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| Auteur | Message |
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Invité Invité
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| Sujet: La Daje 21.12.08 15:27 | |
| I. Identité:
Nom : Vargitimmen Prénom : Aleister Surnom : La Daje (Prononcer 'Dayé'), M'sieur Barbelé (uniquement lui-même.) Sexe : Mâle Age : 60, dans ces eaux-là. Race : Versatilis Idéologie : Etranger. Métier : Bouquiniste/Antiquaire
II. Conscience du monde et Magie:
Conscience : Initié. (a quoi, on sdemande.) Source : Déchirer le.. le pas grand chose Technique : aucune Spécialisation : Donc, comme précisé plus bas, Aleister n'a *aucun* pouvoir. d'aucune sorte. Pauvre chou.
III. Descriptions:
Description physique : Son physique, il dépend des époques. Dans sa prime jeunesse (haha.), c'était ce genre de mec crade qui bosse dans les recoins sombres. Celui qui te suis un peu trop longtemps du regard et que tu fais pas chier, si t'es quelqu'un de bonne famille. Qu'a aucun pouvoir et aucune vraie terreur, mais qu'est assez ombrageux et fidèle au décor pour s'approprier la menace du tout qu'il forme avec la masse de saloperies qu'on trouve du mauvais côté des rails d'un train, et la projeter comme un écran autour de lui. De la suie incrustée à sa peau comme des tatouages tribaux façon coupures et dégâts matériels, des cheveux gras d'une couleur plutôt indéfinissable. Ca a changé, depuis. De cette sale époque, il a gardé les mains calleuses, la maigreur malnourrie. Les rides, aussi, les jolies p'tites rides qui commencent à sillonner son visage. Ca lui donne un air de requin que tout, tout autour de lui tend à renforcer : les lunettes, les lèvres fines, l'air gelé, les cheveux trop longs et trop blonds. Le cadre, même le cadre, avec des épées de collection et des vieilleries menaçantes de savoir. Trente cinq ans, quelque chose comme ça, et aigu comme un pic à glace. La revanche à quitté ses yeux flotteux, au profit d'un narcissisme conséquent. Il est presque trop typé pour être beau, du moins pour la moyenne des gens. Mais aussi trop bien vêtu, avec des doigts trop tactiles, un nez fichuement trop pointu, pour ne pas puer d'un charisme corrosif, genre coup de tr.. de fouet. Sa voix a toujours un grand, grand calme, appuyant ses pas de corbeau, atone, indulgente. Daje s'agite dans l'air avec lenteur, papillonne, offre au regard de beaux livres sur l'écritoire de ses mains maigres. Il est un peu cavalier. Mais toujours aimable.
Description morale : L'inverse. L'inverse de tout ce qu'il laisse suer de lui. Daje est un horrible monstre. Bien heureusement, il est aussi emprunt d'un lunatisme effrayant. Ce traît de caractère lui offre une royale sérénité (vous n'avez pas vu son sous-sol et les reliques de mobilier précieux qui jonche les dalles couvertes de sciure. C'est pour ca.), une amabilité sans faille. Professionnel, Aleister, distingué, intéressé. Son narcissisme est improbablement affirmé. Il aime, il adore, il jouit ce qu'il est devenu. Une merveilleuse réussite sociale. Une superbe enseigne. Un magnifique aristocrate. Encore plus poudré que les vrais. Mais, il est lunatique. (Je l'ai déjà dis ?) Oui, oui, lunatique. Il ne tient pas en place, il vous prend cet objet des mains et il est très, très tenté de vous passer celui-là à travers le corps. C'est palpable, juste un instant.. Et puis les clients se disent qu'ils ont rêvés, et, ah, oui c'est exactement ca que je cherchais, qu'est-ce que vous êtes efficace monsieur Vargitimmen, merci, merci beaucoup ! Avec ses p'tits potes en bas, c'est plus la même chose. De libraire distingué, il devient sectateur noir, houspille sa "foule", brandit ses armes, jette de l'huile sur le feu couvant dans le coeur de ses... De ces gens qui. Qui qui-.. Quelles personnes insignifiantes. Daje ne va jamais au bout de ses haranges, s'éssouffle avant, refuse et.. Voila c'est fini, c'est un libraire à nouveau, et certainement pas une menace, et la société n'arrive pas à être pourrie de l'intérieur par cette gangrenne de pacotille. C'est d'ailleurs certainement pour ca qu'il est encore en vie, ce petit-là. Accessoirement, il adoooore les armes. Oh voui. Parce que si vous étiez comme lui, un putain de versatilis sans aucun putain de pouvoir, vous adoreriez les armes aussi. Revolvers, mousquets antiques, saloperies à feu, vieilles épées, bâton de guerre.. Il est plus compétant dans leur lustrage que dans leur utilisation, mais, mais, il sait tirer. Si on le laisse se concentrer pour viser. D'ordinaire, il a pas besoin. Sa présence sévère fait le ménage avant la poudre à canon. Ca vaut mieux, hein.
