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 Une gentille invitation.

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AuteurMessage
Gimsh

Invité

Anonymous



Une gentille invitation. Vide
MessageSujet: Une gentille invitation.   Une gentille invitation. I_icon_minitime11.09.11 18:43

Comment osait il ?
Ce simple interne, même pas médecin ? Ce maire dirigeant cette ville pouilleuse ? Et ce médecin Agoraphobe ? Le réquisitionner comme un objet, comme un pion ?

Bouillant de rage, Gimsh sortit de la calèche et marcha a vive enjambées dans la direction du centre de soin. Réquisitionné ! Réquisitionné !! Alors qu'il s'était donné tant de mal à voyager incognito. Et quelle perte de temps d'ailleurs ! Il repensa à ce qu'on lui avait dit. Cette ville pouvait lui apprendre des choses ? Si c'était le cas, ce n'était certainement pas dans cet hôpital. Il en avait entendu parlé. Sous effectifs, des moyens dérisoires... Un rayon de soleil vint le tirer de ses idées noir pour lui bruler la rétine. Il manquait plus que ça ! Du soleil !


** Il ne manquait plus que ça... Quelle journée de merde ! **

S’arrêtant un instant, il sortit de son blouson une petite boite qu'il ouvrit. Remplie d'une substance ressemblant à de la pommade, il en pris sur le bout du doigt, et s'en étala une énième couche sur le visage. Ce "maquillage" était nécessaire pour lui, pour le protéger a la fois du trop plein de lumière ainsi que des badauds trouvant son teint cadavérique curieux. renfonçant son haut de forme sur sa teinte, il continua son trajet, marchant comme s'il se trouvait sous une tempête infecte.

**Si ils me cherchent ses médecins d'opérette, ils vont me trouver !**

***

Cyrielle était une jeune infirmière fraîchement diplômée après plusieurs années d'études. Elle était originaire de Sécaria et n'avais jamais quitté sa ville natale. Elle y avait connu l'amour et attendait que son aimé lui demande sa main. Elle venait de le quitter le matin même pour se rendre au centre de soin où elle travaillait depuis plusieurs mois déjà. Joviale de nature, elle aimait prendre soin des malades et n'avais pas peur du travail.

Après avoir effectué plusieurs soins et toilettes, la jeune fille s'accorda une pause bien méritée, et sorti prendre l'air. Elle aima sentir un brin de soleil sur son beau visage et regarda d'un oeil tendre sa ville natale. Malgré les temps difficile, elle était toujours la première à relativiser pour ne retenir que le meilleur de la vie. Elle aimait la vie.

"Escusez moi, mademoiselle ?"

Une voix la tira de ses pensées. Elle se retourna vivement, et tomba face a face à celui qu'elle connaîtrait bientôt comme collègue. Ce dernier provoqua une impression étonnante à la jeune femme. D'âge mur, l'homme semblait dégager une étrange aura, que Cyrielle n'arrivait pas à définir. Saisissant sa main avec douceur, il la baisa, puis recula d'un pas, avant de lui demander si elle savait ou l'on pouvait trouver M. Montgommery. Ne pouvant décoller son regard du vieux docteur, celle ci mis un instant avant de lui indiquer le chemin. Le vieil homme la gratifia d'un aimable sourire et la remercia cordialement, avant de la saluer et de suivre ses indications. La jeune infirmière suivis du regard l'intriguant personnage jusqu'à ce que celui ci rentre dans le bâtiment. Puis se ressaisissant, elle retourna d'un pas engagé à son travail, oubliant pour l'instant l'étrange sensation que cette personne lui avait procurée.
ce personnage avait

***

"Excusez moi, êtes vous monsieur Montgommery ? Oristor Melchia Gimsh. Je suis venu dés que j'ai pu."
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La Main du Destin

PNJ Sadique et paresseux

La Main du Destin

Signalement : Compte commun du Staff. A contacter en priorité.


Une gentille invitation. Vide
MessageSujet: Re: Une gentille invitation.   Une gentille invitation. I_icon_minitime12.09.11 15:08

Une lettre reçu au petit matin où il y a écrit:
Cher M. Montgommery.

Par la présente lettre, je vous offre mon aide. Par le serment d’Hippocrate, j'ai juré de soigner chaque malade, sans distinction. Je ne peux donc aucunement rester sourd à votre appel.

Je me rends dans les plus brefs délais à l'hôpital.
Cordialement,

Dr Gimsh O. M.



