Le cirque débarque en ville, çà y est, Sécaria est sa nouvelle résidence.

Au fil des jours les chapiteaux se sont construits dans le terrain où ils ont décidé d'élire domicile. Chacun doit y mettre du sien pour que puisse commencer leur vie en ce lieu. Après deux ou trois jours de travaux la vie qui foisonnait en ces lieux changea de visage, on se préparait au grand jour, on mettait au point les derniers détails avant que la scène ne s'illumine. Mais avant que la lumière ne put s'allumer il fallait que les gens apprennent l'existence de ce petit monde à part.

Une petite silhouette, un léger trou dans la foule, une tache de couleur au milieu du grand axe.
Des cheveux blond presque trop délavé se faufilaient entre les épaules des gens en tenta d'apercevoir une surface plane où placarder les feuilles de papiers logées sous son bras. C'est en arrivant en ville que la jeune fille ici présente avait découvert la gare, lieu incontournable pour tout nouvel arrivant en ville, cette place bondée lui était revenue en mémoire comme un lieu "stratégique" pour ce genre de travail. Son devoir du jour était de faire savoir aux gens, elle se trouvait perdu au milieu d'un des grands axes menant à la Gare Centrale. Le problème étant de réussir à sortir de cette cohue mais, ne faisait même pas le taille "moyenne" peu de gens la remarquaient et elle se retrouvait donc bien embêtée. Trop faible que pour imposer sa ridicule carrure elle fut un peu emportée par la foule qui s'élançait et dansait dans la rue.

Heureusement beaucoup des gens de cette mêlée se dirigeaient vers la gare et c'est, un peu étourdie et perdue qu'elle se retrouva sur cette place aux passages continuels et incessants. Bien que cet endroit soit tout aussi fréquenté que le précédent, l'espace large offert par le croisement des grands axes dispersait un peu la foule par endroits. La poupée de porcelaine qu’elle était se recycla en petite bricoleuse couleur fantaisie et cherchait où placarder les affiches coincées sous son bras.
Les vitres du bâtiment de la gare, un réverbère là au coin, tout est possible mais il faut que ce soit visible pour tous.
La petite rêvait déjà à cette scène qu’elle adorait, revivant les répétitions mais avec un public, voir les visage monotones commencer à rire et sourire. C’est cette joie là qui rendait tout si magique. Simple lubie de son esprit, quelque peu enfantin ? Quelques instants plus tard elle avait accompli sa mission, tout du moins dans ce petit morceaux de ville. Seulement lorsque qu’on passe son temps à flâner et rendre une petite visite à son imaginaire, comme elle peut si bien le faire, on se retrouve parfois face à la réalité comme à un mur au fond d’un cul-de-sac. Problématique non ?

Le dit cul-de-sac, ici, est la grande place devant la gare et le mur, quand à lui, est en fait la multitude de rues qui s’y regroupe. Le problème : par où est-elle arrivée ?
Il ne faut pas trop lui en vouloir, il faut dire que la petite poupée frêle qu’elle est ne pouvait pas voir beaucoup plus loin que le bout de son nez lorsqu’elle était emportée par les innombrables visages inconnus qui constituent une foule hûme. Perdue au beau milieu de cette ville totalement étrangère elle se sent encore plus insignifiante et vulnérable qu’une cocotte en papier.

Premièrement Ang n'était pas du tout habituée au "Mademoiselle" elle mit un temps à savoir que le papillon, en vol stationnaire, lui adressait bel et bien la parole à elle.

C'est toujours un peu frustrant, quand on galère de voir les autres réussir du premier coup... mais au moins ca permet de se rendre compte que la tâche, même ardue n'est pas impossible.
Ang inspira profondément pour se donner un peu de courage puis en expirant, sans vraiment faire attention lâcha un petit piaillement d'oisillon. Ses yeux s'écarquillèrent un instant, surprise par ce son non prémédité, puis se secoua le plumage pour se reprendre.

