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| Auteur | Message |
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Invité Invité
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| Sujet: Jill Versus 12.10.08 3:06 | |
| I. Identité:
Nom : Versus Prénom : Jill Surnom : Si elle tenait le sombre crétin qui l'a surnommé « Gueule de Balais »... Rapport à ses cheveux. Sexe : Pour ! Et féminin. Pour les deux questions. Age : 32 ans Race : Humes Idéologie : Mr. Johnson Métier : Nettoyeuse
II. Conscience du monde et Magie:
Conscience : Éveillée Source : / Technique : / Spécialisation : /
III. Descriptions:
Description physique : Jill est une baroudeuse et ça se voit. Mal fagotée, mal lavée, elle fait pas tellement gaffe à son apparence. Aucun bijoux, aucune parure, que de l'utile. Futal ou jupe de toile selon ce qu'elle trouve dans son armoire, morceaux de tissus assemblés à la va-vite, c'est peu de dire qu'elle n'aurait aucune chance d'entrer à une réception de l'Ussidaho. Et il est tout aussi futile de dire qu'elle s'en moque. Brune, ses cheveux sont perpétuellement décoiffés après qu'elle ait reçu une charge électrique de plein fouet. Elle aurait pu lui être fatale, mais a essentiellement laissé cette empreinte. Son bras gauche souffre d'une forme partielle de paralysie qui se manifeste par des tremblements et des douleurs en état de stress. Il est également couvert de striures sombres, d'un air peu naturel, qui ne manque pas de surprendre ses interlocuteurs. Couvant chaque être et chose de son perpétuel regard sombre, ses yeux marron recèlent une violence peu commune. Une forme d'envie de fuite. Son corps est taillé pour la vitesse, fin et tout en muscle. Jill, c'est la fille traquée par excellence, on sent direct que s'il y a un mauvais plan, une emmerde, elle est dedans. Et si ça doit péter pour qu'elle s'en sorte, alors ça pètera, et violemment avec ça. Il faut ajouter qu'elle souffre d'un cancer du poumon droit, suite à la consommation de tabac incessante. Ce qui l'affaiblit parfois. Son bras droit porte un tatouage qu'elle s'est faite elle-même, en vrai guerrière, une suite incohérente de barres toutes simples qui signifient, selon son référentiel, un code particulier. L'ordre a sans doute une quelconque importance, mais qui le comprendrais ? Qui serait assez taré pour lui demander ? Pas resplendissante de beauté (sans être non plus moche à vomir), son visage a un quelque chose de froid, d'implacable, de réellement décidé. Tout en droiture, en angles, la violence qui fait son quotidien s'immisce jusque dans son apparence. Pas forcément jolie, pas hideuse pour un sous, pas avenante ça c'est clair, telle est Jill Versus. Description morale : On a déjà dit que Jill avait tout du fugitif en fuite. Méfiante, solitaire, peu sociable, elle s'intègre mal dans la société, quel qu'en soit ses attributs. Même au sein des autres Nettoyeurs, elle apparaît comme quelqu'un d'à part, à l'écart de ses compagnons qui pourtant travaillent parfois en sa compagnie. C'est tout de même rare, elle est plutôt du genre contrats solos. Recluse dans une chambre d'une petite maison qu'elle a acheté il y a un moment, dans les quartiers Est, elle n'en sort que pour aller bosser un contrat ou se rendre au D-Bar. De quoi payer les factures essentiellement, plus quelques ersatz. Comme les pilules qui empêchent sa maladie de se propager trop vite et d'avoir une trop forte incidence sur son boulot. A ce sujet, il faut dire qu'elle se sait condamnée. Ça ne la touche pas plus que ça (tout finit bien un jour), mais ça explique qu'elle n'essaie pas vraiment de se lier avec quiconque. Trop de contraintes pour un gain finalement minime. Si elle en ressent le besoin, elle s'envoie en l'air avec une catin ou une autre nettoyeuse, mais ça reste purement sexuel. Elle est également persuadée d'avoir la poisse, qu'un dieu quelconque avait décidé de se foutre de sa gueule à la naissance, et lui pourrit la vie depuis lors. Jurant à chaque emmerde subie (c'est à dire au moins une dizaine de fois par jour), elle use d'un langage ordurier qui pourrait choquer sans conteste la société du Sud de la ville.
