve du Victorious Mongoose et avait pour une fois réussi à viser.
Sauf qu’évidemment, par les temps qui courent, les parasites ne mourraient même plus proprement. Et c’était au sceau qu’il allait devoir amener ce corps à la morgue pour que le légiste – tout déçu de ne pouvoir trancher quelque chose – ne lui adresse qu’un commentaire sec sur le fait qu’il ne traitait que les humanoïdes et non pas les Pokémons.

Seel leva les yeux au ciel, cracha le reste de morve qui lui avait forcé la bouche – vous savez, la surprise – et tourna les talons.

Il croisa évidemment, dans cet état, toutes les personnes qu’il pouvait croiser et même un Caleb qui dû se demander s’il devait ouvrir son trafic au recel de serpillière.

C’est donc fort d’une amabilité croissante que le démon enfonça plus la porte de l’appartement qu’il ne l’ouvrit et se glissa dans la douche. Calliope était déjà passée par là au vu de l’impressionnante quantité de saloperie qui tapissait le sol de la baignoire. Et le néphilim tenta comme il pu de retirer les croutes séchées qui formaient presque sa nouvelle peau. Ce ne fut que trois shampooings plus tard qu’il se laissa aller à l’évidence. Il puait, encore. Pas d’une odeur forte comme le hareng pourri mais comme une odeur de morve dont on n’a pas besoin de voir la texture pour l’imaginer. Il s’en sentait encore couvert, le nez bouché.

Et s’il avait s’agit d’une punaise intersidérale, se mettant à puer une fois écrasée ?

Il jeta les fringues, alla en cherche d’autre qui risquaient moins de prendre l’odeur et inspecta le contenu de ses poches. Son tube de morphine ne semblait pas avoir souffert, la boite d’allumette et les clopes si en revanche – poubelle – quand au flingue…
La texture avait noyé les moindres rainures, étouffé le canon d’une pâte dure impossible à gratter. Et quand il essaya de tirer à la fenêtre, la seule chose que fut capable de faire le Victorious fut un bruit étouffé de larsen qui vrillèrent les tympans des quelques badauds en contrebas.

C’était problématique. Du genre de chose qu’on ne remet pas au lendemain, il attrapa une veste, encore fumant de sa douche chaude et dévala l’escalier. Ce ne fut que devant l’Ookami No Uta qu’il desserra les dents.

Il y avait dans cet endroit cette odeur de souffre que le démon affectionnait. Un sous air d’ésotérique sombre et angoissant, qui noyait comme une cape trop grande. Ca sentait comme dans l’antichambre de l’enfer et ce n’était surement pas cet immense passage dimensionnel qu’il sentait dans les caves de la librairie qui aurait été capable de dissimuler cette aura d’impossible qui flottaient dans les yeux.
Sur quelques comptoirs vides étaient posés des objets insolites que cachaient habilement quelques piles de livres. Il avait toujours très amusant de constater que les Razhals n’associaient pas le concept de la verticalité à celui du rangement et que les ouvrages s’entassaient dans un joyeux méli-mélo sur les diverses étagères.

Le démon balaya la pièce de son regard avant de se poser sur la silhouette de dos d’une Razhal à la chevelure ondulée. Sans doute aurait-il été convenant de se demander s’il la connaissait mais Seel avait depuis longtemps noyé toute notion de politesse et de convenance dans le poids de ses années. C’est donc avec la même insolence nonchalante qu’il se dirigea de son pas lourd vers le comptoir et posa le Victorious sur le bois, éclaboussant au passage de quelques miettes de substance verdâtre.

Sourire pour l’humaine. Elle, il la connaissait. Et comme toute l’autre balayeuse, il ne l’aimait pas trop. Des femmes qui devenaient de vraies rapaces une fois au combat. Cette fille était une Jill Versus en plus distante, une voleuse de contrat, d’argent et donc de médicament. En réalité, il voyait tous les balayeurs comme de Jill Versus anonymes, prêt à poignarder leurs légendes vivantes.

« J’ai acheté cette arme ici il y a plusieurs années. »

Relevant le regard, il rencontra les prunelles de la Razhale dont il n’avait pas vu s’approcher la silhouette mais ne cilla pas outre mesure. Ces créatures avaient quelque chose dans le regard, d’assez indéfinissable et qui brulait de cette lueur profonde que le démon aimait. Ou peut-être était-ce simplement la bouteille posée sur la table et que les prunelles vertes rejoignirent vite pour quitter le duel de regard.

« Il a bouffé du blob, et j’aimerais savoir s’il y a moyen de le réparer … ce soir. Je peux attendre le temps que ça prendra »

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Elsa réfléchissait à comment elle payerait la marchande cette fois... C'est vrai qu'il lui était arrivé de négocier des patates et autres féculent pour épargner son compte en banque. L'avarice de la balayeuse est toujours aussi des plus formidables ; Elle s'apprêtait à proposé quatres sac de patate en sa possession dans son appart quand un inconnu pas si inconnu fit son entré et grilla son speech. Lui faisant un bref sourire, Elsa n'en démorda pas et rendit un sourire des plus crispé.

"Seel..."

La jeune femme avait bien envie de dire : Qu'elle cataclysme t'amène ? Mais sans doute qu'il ferait une scène ou essayerait de la cassé, Alors Elsa pris soin de tournée sa langue sept fois dans sa bouche. Et sorti un :

"Je ne pense pas que le garantie soit toujours valable et vu l'état dans lequel l'arme se trouve je ne crois pas qu'il soit possible de vouloir foutre un doigt sur ce truc puant." Tout en jetant un regard à Luthien, la balayeuse s'arrêta net pour mieux reprendre.

"Enfin se ne sont pas mes affaires."

Seel pourrait prendre ça pour de la provoque, mais bon ont s'accorde pour dire que la balayeuse à toujours le don pour s'attiré les foudres de ses collègues... Le regard posé sur l'arme dégoulinante un peu de gélatine dégoutante semblable a de l'ectoplasme, elle enchaîna avec un.

"Pour finir je crois qu'il te faudrait un nouveau joujou..."

Elle lui balança la parole au visage avec un air détaché de tout... comme d'habitude. S'avançant vers le comptoir comme pour signifier "j'étais la première donc attend ton tour", la balayeuse relança Luthien et décida de continuer à négocier.

**PNJ Sadique et paresseux**

[RP archivé. Luthien ne passant plus]

» Un p'tit coup ? [libre]
» Le Chat et les Pigeons [RP Libre]
» Jour d'affluence [Libre !]
» On ne s'ennuie jamais à la morgue, de nuit...
» Come back et autres vieilleries. [Libre]

Au coeur de la Nuit [Libre]

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