En décachetant l’enveloppe, Montgommery soupira de soulagement. L’interne se doutait bien que le Dr Gimsh n’agissait pas par altruisme mais bien par obligation. Et sa réputation lui était connu : un hûme carriériste et très égoïste. Ce qui ne collait pas vraiment avec l’ambiance plutôt « On-fait-avec-ce-qu-on-a » fataliste mais résolument positive du centre de soin.
Cyrielle avait tenté de rassurer un peu :

« Ce nouveau médecin ne peut pas être aussi dur que tu le dis, Montgommery (c’était une habitude que tous avait prise, de l’appeler par son nom plutôt que par sa future distinction), et puis il verra sans doute les choses d’un autre angle, après s’être un peu habitué à nous et à la ville. Nous avons de la chance ! »

Le positivisme désarmant de l’infirmière lui avait arraché un sourire, et Montgommery se prit à espérer qu’elle ait vraiment raison, et que le Dr Gimsh ne se transforme pas en un dragon suceur de sang imbectable sitôt les premiers obstacles rencontrés.

En attendant, l’interne avait prévenu le Dr Alan qui avait reçu la nouvelle un brin froidement. Le médecin n’avait pas vraiment apprécié l’initiative de son interne, mais en même temps, comment lui en vouloir ?

Montgommery n’avait pas prévu de rencontrer Gimsh si vite, pensant que ce dernier aurait besoin de s’installer d’abord, ou de… Enfin… de freiner sa venue le mieux qu’il pouvait. Mais avec l’avis municipal cela réduisait son champ d’action et surtout faisait connaître sa présence à tous. On pouvait déjà sentir un afflux massif de patient (surtout de pauvres gens sans ressources) qui s’étaient précipités vers l’hôpital sitôt la nouvelle publiée dans les journaux. L’interne n’aurait pas une seconde à lui.

« Excusez-moi, êtes vous Montgommery ? Oristor Melchia Gimsh. Je suis venu dès que j'ai pu. »

Montgommery sursauta. On venait justement de prévenir l’interne qu’un hûme réclamait son attention pour déposer « un paquet. », ceci ajouté à ce que la police venait de lui apporter…
Bon sang ! L’interne n’était pas habitué à gérer cette situation, c’était Amaël (le Docteur Solype) qui s’en occupait normalement ! Jouer les intermédiaires avec ceux qui se faisaient appelé les « Balayeurs » mettait Montgommery particulièrement mal à l’aise. Parce qu’il ne fallait pas être arcano pour deviner que ce qu’on lui amenait dans des paquets… avait été vivant à un moment donné. Et surtout… que ce n’était pas exactement hûme.
Gimsh ne pouvait pas tomber plus mal, mais il faudrait faire avec. Et l’habituer au plus vite, aux procédures étranges de la maison.

« Dr Gimsh ! , l’interne se saisit de la main de son interlocuteur pour la serrer chaleureusement quoi qu’un peu rapidement (elle était bizarrement froide).
Je n’espérais pas votre venue si vite ! Vous m’en voyez… , les mots s’étranglèrent dans sa gorge, l’interne se renfrogna soudainement. Montgommery venait de croiser le regard d’un balayeur barbu qui avait osé mener son paquet jusqu’à cet étage.

Dr Gimsh ! – L’interne n’avait pas laissé le temps au respectable médecin de souffler (même si ce dernier n’en était plus anatomiquement capable), si vous voulez bien me suivre… Je n’avais pas prévu de vous infliger ceci dès votre arrivée mais… Je n’ai pas vraiment le choix. »

Et Montgommery marcha d’un pas décisif vers la morgue où le balayeur l’avait précédé d’un haussement d’épaules. Gimsh n’avait d’autres choix que de les suivre.
Une fois descendu dans les quartiers froids et obscurs de la morgue, Gimsh assista à une scène des plus étranges. L’hûme barbu remit quelques documents à l’interne, en déposant lourdement son « paquet » sur l’un des brancards mortuaires. Montgommery s’en saisit un peu en tremblant, assurant que le Docteur Alan s’en occuperait au plus vite. Que l’hûme recevrait le pli habituel au Downward bar, comme il était de coutume.
Et lorsque ce dernier interrogea du regard la présence de Gimsh, Montgommery annonça très vite qu’il s’agissait d’un médecin réputé et compétent qui les aiderait momentanément. Le balayeur fort peu bavard, reparti sans un mot.

L’interne eut à peine le temps d’expliquer au nouvel « équipier » de quoi il en retournait. L’habitude de ses mercenaires à ramener… disons les cadavres de choses… dont l’interne ne connaissait pas la provenance. En général, le Dr Alan se basait sur les observations du médecin présent pour en faire un rapport et euh… L’envoyer au Downward Bar. C’était la « procédure ».
Et qu’elle s’ajoutait aujourd’hui à un autre cadavre plus « officiel » celui d’un ou d’une hûme (encore que l’interne n’en était pas sûr), dont on lui avait ramenait les restes… en bouillie.