IV. Précisions supplémentaires:
Style de combat : Style personnel. Tendance "Je-tire-et-jpose-les-questions-aux-cadavres". Jill essaie autant que faire se peut de surprendre son adversaire en choisissant le terrain et le moment pour agir, ainsi que le disent ses livres de tactique. Dans l'urgence elle improvise, essayant de canarder au loin, de préférence en planquant son arme histoire de pas se faire assaillir par ses collègues avides de matos performant. Son arme est en effet un Beretta terrien que lui a fournit un Rahzal, une arme semi-automatique crachant un sacré de cartouches à la seconde. A très haute vélocité. Et chambré en .40 S&W, qui plus est, le genre qui arrête sur place un gars, où qu'il le touche. Vous comprendrez les convoitises. Si elle doit se débrouiller au corps à corps, c'est chacun pour soit. Elle sort sa lame d'acier fine de son fourreau et tranche tout ce qui passe. C'est une spécialiste du combat en milieu non conventionnel, plus particulièrement dans les jungles ou en situation de combat urbain. Là où c'est le plus chiant, le plus le bordel. Il faut également ajouter qu'elle se trimballe toujours avec quelques grenades artisanales sur elle, confectionnées par ses soins, et qu'elle adore les utiliser ("BOUM ! Héhéhé... Cassé !"). Talents particuliers : Affectionne les tactiques complexes, en apparence sans aucun sens, qui se révèlent pourtant efficaces. Grosses consommatrice et fabriquante d'explosifs étranges. Bonne compétence de survie en milieu dit "hostile". Précision au tir correcte. Rouleuse de clope hors-pairs, championne toute catégorie, dans toutes situations, même les pires. Signes particuliers : Un franc-parler presque trop violent pour être maîtrisé. Une sacré dose de défaitisme. Un penchant prononcé pour la cigarette. Un bras gauche mutilé et le droit marqué. Cuisinière affreuse et elle le sait. Emmerde Seel et Calliope (une femme, selon elle, "aussi casse-couille qu'une pousse de Cala") en leur taxant leurs contrats, juste pour rire. A une haine aussi profonde qu'injustifiée pour les lapins, ces salopards d'enculés de bouffeurs de carottes.
V. Histoire: C'était une époque comme une autre. Avec ses qualités et ses défauts. En un peu plus discordant peut-être, mais semblait-il nécessaire. Tout plutôt que le cataclysme qui avait eut lieu quelques siècles auparavant et avait foutu tout le monde dans la merde. On pouvait tolérer un peu de totalitarisme dans ces conditions.
Le premier truc dont jme souviens, c'était une odeur déplaisante. En clair, ça puait vachement, une fumée grasse et noirâtre qui empestait. Dégueulasse. Si jfais pas d'erreur, c'était deux cadavres en train de cramer, et ces cadavres avaient été mes parents. Cool... Super... Rien à foutre. Ce duo d'abrutis pathétiques, à force de jouer les rebelles, avait finit par se faire allumer. A mes yeux ça changeait pas grand chose, tu vois. A passer leur temps dans des comités à la con et des groupuscules de suces-bouliches, jles voyait quoi... Deux fois dans la smaine ? Sachant que c'était moi qui ramenait la bouffe, pendant qu'ils s'éclataient, les résistants d'opérettes. Alors merde à eux. Jme suis cassé sans me retourner. Jsuis passé par la maison, j'ai prit mes clopes, un vieux Pagan et quelques balles, mon sac, et jme suis cassé. Malengha – Adhénor, t'imagines la balade ? C'est limite si j'ai pas dû vendre mon corps à un vieux pervers pour m'en sortir, bordel de merde. J'avais une dizaine d'année à l'époque, j'étais déjà une briscarde des bas-fonds. Une respectée. Enfin jcrois, tsais, les souvenirs de gosses...
Ensuite jme suis bien baladé, c'était du bon. J'ai filé une partie de mes économies à un capitaine de dirigeable libre-marchand qui filait vers Adhénor. J'avais un oncle là-bas, du genre bien fêlé, mais réglo. Dans la soute, une traversée Neven - Dunime, c'est pas une sinécure. T'en est bon pour un mois dans les airs avec redescente périodique historique d'approvisionner les moteurs. Jtexplique même pas, vu de là-haut, comment c'est ptit ! Un peu badant. Et puis le supplice, pas le droit de fumer ici et là, trop dangereux, à part sur la passerelle de commande où j'étais pas censé pouvoir aller. Enfin bon, sinon c'était quand même cool de voir le cul des nuages en place de leur gueule. Aussi bon que le son de ce vieux trompettiste déchiré dans un club, des années plus tard à Secaria. Miles Dave, mais c'est pas l'histoire. Ensuite jme suis posé, j'ai prit la tangente pas la voie la plus discrète, autant dire les tuyères d'évacuation des gaz. Ça brûle ce bordel, quand t'es pas habitué... Ensuite j'ai chopé un wagon de marchandise qui filait direction les badlands au Nord. Jme suis barré avant la fin du voyage, et après quelques péripéties chiantes, j'étais chez mon oncle. Jvenais d'avoir onze ans, vous ait dit que jmettais barré à un mois de mon anniversaire ? Ouais, je sais, ce genre de périple de la part d'une gamine, c'est dur à croire. Mais j'ai vite grandit. Quand tu crames toi-même les cadavres de tes propres parents sur un bûcher à la va-vite, ça forge le caractère. Putain j'ai soif, hey Rodrigue, une autre steplait ! Merci, par l'enfer, ça fait du bien.
