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| Anouchka Van Police (Dealer) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
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| Sujet: Anouchka Van Police (Dealer) 29.09.08 7:06 | |
| I. Identité:
Nom : Van Police Prénom : Anouchka Surnom : Anouchk’, les gens persuadés que c’est un homme l’utilise plus qu’Anouchka, de même que ceux connaissant sa véritable identité. Sexe : Masculin (Androgyne) Age : 24 ans, mais en paraît 20. Race : Hume Evolus Idéologie : Sans idéologie apparente Métier : Dealer
II. Conscience du monde et Magie:
Conscience : Initié Source : Lever le voile Technique : Psyker Spécialisation : Il a la capacité de matérialisé son propre sang en drogues. Toutes les drogues, et en quantité conséquente à la dose de sang utilisé. Mais il y a un problème avec cela. Chaque utilisation le contamine ; une partie de la drogue qu’il fabrique s’insinue sournoisement en lui et il en ressent les effets pour une durée souvent indéterminée. Il a fabriqué des espèces de billes creuses de différentes tailles, de celle d’un poing à celle d’un raisin, dans lequel il laisse couler son sang quand la drogue demandée est liquide.
III. Descriptions:
Description physique : La première chose que j’ai vu, c’était ses yeux. Deux yeux en amandes qui me fixaient. Aux prunelles caramel. Un caramel liquide, chaud, brûlant. Son regard était pénétrant, j’avais l’impression qu’il me scannait, m’analysait. Il portait souvent un monocle à l’œil droit. Ces traits étaient fins. Son visage était encadré par des cheveux noirs d’ébènes mi-longs, en bataille, et surmonté par un chapeau haut-de-forme noir. Quelque mèches venait devant ses yeux ou s’accrochaient à ses lèvres pâles et gonflées et beaucoup trop tentantes pour des lèvres. Quand il souriait, ce qui était rare, deux pommettes faisaient leur apparition, et il n’en devenait que plus adorable. Mais dans ce sourire si rare qui ne contaminait jamais ses yeux, se cachaient maintes promesses, plus terribles et mortelles les unes que les autres…
Je dis « il » mais après tout, je n’en sais rien. Il ne ressemble pas plus à une homme qu’à une femme... Son corps ne peut nous éclairez sur la question d’avantage que son visage car il est en permanence caché par des chemises amples et des jeans larges. Ce que je remarqua très vite, c’était les cicatrices qui recouvraient ses bras ou ses mains. Des fines lignes droites, plus roses que sa peau d’albâtre, qui recouvrait le peu de chaire que j’avais l’occasion de voir. Je ne su jamais ce qu’il avait fait, mais ce qui me faisait le plus peur, c’est que certaines paraissaient plus récente que d’autres. Ce qui lui avait fait ça continuait. Et je ne saurais sans doute jamais de quoi il retournait. Il avait des mains fines malgré les cicatrices. De belles mains. Ses ongles étaient coupés courts. Il portait une bague à la main gauche, je m’en souviens très bien. Une bague en argent je crois, banale, sans rien d’apparent. Mais il la portait tout le temps. Son collier aussi ne le quittait jamais. Un pendentif tribal pendait le long d’une chaine argentée. Quitte à parler de ses bijoux, parlons de ses boucles d’oreilles. Une au cartilage, un petit tribal également, et une au lobe, un anneau. Il aimait la simplicité. Il ne cherchait pas vraiment à ce faire remarquer, et pourtant on ne voyait que lui. Lui et sa démarche féline. Lui et ses yeux qui ne souriaient jamais en même temps que ses lèvres. Anouchka.
Description morale : C’est le calme à l’état pur, la nonchalance et le dédain réunis. Il est froid comme de la pierre et ne se soucie de rien si ce n’est de sa propre vie. Tous ses gestes respirent l’aristocratie. Il n’a rien de naturel, tout était calculé au mot près. Mais je m’en fichais de tout ça. Parce que ce qu’il me disait, même si ce n’était que des mensonges habiles, c’était ce que je voulais entendre.
Quand il me souriait, mon visage s’éclairait. Il ne faisait rien pour les autres s’il ne pouvait un tirer un quelconque bénéfice. Je le savais depuis le début, et pourtant j’ai continué. Continué à chercher autre chose que le vice en lui, autre chose que la haine de tout. Et je n’ai jamais rien trouvé d’autre. Il haïssait tout le monde. C’était son plus grand défaut, parce qu’est ce qui est plus proche de la haine, que l’amour ? J’ai essayer de le coincer à son propre jeu, qu’il me haïsse plus que les autres pour enfin m’aimer, je n’ai eu en retour que la même indifférence que tout le monde. Il fait mine de s’intéresser, t’invite à parler, à tout lui raconter, mais en fait, il n’en à absolument rien à faire. Et pourtant il écoute, patiemment. Il est d’une patience à toute épreuve. Et d’un calme inflexible. Pourtant, une parole, un mot de trop peuvent le faire entrer dans une rage folle et destructrice. Il est le calme avant la tempête. Une tempête qui a une peur bleue de la mort. Il s’accroche à la vie comme un noyé désespéré qui se cramponne à une bouée de sauvetage.