C’est ce moment que choisit Cyrielle pour débarquer tout essoufflée :

« Montgommery ! C’est Mme Grey ! »

Mme Grey était une patiente paranoïaque et hystérique dont seules les capacités de Montgommery réussissaient à calmer les crises. Lors de ces dernières, Mme Grey, tranquille vieille dame de 70 ans, devenait méconnaissable et monstrueuse, s’attaquant à tout le personnel et toute personne qui croisait son chemin.
L’interne s’excusa platement à Gimsh. L’interne reviendrait probablement tout de suite après avoir calmé cette dame (et lui avoir administré un calmant). Enfin, c’est ce que pensait ce dernier. Sans se douter qu’on ne lui laisserait pas le temps.

Montgommery avait demandé au Docteur s’il pouvait jeter un œil aux deux derniers arrivants (les deux cadavres) et de faire ses observations. Mais l’interne avait oublié que c’était justement aujourd’hui qu’un dénommé Jon Pace avait convenu de lui rendre visite à propos de ces « crimes ». Le Dr Alan l’avait mis en garde contre tout fouineur, mais après tout, le Dr Gimsh devrait se débrouiller, non ? Un imminent praticien comme lui ?
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Jon Pace

-gros pas chat mais dindon non fumeur -

Jon Pace

Signalement : Hume Evolus, Il a un certain style, cultivé. Presque sympathique. Généralement en chemise, voir même cravate et gilet. Un faciès des gens de l'Ouest, sans le teint. Ni l'accent.Plutot brun, les yeux noirs, une barbe entretenue et délimitée par les contours droits de sa mâchoire. Une bonne carrure. Porte parfoisdes lunettes très simple, verres fins, monture légère et noire.


Une gentille invitation. Vide
MessageSujet: Re: Une gentille invitation.   Une gentille invitation. I_icon_minitime16.09.11 13:53

Habitué à entrer dans des lieux où il n'était pas 'gentiment invité', Jon descendit les escaliers. Il avait vu en sortir deux silhouettes, filant aussitôt dans un couloir à peine éclairé. C'était une zone de l'Hopital assez peu vivante. Surtout considérant ses principaux occupants : des types raides et froids couverts d'un drap, d'autres rassemblés en plusieurs bocaux. Du moins, c'était ainsi que Jon se figurait la chose. A Neven, il avait eu l'occasion de voir des endroits assez glauques. Cette fois au moins, il n'était pas pressé par le temps, ni suivi par un agent de l'Etat. D'ailleurs, il était même plus ou moins attendu. En descendant les escaliers, il ne faisait que prendre les devant. Ne dit-on pas qu'il est avisé d'arriver à un rendez vous bien avant son heure? Eh bien! Jon s'y appliquait avec un très grand sérieux et venait même parfois 1h ou 2 avant. Parfois, il venait même la veille. C'est fou ce qu'on peut apprendre dans un endroit où l'on peut fouiller sans être interrompu.

La clope au bec, il franchit les marches de l'escalier, d'une démarche assez naturel, voir lente. Il prenait le temps de savourer son tabac haché. Et puis, il se considérait un peu trop large des épaules pour jouer aux infiltrés. Sans parler de la fumée de sa cigarette. D'autant que dans la majeure partie des situations, un brin de culot suffisait à justifier sa présence. Pourquoi se cacher?

Plus il avançait, plus il sentait le froid des chambres mortuaires qui lui arrivait jusque dans les poumons. Raaah! Jon en était certain : ce froid là était plus mortel que sa drogue de tabac made in Miridia -vraiment pas cher!-. Ses pas résonnaient, mais ils ne réveilleraient personne ici. Le couloir n'était pas insalubre, pourtant la faible obscurité ne le rendait pas bien aguichant. Un sourcil haut, le journaliste-barroudeur cherchait un petit détail : un nom sur une porte, un numéro, une vitre, un chariot couvert d'un drap. Voir même, un drap flottant dans les airs masquant une silhouette humeine...

...Pacha cligna des yeux, une moue dubitative. Il y avait bel et bien quelqu'un là. Mais ce n'était pas un drap flottant. Plutot une blouse blanche. Après son sourcil, ce fut au tour de ses épaules de se hausser. On gagne pas le gros-lot tous les jours. Quoique, il ne ressemblait pas à Montgommery. Un avantage ou un inconvénient? Il faudrait vite le découvrir.

Se calant dans l'entrée, mains bien au chaud dans les poches, cigarette toujours fumante, il racla sa gorge. Une façon comme une autre de se présenter.
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