Où j'en étais déjà ? Ah oui, Adhénor, les serres et tout le boxon. Donc jdébarque, mon oncle hallucine. Trois ans qu'il m'avait pas vu, à peine il me reconnaît. Les yeux explosés, mal fagoté, les cheveux en pétard, on aurait dit un junkie nevan. Tendance bas-quartiers. Jlai mit au parfum, ça l'a pas tellement touché. Il a commencé direct à me parler de ses plants. Et moi j'étais claqué, ça fsait un mois que jvadrouillais, tu vois l'horreur ! Jlai planté, jsuis allé pioncer. Sa piaule, une ruine, il devait pas squatter souvent, d'ailleurs j'avais vu une couchette entre les pousses. Pas grave, jcomptais pas y passer mes journées. Le lendemain, il bidouillait encore. A deux kilomètres, yavais une village qui paraissait cool, un peu en ruine, mais comme tous sur le continent. Un genre de ville-champignon qui émergeait comme une tumeur embryonnaire entre les palétuviers. Un marchand régulièrement à sec, un forgeron sénile, ça puait la décadence. Une colonie morte avant d'être réellement née. Pourtant yavais une bande de gosses. Des gamins de la jungle, aussi durs que ceux de mon ancienne équipe. J'ai joué la baroudeuse qui en a vu, j'en ai fait des caisses, et jme suis intégré. Ils ouvraient des yeux ronds devant mon flingue, jvoulais les mêmes dagues qu'eux, ça se valait. Ils avaient l'air intéressés, jleur balance que j'ai déjà tué quatre gars, un mensonge pour paraître plus mauvaise. Ils m'emmènent en forêt, chasser, ils aidaient leurs parents en tuant le petit gibier. J'en ait appris pas mal là-bas. Comme beaucoup, jme suis éveillé au monde du surnaturel. En compagnie de ma bande, j'admirais les mutations accélérées des êtres vivants, ou j'entrais par effraction dans les serres pour étudier les plantes. J'apprenais le corps-à-corps en pleine jungle, dans des conditions pourries. Un jour, j'ai appris à extraire de certaines plantes ou certains monts des liquides. Additionnés à des graisses bouillies et décantées, on obtenait des composés stables, mais qui sous certaines conditions avaient un putain de pouvoir détonnant. C'était rigolo de chasser les sangloirs à tentacules à la grenade à main, et tfaçon yavais que ça pour les arrêter.
C'est à 20 ans que jsuis rentré dans le métier, tu vois. On traînassait du coté des marais, et là, on est tombés sur un cadavre. Déchiqueté de partout, en miettes, bien trash tu vois. Forcément, on soupçonne un griffen ou un Croque-craque (ouais, on les appelait comme ça à cause de leur manie de casser les os en miettes pour tout avaler). Mais ça collait pas, les prédateurs bouffaient leurs proies. Sans compter qu'aucun charognard ne s'était acharné dessus. Troublant, et pas mal dégueu aussi. On a continué, et on est tombé sur un machin qui flottait dans les airs, enroulé d'une cape, et avec des griffes longues comme nos bras. On voyait sa langue qui pendait hors de la capuche. Pas très impressionnant pour des gosses de la jungle. On s'approche, il fait quelques mouvements zarbs. Là deux de mes potes ont explosé. Direct. C'était la débandade, on courait dans tout les sens. Un par un il les a chopé, les massacrant à distance, les découpant de ses griffes. Dans un fourré, il restait plus que moi. M'avait pas vu. Je sors mon flingue, jlui ait vidé un barillet dans ce que je pensait être sa tête. Le recul m'a explosé le bras. Je cours, jle sens faire ses trucs pas normaux, je flippe. Un arbre se casse en deux, il avait pas bien visé. Je recharge, et rebelote, dans le ventre. Ça l'a séché sur le coup. J'étais toute seule, avec des cadavres autour de moi. Un spectre, une saloperie de spectre. C'est là que j'ai compris tu vois. Ce que c'était vraiment que ce merdier. Cinq ans plus tard, après avoir découvert le trafic lourd de mon oncle, j'ai foutu le feu et jme suis cassé. Pour venir ici.
