I. Identité

Nom & Prénom : GRINNAN Ernest.
Surnom : l’Halluciné.
Sexe : Masculin.
Age : 58 ans (10/01/609 ap GC).
Race : Hume et j’en suis content.
Idéologie : Il pense être sans idéologie mais proche de la Lune Rouge sans le savoir (ami de Monsieur le Maire).
Métier : Ecrivain et poète (marginal et peu connu).


II. Conscience du monde et magie

Connaissance des extra-tyrestres : Bien peu de choses concrètes.
Connaissance des vampires : Il n’existe plus, c’est certain, à part peut-être dans les livres.
Conscience : Éveillé.
Technique : Néant.
Spécialisation : Néant.


III. Allure générale

Description physique & morale : Ernest est, comment dire… vieux. Enfin âgé dans le langage politiquement correct de son ami Jean. Allons, vous allez me dire 58 ans c’est la fin de l’âge mur mais quand même dans le froid et la brume humide de Sécaria, la vieillesse se fait ressentir. Des douleurs dans les articulations, des difficultés à se mouvoir, etc. Sinon, Ernest a des yeux verts clairs fatigués que rehaussent de frêles lunettes. Son visage est marqué par des rides, autour des yeux, de la bouche et bien sûr, la ride du lion (entre les sourcils). Il a les cheveux noirs qui commencent à se dégarnir depuis pas mal d’années. Plutôt petit, presque rabougri, courbé parfois et trainant tout le temps. Ernest vieilli toujours autant.
Ernest s’habille avec des vêtements, normal me direz-vous, des vêtements donc, de moyenne facture. Par manque de gout plus que par manque de Cara bien qu’il ne roule pas sur l’or. Ainsi, on peut le voir porter : un costume trois pièces noir. Veste et gilet sombre, pantalon sombre et chemise blanche (autant qu’il puisse la garder blanche avec le temps). Il arbore parfois un chapeau noir passe partout, pour les occasions qu’il juge assez importante (une visite chez un ami, un diner, une soirée…). Bien qu’il n’abhorre point la cravate, Ernest à toujours préféré le nœud papillon. Plus solennelle selon lui.

Ernest a une personnalité complexe, toute en rondeurs et paradoxes. Un torturé, certains le disent fou, d’autre illuminé. La vérité est ailleurs. Voyons d’abord le caractère positif, celui qui fait plaisir. Ernest est travailleur, passionné, honnête (trop parfois), poli, calme, tempéré, ambitieux et cultivé. Passons maintenant au côté sombre, celui qui peut rebuter. Ainsi, Ernest est un peu prétentieux, arrogant quelques fois, (con)descendant (ça dépend du point de vue), susceptible et de mauvaise foi (ça dépend des sujets, il quitte tous ses principes quand il parle de littérature pour devenir un être hargneux qui veux avoir raison à tout prix). Mais il est toujours présent pour ses amis. L’âge fait que son caractère commence à ce se tempérer, un peu.


IV. Précisions supplémentaires

Style de combat : Une personne de mon âge ne se bat pas (plus), et de toute façon qui attaquerait un grand-père ? Heu… En tout cas, si je suis amené à me battre je perdrais surement un membre ou deux, voir pire.
Talents particuliers : Se débrouille dans l’art d’écrire. N’a pas d’autre talent particulier.
Signes particuliers : A une apparence assez âgé, attaquée pas le temps.

Liens éventuels : Ami de Monsieur le Maire depuis l’Académie. Ils s’y sont rencontrés et ont échangé sur des valeurs, des idées communes. Depuis que la femme de Jean est morte, Ernest se pose des questions sur des détails concernant le comportement de Monsieur le Maire. Il n’est bien sûr pas au courant que son ami est (dans) la Lune Rouge. Concernant son intégration dans le Pacte, Ernest fait partie de l’entourage. Il « soutient le Maire par amitié pour lui ». Il peut bien sûr être en contact avec d’autres membres de la Lune Rouge s’en le savoir, en effet il pense que ce sont des collaborateurs du Maire dans son travail politique.



V. Histoire

Né par une froide journée d’hiver, un certain 10 Pluviôse 609. Il pleuvait comme souvent en Pluviôse. Pas de complication pour le nouveau-né ni pour la mère Jeanne. Bien sûr c’était la disette, pas la famine, mais le manque de nourriture était fréquent et causait quelques ennuis. Le père d’Ernest, Edward Grinnan, travaillait dans un bureau, une petite entreprise productrice de papier et gagnait à peine de quoi subsister.
Ernest a toujours été une personne torturée. Son enfance a été difficile. Ses parents ne le comprenaient pas. Lui, ne les comprenait pas non plus. Déjà il écrivait, quelques mots sur un morceau de papier usé. Un texte au coin d’un cahier. Sa passion pour l’écriture était née.
En cherchant dans ses affaires on pourrait trouver un texte comme celui-ci :
« Et je marche sous les saules, la pluie fine et les nuages sombres, pour me veiller jusqu’au lendemain. Perdu dans un âge sans fin, je m’enfuis et me fuis. Toujours caché jusqu’au petit matin. »
Décidé à faire des études, il choisit, à l’Académie, les Lettres Classiques et en option la langue régionale de Vanor. Après quelques années d’études, il rencontra Jean Aldwig (le futur maire de Sécaria) un élève brillant. Ils sont devenus amis et sont toujours resté en contact même après la mort de la femme de Jean. Son diplôme en poche (avec des notes assez moyennes). Il commença son travail d’écriture en tant que professionnel. Ainsi en 637 ap. GC il publia, aux éditions Livre de Sécaria, Brume et cigare à la Gare un roman noir, un roman de gare. Il lui rapporta tout juste 75 Caras.
Pour gagner sa vie, en plus d’écrire, il a travaillé dans de petites entreprises comme copieur, plume ou autres métiers liés à l’écriture.
Maintenant, son écriture est plus fournie, plus profonde. Mais il n’en demeure pas moins peu connu. Ses livres sont difficiles à trouver sauf dans quelques librairies reculées de Sécaria. Voici quelques titres :
- Sécaria dans tous ses états
- Le Veston à la poche rouge
- Pluit arctique, recueil de poème
- Une nouvelle un peu ombragée, théâtre

Sa vie oscille entre des visites chez des amis, un bar en bas de la rue, sa machine à écrire. Son corps fatigue en vieillissant mais il ne s'en plaint pas. Le Vice-Versa l’a un peu secoué et il en garde une trace : sa jambe droite est parfois raide. A noter qu’il s’est transformé en cafard lors de ce Vice-Versa et c’est fait écraser une pate mais il ne se souvient pas par quoi.
De nos jours, il lui reste peu de famille : un oncle et une tante à Soveyur et c’est à peu près tout.