IV. Précisions supplémentaires:
Style de combat : Arme à feu. Regard noir. Talents particuliers : Regard noir. Signes particuliers :...Regard noir.
V. Histoire:
Dernière édition par Daje (Monsieur Barbelay) le 22.12.08 10:14, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
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| Sujet: Re: La Daje 05.01.09 2:26 | |
| Histoire :
Humpf. (C'est le bruit d'une cigarette sur laquelle on tire, un souffle confiné, chargé de fumée.) Ainsi, vous voulez connaître mon histoire. Magnifique. Avez-vous payé pour ça ? combien allez-vous gagner ? Je veux cinquante pour-cent. Oui, cela sera le prix de votre viol d'intimité. Comment ça ? Mais à partir du moment où vous m'avez posé cette question, nous avions déjà un contrat. Il n'est plus question de reculer, mon ami. Venez, prenez place. Trouvez vous le fauteuil confortable ? Le vin doux ?
Bien. Commençons.
Si vous êtes ici, vous savez déjà qui je suis. vous n'êtes pas là pour interroger monsieur Vargitimmen, l'antiquaire du grand Axe Nord-Sud. Pas vrai ? Vous et votre horrible petite bande de fouineurs pensez que je vais avaler ça. Vous lavez vos cheveux avec quel cosmétique ? Vous avez des pellicules. Hum. Non, non. vous vous adressez à la Daje, directement. L'enervé Monsieur bouquin.. Isn't it ?
Well. Où en étais-je.
Taisez-vous. Bien, mon enfance. Taisez-vous, j'ai dis. Non, cela ne m'intéresse pas que de vous raconter mon enfance. Ainsi -silence- vous ne saurez pas que je jouais avec de petites poupées à votre effigie, vous Humes, quand je ne vous connaissais encore même pas. VOUS M'AVEZ EXTORQUE CETTE INFORMATION, ESPECE DE SALE... Je ne vous l'ai pas dis, pas vrai ? Reprenons.
Vous êtes pâle, reprenez donc de ce délicieux Croquejarrets. Il semblerait que votre supérieur ne vous ai pas bien parlé du gentil antiquaire.. J'suis arrivé sur ce monde trèèès jeune. Vous savez quelle est l'espérance de vie des Versatilis ? Eh bien, j'étais très jeune, selon nous-mêmes. Il n'y avait pas encore ces.. Horreurs, ces pylônes. ils sont arrivés quasiment juste dans mon dos. Me faisant fuir vers la ville. J'étais jeune et sale. Encore plus quand je suis tombé dans ce fichu bac de lisier. vous avez déjà eu de la crotte de cochon dans la bouche ?
Un cheminot a pris pitié de moi. Il m'a fichu dans un autre bac comme un mauvais chat que l'on veut laver, m'a frotté, et m'a filé du pain. Il m'a appelé ptit gars et je l'ai détesté dès l'instant où il a révélé sa bouche poisseuse et ses chicots rongés de pauvreté. Mais j'étais pas venu pour lui planter mes doigts dans le ventre. Non.. J'avais besoin, vous savez.. D'une couverture. Sociale. j'avais vu des lumières magnifiques et je voulais être de celles-là.
Vous avez déjà observé un chaton qui a vu un lézard ? Il s'abat au sol, peu important s'il est sale, il se fond dans le décor, et patiente, patiente.. jusqu'à sauter sur sa proie. D'un coup sec. Comme ça. Oh, excusez-moi.. Tenez, mon mouchoir.. Seigneur, cela saigne beaucoup, une arcade. Désolé, vraiment.. Eh bien -merci-, j'ai fait exactement la même chose. On m'a engagé comme cheminot, et j'ai vécu les mains dans la suie, le charbon, et je suis devenu moi même une allégorie du travail au noir vraiment, vraiment noir.
Et puis, héhé.. Je n'étais pas tout blanc. Sans jeu de mot déplacé. Je comptais les cargaisons et m'arrangeais pour qu'il y ai toujours quelques bagues ou quelques babioles en trop. Pas comptées. Que je prétendais cassées. J'avais une cache et j'les entreposais. Joli trésor. Oh, au départ, cela ne valait pas grand chose.