La suite c'est un classique. J'ai débarqué en ville et jme suis intégré. Plus ou moins bien. Ça fait déjà plus d'une décennie que jtraine dans ce merdier, et ça va de mal en pis chaque semaine. Avec mes économies tirées à la famille dévastée, j'achète du matos à un Rahzal. Jte montre pas, jserais obligé de t'abattre, mais c'est du lourd. Ensuite je sors dehors et jcommence mon travail. Un jour que je chassais, je tombe sur un versa en train de dépecer une pauvre femme. Donc j'enchaine comme d'hab, volée de plomb, jme détourne, j'esquive, faudrait pas qu'il me chope. On commence à courir, on sort de la ville. Toujours plus loin. Une traque old school. Run and run all the day. Et au final, ya la toundra, un pylône qui crève la glace, lui et moi. Ça sentait le tournant fatidique. Il balance un truc, je pars sur le côté, lâche une balle, ma dernière. Loupé aussi. Je rôde entre les rochers pour éviter qu'il m'allume. Et jsuis sur lui, ma dague à la main. Tranche d'un côté, coupe de l'autre, ça giclait de partout. Il essaye de sortir du cercle, jlui met un grand coup de coude dans la tronche, ça l'envoie valser. Il essaye de se rattraper à moi, on tombe tout les deux. Direct sur la colonne. Bordel, paye ta décharge. Jsuis cramée à vie du bras gauche. Tiens, regarde. Moche non ? C'est ça quand tu touches squ'y faudrait pas. Donc là t'as un panel total, t'as de la chance d'avoir gagné au pokiir, sale enfoiré, sinon jtaurais pas balancé ma vie sur un plateau d'argent.
La suite ? Hey, c'était pas prévu dans le deal ça ! Bon okay, tfaçon c'est simple. Jvais continuer jusqu'à ce que je meurs. Des ennemis du dehors ou de ceux du dedans, c'est pareil en fait. La tumeur me bouffe à vitesse accélérée, donc jdois faire vite. Tu vois mec, c'est ça les légendes. C'est éphémère, ça se fait à partir de rien, et ça compte devenir éternel. Ya un non-sens jcrois. Enfin bon...
Dernière édition par Jill Versus le 12.10.08 13:24, édité 1 fois |
| | | Caleb Mancuso - Attachiant de service - Punching-ball adoré!
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| Sujet: Re: Jill Versus 12.10.08 12:27 | |
| *clap clap clap*Excellent. Sobre et efficace, superbement bien intégré au monde de Tyr, j'aime beaucoup - en plus tu te payes le luxe d'écrire toute une histoire en langage parlé sans que ça soit lourdingue à lire, ce qui laisse augurer le meilleur pour le RP. Deux trois coquilles dans l'histoire, mais rien de bien grave. Deux détails, juste: - le barman, c'est Rodrigue, pas José; José c'est le videur (ouais, c'est vachement important) - je m'emmêle un peu les pinceaux avec son bras abîmé: c'est le droit (comme dans la description) ou le gauche (comme dans l'histoire)? Ah, et si tu pouvais éviter de te foutre sur la gueule avec Seel et Calliope dans mon bar, je t'en serai éternellement reconnaissant. |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Jill Versus 12.10.08 13:24 | |
| C'est ça de faire sa fiche en plein de fois, et à moitié raide. Corrections effectuées, Rodrigue et le bras qui est bien à gauche. T'en fait pas, je laisse mes grenades dehors, prêt de la porte. En espérant que Seel marche dessus |
| | | Seel - Très surfait - PATATE royale avariée
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| Sujet: Re: Jill Versus 12.10.08 13:35 | |
| Madame, je fous mes pieds où je veux. Et c'est surtout dans la gueule. |
| | | Caleb Mancuso - Attachiant de service - Punching-ball adoré!
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| Sujet: Re: Jill Versus 12.10.08 15:49 | |
| Sur ces bonnes paroles, je crois qu'on peut considérer ta fiche comme validée. Bon jeu! (et merci d'avance pour les grenades) |
| | | Calliope Skouros - Chapo Furtif -
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| Sujet: Re: Jill Versus 13.10.08 1:27 | |
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| Sujet: Re: Jill Versus | |
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