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 Le dîner de cons

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Cyndrel-Jaeret

Invité

Anonymous



Le dîner de cons Vide
MessageSujet: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime04.09.09 20:06

Cyndrel-Jaeret observa d’un œil critique la consistance un peu visqueuse de sa pâte. Avec circonspection, il enfonça son doigt à l’intérieur. La pâte l’engloba, forma une bulle déconcertante et explosa : ‘plouf.’ Le visage du Rhazal s’allongea. C’était bien la première fois qu’il voyait une tarte…faire des bulles.

« Euh…Marika ? Ma belle ? » appela-t-il.
« Oui ? » répondit son assistante de la boutique.
« Est-ce que, enfin…vos tartes humesques…elles…eh bien, est-ce qu’elles bougent ? »
« Rarement. »
Comme en réponse, une autre bulle grandit et éclata.
« Ah bon. »
« Tu as regardé ce qu’il y avait d’écrit sur le bocal vert ? Si c’était vraiment la levure ?»
Le Rhazal ramena le bocal devant son visage, relut l’étiquette. Son expression se figea un instant, puis il haussa les épaules.
« Oh, ça devrait aller quand même. » Il sourit, reposa l’étrange alambic sur le côté, et mit – enfin- la tarte à pomme de terre au four.

N’importe quel hume d’esprit à peu près sain aurait rapidement conclu qu’une tarte qui faisait ‘plouf’ n’était pas comestible. Enfin, n’importe quel hume sain d’esprit se serait d’ores et déjà enfui à la vision terrifiante des gants de cuisine disparates, des bâtonnets de loukoums extra-tyrrestres et des fruits de mer accompagnés de sauce au pistou. L’eau avait été remplacé par du lait, parce que tous les caprins aimaient le lait, de toute façon, et on s’en foutait bien que ce soit mauvais pour l’organisme des humes ; en apéritif, de multiples assortiments de choses craquantes, croustillantes voire vivantes étaient proposés, sous couvert de boissons alcoolisées à gogo. Ce soir, on allait s’amuser, foi de Rhazal !

Le marchand s’était renfoncé dans l’arrière-boutique afin de dresser la table, laissant le soin à son assistante d’accueillir d’éventuels clients plus…nocturnes. Il était tout à fait ravi, car il avait invité ce soir la charmante Atropos et son camarade Clotho ; un bon duo de cinglés, si on voulait son avis. Il avait même spécialement prévu le carnet de notes de la Versatilis, et une brosse à poils pour Clotho : on ne savait jamais vraiment dans quel état le garçon pouvait débarquer.

Il alla par la suite vérifier son allure dans le miroir. Il portait ce soir une rose orangée sur un chapeau de paille, et ma foi, il était plutôt content de lui. Il retourna se jucher sur son hamac où il abaissa son chapeau jusqu’à la frontière de son nez, les bras croisés sur sa nuque et chantant irrégulièrement au rythme des paroles de la radio.


[Atropos et Clotho ^^ ]
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Atropos

- Tic-tac-tic-tac -

Atropos

Signalement : Versatilis


Le dîner de cons Vide
MessageSujet: Re: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime12.09.09 20:03

Alors que j'interroge mon image dans le miroir pour la cinquième fois, j'ai un petit rire silencieux devant le ridicule de mon attitude. Je ne vais pas diner chez un roi, que je sache ! Pourtant, j'ai autant de mal à choisir une toilette que si cela avait été le cas. Il faut dire que je n'ai pas été conviée à un dîné, depuis... Cela fait tellement longtemps que je ne m'en souviens plus.

Même si je m'apprête partager un moment avec deux énergumènes que je trouve tout autant sympathiques qu'amusant, ils restent encore quasiment des inconnus. Trop peu de temps passé depuis que j'ai fait leur connaissance, pas suffisamment pour qu'ils me soient familiers, assez tout de même pour que je m'y attache. Mais je m'attache vite, un peu trop et me détache tout aussi rapidement...