Il est l’union des contraires, aussi venimeux que doux. Je l’avais deviné avec le temps, chaque caresse venant de lui est une menace, sa proximité, une épée de Damoclès. Il était fourbe, vile, et gracieux en tout point. L’exemple même de la contradiction. Il n’était rien de comparable. Meurtrier. Et pourtant, si doux, tellement aimant. Il pouvait, à de rares occasions et pour de rares privilégiés, se montrer gentil. Ou ce qui pouvait se faire passer pour de la gentillesse. Vous l’aurez comprit, il n’avait en apparence aucune part d’huménité, et pourtant, je suis sûre qu’au fond, il y avait quelque chose.
IV. Précisions supplémentaires:
Style de combat : Il se bat surtout à l’instinct. Et ça se voit. Il se déplace selon les sons, selon sa propre perception du combat, et souvent, ça lui réussit. Ce qu’il aime, c’est voir le sang des autres couler, ça change de voir le sien je suppose. Je l’ai surtout vu utilisé des armes blanches, des poignards. Il dit que c’est beaucoup plus précis et plus pratique quand on est au corps à corps, le tout c’est de savoir le manier. Il est habile pour embrouillé son adversaire tant ses mouvements sont souples et nombreux. Et il garde ses yeux dans ceux de l’autre, et dieu lui même sait que c’est néfaste et déconcentrant. Il n’est cependant pas infaillible, personne ne l’est, et une seconde de distraction suffit à pouvoir lui porter un coup.
Talents particuliers : Son caractère androgyne lui donne un charme attractif, il est doué pour obtenir ce qu’il veut. Sinon, il est juste très doué pour refroidir l’ambiance en un mot ou perturbé une personne jusque dans son sommeil. Et il sait très bien dessiner. En dehors des deal, c’est ainsi qu’il se fait un peu d’argent.
Signes particuliers : Je crois l’avoir assez précisé : Il est androgyne. Sinon, son collier et sa bague ne le quittent jamais. Il a toujours une cigarette à la bouche, et parle un langage assez soutenu. Ses vêtements son aristocratiques mais originaux (une chemise, un veston, un monocle, un chapeau et un JEAN ?) |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Anouchka Van Police (Dealer) 29.09.08 7:07 | |
| V. Histoire: Il est né en hiver, le 21 Ventôse. C’est sans doute cela qui lui donne son caractère froid comme la pierre. Ses parents, il s’en rappelle à peine, et pour lui, c’est déjà trop. Comment expliquer le fait que ceux qu’il appelle ses « géniteurs » l’ai laissé pour mort avant de s’enfuir de Sécaria il y a plus d’une dizaine d’années ? Un soir, que nous étions adossés au mur d’une ruelle tranquille, il me raconta. J’avais cru tout le temps qu’il avait oublier une partie de sa vie, mais il ne faisait que l’occulter durablement, et je comprends maintenant pourquoi.
Il a passé son enfance entre les coups de son drogué de père et les larmes de sa mère. Il était déjà à l’écart à dix ans, âge auquel il ressemblait plus à une fille qu’à un jeune garçon, malgré les coupes de cheveux courtes et les vêtements masculins. Sa mère s’en moquait, mais son père, lui, n’acceptait pas cette différence. Et il le punissait en conséquence. Il n’avait pas d’ami, s’ancrant dans une solitude qu’il apprit à aimer. Observer les autres était distrayant, et analyser leur comportement pour mieux le comprendre, amusant. Tout le monde a ses petites folies. Sa mère, il la trouvait merveilleuse. Elle était dominée par son époux, mais elle lui donnait tout l’amour dont il avait besoin. A savoir, très peu, puisqu’il n’avait jamais éprouver le besoin de recevoir de l’affection. Les moments intimes entre eux deux se résumaient aux contes qu’elle lui racontait tous les soirs. Des contes magiques, où les gentils battent les méchants, où des humes ouvrent des voiles pour en tirer de la magie, où il existe derrière une immense barrière noire, des extra-tyrestres dangereux. En bref, des contes et des légendes qu’il considérait comme à dormir debout. Mais ils étaient sa part de rêve dans un monde ou le père tape la mère. Elle lui apprenait des valeurs, lui répétait souvent qu’il devait se distinguer des autres, être attentif à l’école, parler correctement. Que la parole, s’il savait la dominer, serait son meilleur atout dans la vie. Son père était un drogué de la pire espèce qui aurait vendu son fils et sa femme contre sa dose. Il frappait l’un comme l’autre, si bien qu’Anouchka devait avoir recourt au maquillage pour cacher les bleus qui le recouvrait. Et un jour, son père frappa plus fort que les autres fois.