Savez vous à quel point notre race est chanceuse ? Non contente d'être la plus évoluée de toutes, je veux dire. Eh bien, les opportunités. J'ai un soir découvert un bouquin racorni, vieux et jaune, et à ce moment précis, tous mes ancêtres mentaux et tout mon héritage Versatilis me hurlèrent "prend le ! Prend leee ! Ce vieux bidule vaut une fortune !". Il n'était nul part sur le manifeste. Ou peut-être englobé dans le "lot de vieux livres sans valeur", oui..
A ce moment-là, j'étais déjà beaucoup plus vieux. Le travail avait arraché la peau de mes mains et les avait remplacés par des gants de cuir. Regardez, il me reste des cicatrices. Ça, c'est un élévateur à bielle qui m'est retombé dessus. Cette morsure, là.. Aaah, non, excusez-moi, c'est Theresa, ça. Elle m'en voudrait de la considérer comme un accident de travail. je veux dire.. M'en aurait voulu. hum.
Et j'ai donc vendu cette trouvaille. Ah, attendez, j'ai oublié un morceau. Donc mes mains, oui. Je me suis lavé. J'ai redécouvert mes cheveux, qui étaient jusqu'alors noir suie, redécouvert mes belles mains qui étaient pas plus belles et ai acheté un costume pas trop miteux avec le maigre salaire, qui faisait des poches rondes à mon pantalon de garçonnet attardé. Beau, propre, j'me suis fais passer pour une particulier et j'suis devenu riche. Plus encore que je ne l'avais prédit.
Et comme vous voyez, j'ai honoré ma trouvaille ! En lui faisant plein d'autels -vous appelez ça des bibliothèques, pas vrai.-, en couvrant.. Enfin, en claquant deux allonges à mon cheminot de faux-père et m'installant dans cette boutique. Après un chouette tour de passe-passe cliquetant pour avoir des papiers.
Aleister Vargitimmen, enchanté.
Depuis, huum.. J'ai accru ma clientèle.. Mon cercle d'amis.. Je vais prendre le thé avec des gens, est-ce que vous imaginez ? Non, vous n'imaginez pas, vous êtes né avec un sachet de thé dans la bouche, je l'sais bien. Suffit de voir cette horrible casquette de journaliste à carreaux pour savoir que votre sang en est en grande partie composé, de THÉ !!
(D'ailleurs, attestent mon mouchoir et mes papilles, vous avez un sang dégueulasse. Excusez-moi du peu.)
Vous voyez, la nature m'a affublé d'une tare. Elle me teste. Elle sait que je vais la vaincre. mais elle me teste tout de même, parce que, la nature est une garce. Je suis sûr que vous autres Humes vous dites ça à chaque fois que vous vous croisez dans un miroir ! hihi. Je ne suis pas capable de faire des étincelles avec moi-même. La magie, ça, vous ne connaissez pas. Moi non plus, et ça m'attriste beaucoup. Vraiment, oui.. Alors j'ai trouvé de nouvelles passions, si je ne peux pas déchirer ce putain de voile ! Par exemple.. Les armes à feu. J'ai une collection... Hummr, que beaucoup m'envieraient. Et, vous avez vu ces pertuisanes sur le mur ? Eh bien je sais m'en servir ! hihi. Vous voyez, comme c'est lourd et rutilant.. Cette arme est une déclinaison de la hallebarde. avec néanmoins moins de hache et plus de lance. Et ce crochet, là, c'est pour que le corps ne se dégage pas si facilement.
Vous savez, finalement.. cinquante pour-cent.. gardez-les. Le fait que vous sachiez tant de choses sur moi, à présent, mérite mieux. Humpf.
Voila.. Vous sentez ? Le crochet. Il empêche de se débattre. Efficace, non ? Cela fait un dévidé de tripes sublime. Décalez vous, s'il vous plaît.. J'ai installé un tapis noir ici exprès pour ne pas tâcher de sang mon beau parquet.
Eh bien.. Je suppose que notre entretin est fini. Hihi. |
| | | Seel - Très surfait - PATATE royale avariée
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| Sujet: Re: La Daje 07.01.09 17:15 | |
| J'adore ton histoire ! Bienvenue officiellement et validé ! |
| | | Caleb Mancuso - Attachiant de service - Punching-ball adoré!
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| Sujet: Re: La Daje 07.01.09 17:35 | |
| Seel qui adore une histoire qui finit sur un pauvre type éventré par une hallebarde... je être stupéfait...
Bienvenue officiellement quand même à Monsieur Multinom, que mon message ne soit pas 100% flood. ^^ |
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| Sujet: Re: La Daje | |
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