Le cinquième assemblage vestimentaire est composé d'un corset en cuir noir noué sur un chemisier écru en linon et d'une jupe de satin orangée finement brodée de minuscules fleurs sur un jupon en dentelle. Un dernier coup d'œil, un sourire satisfait, cette fois-ci c'est emballé ! Ma tenue est quelque peu voyante, mais je suis déjà lasse de me cacher, de raser les murs et me fondre avec les ombres. Quitte en en payer le prix je préfère largement une vie courte à découverts, qu'une longue et ennuyeuse terrée comme une proie.

Un peu de rouge à lèvres framboise, du noir autour de mes yeux brillants d'impatience et le tour est joué. Je termine en plaçant sur ma taille le vital ceinturon agrémenté de poches qui, à défaut d'êtres esthétiques sont fort utiles. En passant ma vielle veste fétiche en cuir rouge, rapiécée en divers endroits et fermée par des boutons en corne représentant des crânes miniatures, une douleur dans le bras gauche se fait sentir. Et alors comme à chaque fois que je la ressens, me viennent en têtes des mots tels que perte et échec, accompagnés de leurs pensées associés, ennemies de ma bonne humeur. Mais la perspective de la soirée qui s'annonce suffit à m'égayer de nouveau. C'est donc joyeuse que j'apporte la touche finale qui réside en un petit chapeau noir, que je place savamment sur la volumineuse perruque blanche qui couvre ma tête, dont j'abaisse la voilette jusque sous mes yeux.

Je quitte l'appartement, un sac de toile dans l'une de mes mains gantées. Je ne suis toujours pas habituée au manque de visibilité, dans les rues de cette ville, pourtant éclairées. Je les arpente, ces rues, ruelles, mes bottines masquées par la brume, en direction du quartier nord. J'aurais pu prendre le métro, ou une calèche. Mais je préfère marcher, apprivoiser cette ville en explorant chaque recoin. C'est sans doute inconscient de ma part, de me déplacer de la sorte, ainsi exposée aux dangers. Peut être que je cherche désespérément un prétexte, pour mettre en marche l'une de mes précieuses machines, afin d'obtenir un grand BOUM réconfortant. Ahhh, l'ennuie... Ma situation est terriblement frustrante. D'où l'excitation exagérée à l'idée de ce dîner, qui somme toute n'a rien de fantastique. Quoi que, il peut ouvrir des perspectives...

Une intersection, une autre et me voilà arrivée dans le marché populaire. Un denier croisement et je me trouve devant la boutique du Rhazal, sourire aux lèvres. Je tape trois grands coups à la porte pour signaler ma présence, avant de pénétrer dans la boutique, le sac de toile déformé par un objet moyennement volumineux en main.
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Clotho

Invité

Anonymous



Le dîner de cons Vide
MessageSujet: Re: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime15.09.09 22:23

The Ecstasy Of Gold - Metallica

Il  s’en est fallu de peu…



Si Atropos était arrivée à la bourre… Oui…  Si la cinquième tenue ne l’avait pas satisfaite… Ainsi que la sixième … Et pourquoi pas la septième … Qu’aurait-elle pensé d’un tel vacarme se dirigeant droit sur elle ? Dans ces ruelles brumeuses… Similaire à une charge de pachyderme. N’aurait elle pas imaginé une attaque de balayeur ?  Les feux d’artifice c’est généralement en fin de soirée, lorsque les Bienheureux sont ivres morts, l’argent de la boisson ayant amorti le coût de ce dernier.  Mais là…  Un BOOM d’Atropos avant l’heure… Sans avoir pu goûter aux merveilles de Jae…Quoi que… Merveille… Je m’emballe peut être un peu. C’est vrai ça ! Les Rhazals ne doivent pas être Humnivore, ils restent des biquettes évoluées… Ce soir ce sera régime patate à coup sûr ! ‘Fin bref…



Il s’en est fallu de peu.




Cœur en bataille
Course furibonde
Rythme fanatique


Confondre la petite et la grande aiguille, c’est plutôt rageant, et cela peut mettre en retard.

La silhouette danse dans la brume
L’ombre glisse sur les toits


Et pourtant… Il s’en est fallu de peu !