FLASH BACK
Le petit garçon avait soif, il se leva de sa chaise et sortit de sa chambre. Il marchait doucement, essayant de faire le moins de bruit possible. Il entendait déjà le ronflement de son père. Avec de la chance, il ne se réveillerait pas. Ouvrant une bouteille d’eau potable, il bu directement au goulot. Il reposa la bouteille et fit demi tour, malheureusement pour lui, il n’avait pas entendu son père se lever.
« Qu’est ce que tu fais là ?!! -Je venais juste me chercher à boire… -T’as d’mander la permission au moins ? -Mais père, vous dormiez. »
Son père n’attendit pas la réponse. Le poing cogna, la main claqua. Il se saisi de la bouteille d’eau, tapa encore. Puis d’une chaise qu’il fracassa sur le dos du petit qui était déjà à terre. Et il continua, donnant des coups de pieds dans le petit corps inerte. Un hurlement, sa femme vient de rentrer. Il s’arrête, l’empoigne par les cheveux, et la tire hors de la maison.
Le lendemain, le gamin de 11 ans ouvrit les yeux. Sa tête lui faisait mal, et sa lèvre étaient gonflée. Il essaya de se relever, du s’accrocher à la table pour y arriver. Il trouva de l’eau qu’il versa sur ses plaies. Le sang se liquéfia et recommença à couler. Il voulait que ça s’arrête… Il fallait que ça s’arrête. Pour se protéger de la réalité, il se propulsa dans un conte que lui avait raconter sa mère. Un conte où un homme levait le voile de la magie, et où le flux le guérissait. Anouchka se sentit bizarre, une douce chaleur envahit son corps, il regarda son sang qui s’éclaircissait jusqu’à devenir transparent. Il avait peur et ne comprenait pas, mais après quelque minutes de panique, il se sentit apaisé. Il n’avait plus mal. Il se laissa glisser le long d’un mur et ferma les yeux. Il n’avait plus mal… C’était tellement bon de ne plus rien sentir. Un sourire s’étira le long de ses lèvres contusionnées. Mais il n’avait plus mal, c’était l’essentiel.
Fin de Flash Back.
Après cela, il comprit que les contes de sa mère n’avait rien de fantastique, et plusieurs fois il réitéra l’expérience. Jusqu’à en comprendre le véritable fonctionnement, jusqu’à savoir se dominer. Jusqu’à dominer SA magie. Il comprit que les extra-tyrestres existaient vraiment, que la barrière noire dont parlait sa mère étaient les pylônes. Il apprit à métriser sa magie, il repéra vite les effets secondaires dérangeants mais surtout les possibilité que cette pratique pourrait ouvrir. Personne ne s’était soucier de sa disparition, il était tellement transparent pour tout le monde. Personne ne vint toquer à sa porte, et il ne sortait de chez lui que pour acheter un peu à manger avec l’argent qui était rester dans les diverses cachettes de la maison. Il continua ainsi deux ans, mais il fut un jour où il ne resta plus d’argent du tout chez lui, et où il du mettre son plan à exécution.
Il devint dealer, marchandant, dominant sa magie et son commerce, décidant de ses cibles. Il allait vers les gens, et les gens revenaient. Il commença par échanger ses drogues contre de la nourriture, des vêtements ou des cigarettes, avant de commencer à demander de l’argent. Il continuait de dormir dans la maison de ses géniteurs, sont ancienne maison, là où il avait été abandonner, purement et simplement.
Puis, vint un temps où il se lassa du simple deal de drogue. Il voulait vivre une vraie vie, et pas seulement rester dans l’ombre. Il avait seize ans à l’époque. C’est l’âge auquel on touche à tout. Aux filles surtout. Mais très vite il se lassa d’elles aussi. Aux hommes alors. Puis aux deux. Il se faisait hébergé chez ses proies, ses conquêtes d’un soir ou d’une semaine. Il laissa sa maison à l’abandon.
Et comme toujours, il se lassa, fini par accouplé les deux modes de vie qu’il connaissait. Il continua ses deal tout en s’amusant. Il n’avait pas besoin de grand chose, alors il entassait l’argent qu’il gagnait. Il finit par changé d’endroit, changé de clients et se rendit aux abords du centre de Sécaria. Il troqua ses chemises sales contres des chemises bien coupées, mais garda ses jeans. Il s’acheta un chapeau haut-de-forme et un monocle cerclé d’argent. Ses manies aristocratiques avaient repris le dessus. C’est ainsi que je le rencontrai.