Tuiles brisées
Chéneaux déformés
Zinguerie  arrachée
Les bottines à crampons chantent leurs passages destructeurs.


Mouarf ! C’était moins une !
« Vas-tu avancer toi ! »
J’pensais que les biquettes étaient balèzes en grimpette…
Et quel merveilleux cadeau pour Jae !
La libération d’une cousine éloignée.
C’est le Zoo qui va faire la tronche.

Sourire exalté
Mains fermement agrippées à la corde
Chat botté
Un boulet comme escorte


« Un peu plus et je te perdais ! »
Plus que quelques maisons et je serai arrivé.

Le poids est hissé sur le bord
Cœurs qui palpitent


Le mien, le sien.
On peut y aller.

Nouvelle course
Nouveau saut
Nouvelle chute
Nouveau conteneur… de poubelle !


Ca amorti le choc…

Vêtements froissés
Opportuniste parfum
Quelques foulées avec la bête et…
Trois coups à la porte.


« C’est moooiiiii !!!!
Jaaaaaeeeeee !  J’ai une surprise pouuuuuur toi ! »


Et le tout avec le sourire bien entendu.
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Cyndrel-Jaeret

Invité

Anonymous



Le dîner de cons Vide
MessageSujet: Re: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime18.09.09 21:05

L’arrivée de l’invitée fit descendre Jaeret de son hamac. Il prit une grande inspiration, profitant encore une fois de l’odeur merveilleuse des pommes de terre frites, et étira ses bras et le reste de son corps pour réveiller ses muscles alourdis par son court sommeil. Le reste, l’enthousiasme et l’anticipation le firent, et bien mieux qu’un tonifiant : bientôt, le marchand déambulait si vivement dans la salle qu’on l’aurait cru recaféisé jusqu’à l’os.

« J’arrive, j’arrive ! » appela-t-il, de bonne humeur.

Sa vie avait été plutôt…monotone depuis sa dernière mutation. L’arrivée impromptue du petit groupe avait fait plus que lui remettre un sourire aux lèvres : elle avait aussi mis un grand coup de pied dans la fourmilière pas très vivace de sa vie, ou comme on dit dans d’autres lointaines galaxies, l’avait pris par la peau du postérieur pour le balancer dans le caniveau de la réalité. Il rejoint rapidement la salle d’entrée où attendait, il le savait, Atropos. Et même si son attention fut de suite attirée par le sac de toile qu’elle portait, il eût le tact de regarder la donzelle dans les yeux. Un grand sourire monta à ses lèvres et il fit une pause pour tenter une révérence malicieuse, mise à mal par sa morphologie semi-animale.

« Belle comme l’orage » complimenta-t-il. Son regard dévia vers la forme du sac. « Atropos ! Est-ce que c’est ce que je pense ? »continua le marchand d’un ton joyeux, encerclant le paquet étrange. Un éclat taquin passa sur son visage racé, et il poursuivit avec son habituelle plaisanterie : « Serait-ce enfin l’heure de notre demande en mariage officielle ? »

Ses yeux bruns pétillaient d’anticipation à l’idée qu’il y avait quelque chose là-dedans qu’il ne connaissait pas. Mais sa fine ouïe fut, elle, attirée par la cavalcade à l’extérieur de son magasin. Fronçant les sourcils, il jeta un coup d’œil à son assistante, qui observait la rue depuis la fenêtre. La jeune femme riait à s’en tordre le ventre.

Le Rhazal, curieux, ouvrit la porte pour profiter de ce fameux spectacle, invitant Atropos à faire de même. Et…on peut dire que…ben….mais c’était quoi, ça ?!!
Cyndrel-Jaeret resta bouche bée. Sa main glissa du chambranle de la porte pour rejoindre ses yeux, qu’il aveugla une fois avant de la laisser tomber à ses côtés. Mais rien à faire. La biquette se tenait toujours là, bêlant à en fendre l’âme, battant le pavé du sol de ses sabots. Finalement, le Rhazal finit par refermer la bouche. Oh, il savait déjà comment il l’appellerait ; et Djali rejoindrait sa prairie natale, ou alors galoperait dans un jardin luxueux, une clochette autour du cou par exemple, il n’avait pas encore peaufiné les détails.

« Clotho, mon ami ! » s’écria le marchand. « Tu…tu as vraiment fait ça ? Dans mes bras, mon frère ! »
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Atropos

- Tic-tac-tic-tac -

Atropos

Signalement : Versatilis


Le dîner de cons Vide
MessageSujet: Re: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime25.09.09 17:59

Alors que j'attendais, sage comme une image, une odeur de cuisine, vint me titiller les narines. Pommes de terre, forcément, à la poêle ? Vapeur ? Frites ? Non bien sûr ! Ce serait la tourte, enfin j'espérais bien, étant donné avec quel enthousiasme Cyndrel-Jaeret m'en avait vanté les mérites. Sa voix pleine de bonne humeur me parvint, avant que je puisse apercevoir sa silhouette. Sa tête coiffée d'un chapeau de paille orné d'une rose orangée fit naître un sourire mi-moqueur mi-taquin sur mes lèvres. Décidément, son goût prononcé pour l'originalité me ravissait.

Je fis mine de ne pas remarquer que l'intérêt de mon hôte, allait vers ce sac que je transportais plutôt que vers son invitée. Sac dont il ne tarda pas à faire allusion après un accueil pour le moins théâtral qui ne manquât pas de me faire rire, discrètement, puis aux éclats en écho à la dernière phrase du Rhazal. Seuls sons quittant encore ma bouche, les rires venaient rompre ses interminables silences. Une bouche amputée de mots mais, renfermant une fanfare composées seulement de cuivres.

Je voulais faire durer le suspense, prolonger l'effet de surprise, lui mettre l'eau à la bouche à l'idée de ce que pouvait cacher ce grossier sac de toile. Mais l'attention de la créature, fut détournée en même temps que la mienne par un raffut venant de l'extérieur.

J'avais déjà entendu parler des Rhazals, au cours de conversations écoutées à la dérobé, de récits de voyages entendus par mégarde... Mais aucune des anecdotes n'étaient proche de la réalité et à vrai dire ce n'était pas plus mal. Ces racontars tenaient plus de la mythologique que de la vérité. Hormis ce qui avait attrait aux patates !

L'assistante de Cyndrel-Jaeret, qui elle observait déjà l'origine de l'agitation extérieure, riait de bon cœur. J'emboîtais le pas du Rhazal afin de voir ce qu'il se passait et je dus alors avoir la même expression de stupéfaction que lui devant la scène. Je ne pu m'empêcher de rire une fois encore, tout en jetant un coup d'œil alentour, une pointe d'inquiétude dans le regard. Le raffut provoqué par Clotho avait pu rameuter tout le quartier et des âmes mal intentionnées au passage. Quel inconscient ! Mais pour sur son idée était géniale et je ne pouvais que l'en féliciter.

Je sortis mon carnet à spirale et un crayon, griffonnant rapidement quelques mots que je plaçais de façon à ce que ses deux énergumènes puissent lire.

Laissez tomber les préliminaires, vous aurez tout le temps plus tard. Tout ce bazar va attirer les curieux... Et pas forcément les mieux intentionnés...

J'avais un peu honte de jouer les rabat-joie mais, je restais sur mes gardes. Ce n'est pas comme si je n'avais pas des gros balèzes aux trousses. Pas comme si on m'avait déroulé le tapis rouge à mon arrivée dans cette foutue ville. L'inconscience c'est sympa, mais ça a ces limites. Je tiens bien trop à ma peau pour griller mes cartes par manque de jugeote. J'entrais donc dans la boutique, commençant à déboutonner ma veste de cuir.
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Cyndrel-Jaeret

Invité

Anonymous



Le dîner de cons Vide
MessageSujet: Re: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime21.03.10 20:12

[Pour finir le sujet, et récapituler l'essentiel.]


La chèvre eût, bien entendu, une place de premier choix dans le dîner.