Je l’avais remarqué depuis un moment déjà, assit au bar, à fixer les gens. Il ressortait souvent accompagné et j’en étais offensée. J’étais riche, j’étais belle, et j’avais sale caractère. Je ne supportais pas qu’il reparte avec des filles de classe sociale moyenne plutôt qu’avec moi. Et un jour il est venu vers moi comme s’il me connaissait depuis toujours, avec un sourire charmeur. Il me tendit son bras, et m’entraina plus loin. Il me dit qu’il avait reconnu en moi une héroïnomane, et il avait raison.
Après ça, je le vis tous les jours, il restait auprès de moi pour ma dose quotidienne et ne repartais plus avec d’autre filles. Et chaque jour je l’aimais un peu plus. Il dormait parfois chez moi, m’embrassait aussi, de temps en temps, jamais plus. Je ne savais pas qui il était et je voyais bien qu’il n’avait pas spécialement envie de rester à mes côtés. Mais je le payais bien, alors il restait. Je l’ai vu perdre son calme une seule fois.
FLASH BACK
« J’aimerais savoir de quoi tu as peur… » « Je n’ai peur de rien. » « Tout le monde à peur de quelque chose ! » « Pas moi. »
Cela faisait une heure qu’on discutait, allongés dans mon lit. Il me contait un peu de sa vie, et au fur et à mesure, je me rendis compte que pas une fois il n’avait flanché, pas une fois il n’avait trembler. Etait ce possible ? Que quelqu’un n’eut peur de rien ? Non, il devait bien y avoir quelque chose, une phobie quelconque, peut importe ! Je triturais mes méninges afin de trouver, rien ne venait, je lui citais toutes les phobies que je connaissais, aucune ne lui correspondait. Je m’énervai.
« Mais aller ! Dis moi quoi ! T’as forcément peur de quelque chose !! C’est énervant quelqu’un comme toi tu sais ! »
Il se borna à sourire, je fulminais, comment osait il ! Un flot de paroles me sortit de la bouche, et son regard mauvais se figea en une grimace.
« Plait-il ? » « J’ai dis que plus je t’aimais, plus tu devenais froid avec moi !! »
Je ne compris pas vraiment sa réaction, il se leva, s’énerva, lui qui n’était pas du genre colérique, je ne parviendrais pas à le calmer, c’était une chose dont j’étais certaine. Il jeta mes livres à terre, tapa dans les murs. Soudain, il se calma et commença à trembler. C’est là que je compris.
Il avait peur d’une chose, une seule, l’amour. Il ne m’aimait pas, et ne m’aimerait jamais, et il ne désirait pour rien au monde être aimé… Au fond, c’était vraiment quelqu’un d’étrange. Il se releva, sa fureur et sa peur ancrée à nouveau au fond de ses entrailles, et se rallongea sur le lit comme si rien ne s’était passer. Il me regarda, ses pupilles plus foncées que d’habitude m’obligèrent à venir m’allonger à mon tour. Comment s’y prenait il pour me dominer ainsi ?
« Me trouverais tu idiot si je te disais n’avoir peur de rien excepté de la mort ? » « Et de l’amour… »
Je retenais mes larmes, je m’étais attachée à lui au-delà de mes droits. Il avait le pouvoir sur moi, il me dominait.
« Je ne sais point ce qu’est l’amour. »
Sur ce, il se leva du lit, et partit de chez moi. J’attendis d’entendre la porte claqué avant de pleurer sérieusement. Il était ignoble. Après quelque heures, je réussis à m’endormir.
Fin du flash back.
Après ça, je le vis moins souvent, puis presque plus, jusqu’au jour où il réapparu dans ma vie comme une fleur et me demanda de le suivre. Il me donna une dose, et c’est ce jour là qu’il me raconta son histoire. Depuis ce jour là, je ne sais pas tellement ce qui c’est passer. Tout me semble lointain et froid. Je ne me souviens plus de rien après qu’il ai fini son histoire, j’ai l’impression d’être dans cette ruelle depuis des jours. J’ai froid, c’est tout ce que je sais. Il m’a raconter son histoire, et j’ai l’impression que je l’ai payé cher.
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| | | Seel - Très surfait - PATATE royale avariée
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| Sujet: Re: Anouchka Van Police (Dealer) 30.09.08 13:50 | |
| Wouelcome ! Et bienvenue ma poule !
Fiche validée !! |
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| Sujet: Re: Anouchka Van Police (Dealer) | |
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| | | | Anouchka Van Police (Dealer) | |
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