Premièrement, on envisagea de la faire rôtir, mais ce n’était bien sûr que des blagues parce que Cyndrel-Jaeret commençait déjà à lui chercher un prénom et une famille d’adoption.
Deuxièmement, ils la firent asseoir (avec difficulté) à table, à côté de Clotho, puisque c’était lui qui avait eu l’idée de l’amener ici.

Le repas se déroula dans la bonne humeur, ponctuée de moults plaisanteries à l’entrée, de conversations politico-sérieuses au plat principal et enfin de plans sur la comète au dessert (qui fut pris à trois heures du matin, suite à l’indigestion mystère qui empêcha Atropos et Clotho de goûter correctement la tourte à la patate de Cyndrel. Déçu, celui-ci comprit que son plat n’était pas adapté à l’estomac des étrangers mais le mit sous un étrange film plastique pour grignoter, plus tard. Comme c’est intéressant.)

La réunion était particulièrement bruyante, ponctuée d’exclamations, de poussée enthousiastes, de dialogues enfiévrés, et de coup de papiers dans le cas d’Atropos qui avait bien du mal à se faire entendre dans ce capharnaüm.
La chèvre bêla une ou deux fois mais tout le monde s’en moquait, puisqu’on parlait de cambriolages, mesdames et messieurs. Clotho et Cyndrel, sous le regard de la demoiselle extra-tyrrestre, bricolèrent les plans de la Mairie en imaginant pénétrer par le sous-sol dans les chambres fortes. Clotho prévoyait déjà de vider les caisses de l’Etat pour de vrai, et Cyndrel, lui, s’imaginait déambulant en sabot dans le bureau du Maire en fumant un cigare, juste pour le plaisir.

Puis, passant aux choses sérieuses, les sacs clandestins de la dame furent pris en compte. Atropos avait besoin qu’on importe sa monnaie d’outre-monde, et elle avait eu de la chance de tomber sur un bandit aussi peu scrupuleux que Cyndrel-Jaeret, du moins selon ses propres termes. Il lui reversa la première partie de la cargaison, lui promettant que le reste découlerait au même rythme pendant les trois prochains mois, et Atropos lui offrit, en femme courtoise et digne, un magnifique chapeau qui déclencha l’admiration générale, sauf celle de la chèvre, bien entendu.

Lorsque vint l’heure de se quitter, les trois larrons en foire se promirent une rencontre prochaine, et cette fois, on inviterait Lachesis. Les trois Moires réunis, rien ne les empêcherait plus de piquer les économies de ce monsieur du fisc qui se baladait en ville. Ni de rentrer dans la Mairie en douce. Ni de ravager le monde, selon les désirs du dernier, et inconnu, membre du trio.
Malheureusement, Cyndrel-Jaeret n’eût plus beaucoup de nouvelles de ses camarades dans les semaines qui suivirent.

Pas qu’il s’en inquiéta. Mais les sacs d’argent clandestinement arrivés commençaient à s’empiler dans sa cave et il s’imaginait déjà les conséquences désastreuses que leur découverte aurait sur son commerce (il les convertit donc en carats et jugea qu’Atropos ne lui en voudrait pas s’il en utilisait une infime partie.)

Le mois passé, le Rhazal commença à se poser des questions. Il vint vite à la conclusion que Clotho avait été découvert. Il envoya Gavroche enquêter sur l’affaire, et lui se renferma dans ses locaux, plus que jamais prudents.

Gavroche lui confirma ce qu’il craignait d’entendre. Clotho n’avait plus été vu depuis une semaine. Il lui demanda de passer discrètement le message à Atropos et à Lachesis et de leur intimer la prudence.

Lorsque Gavroche revint, il n’avait trouvé aucun des trois.
Sans rien dire, Cyndrel tourna des sabots et s’engouffra dans sa cave.

[suite : Chasse croisée pour Atropos Sans Raison apparente pour Cyndrel.

End of the subject.]
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MessageSujet: Re: Le dîner de cons   Le dîner de cons I_icon_minitime

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Le dîner de cons

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