On allait réessayer.
Et si l'essai s'avérait à nouveau infructueux il faudra passer au plan "B". C'est-à-dire recourir aux méthodes traditionnelles chez les jeûne volatiles en devenir, à savoir: sauter dans le vide... et risquer de s'écraser piteusement au sol vu que dans ce cas-ci il n'y a pas de "maman" pour repêcher la boule de plume avant qu'elle ne touche le sol. Quitte ou Double.
L'idée de s'aplatir au sol n'était pas de plus encourageantes. Enfin si ca l'encourageait à vraiment s'y mettre à fond cette fois, encore plus que la fois précédente.

Euh… Je vais essayer en tout cas…

L’acrobate se campa sur petites « mimines » d’oisillon se préparant à étendre les ailes tandis que dans sa tête une voix l’encourageait. Aller Ang ! Tu passe tes journée à jouer la funambule pour faire plaisir aux gens et tu saurai pas te servir de tes propres ailes !? Imagine-toi les fois où tu t’essaie au trapèze et que pendant un instant tu n’a plus d’attaches. Aller quoi !
Elle revoyait certaines images, se remémorait certaines sensations pour tenter de se mettre dans le bain. Tenter de s’imaginer ce qu’elle devrait faire pour y arriver. Après un petit moment elle s’élance le plus vite qu’elle peut en battant à nouveau des ailes comme lorsqu’un engin se lance sur la piste pour décoller. Elle se met à battre des ailes aussi vite qu’elle peut en fermant instinctivement les yeux, il s’agit ici d’instinct hume et non oiseau, par contre.

Elle se détache du sol un instant, c’est le moment fatidique, va-t-elle retomber ? Ou non ?

[A toi le soin de décider je m'apadterai j'ai des idées pour le oui et le non donc j'ai envie de m'en remettre à toi!]

Lullaby fixa attentivement la seconde tentative du poussin pour soulever son petit corps du sol. C'est ainsi qu'elle la vit s'en éloigner tout doucement, de plus en plus.

La jeune femme/Papillon l'encouragea mentalement, sentant les efforts de la petite créature pour parvenir à prendre son envol.

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[Je n'en écris pas plus, puisque tu as tes idées à toi pour la suite des choses ! Mais sinon je peux toujours éditer U_U]

Dans ces grands efforts pour soulever sa masse, bien que minuscule, du sol, Ang avait plissé ses yeux et s'attendait presque immédiatemment à retomber.
Ses petites ailes en plumes claires brassaient frénétiquement les airs pour arriver au but final, voler. Bien qu'énormément concentrée sur ce qu'elle tentait de faire, elle entendait le papillon l'encourager. Ses petites pates décollèrent lentement du sol et se ramenèrent contre son petit corps après un instant d'hésitation. A tout instant elle s'attendait à sentir le sol l'attirer à nouveau et s'y applatir lamentablement une nouvelle fois. Mais chaque seconde où elle ne le sentait pas encore la heuter lui donnait plus de force pour continuer de battre des ailes. Le plus frustrant lors d'un echec c'est la proximité de la réussite, et c'est çà qui nous force à puiser dans nos derniers espoir lorsqu'on apperçoit l'arriver.
Ici chaque seconde de plus passé sans toucher le sol forçait Ang à battre plus fort encore de ses toutes petites ailes. Jusqu'à ce qu'elle rouvre ses yeux verts d'oisillon et voir qu'elle s'était considéreblement éloignée du sol. Elle qui pensait être restée à moins de dix centimètres se trouvait presqu'à un demi mètre du sol, ce qui semblait beaucoup plus grand vu sa taille actuelle. Enthousiasmée par ce qui lui semblait être un exploit elle se dirigea vers Lullaby et faillit lui foncer dedans à cause de son manque d'habitude, elle avait encore un peu de mal à manoeuvrer. Frôlant l'aile rose du papillon de ses propres plumes elle la dépassa largement avec un pioutement de joie.

J'ai réussit!

Pour Ang, si Lullaby n'avait pas été là pour l'aider elle n'y serait surement pas arrivée aussi rapidement c'était certain. Dans son entrain Ang volletait d'un endroit à un autre en essayant tant bien que mal de contrôler ses mouvements aériens. Elle avait, pour l'instant, un vol assez déséquilibré et des virages soit trop serrés, soit trop larges mais s'y ferait sûrement petit à petit.

(c'est court désolée)

Les chevaux ne savent pas encore coordonner leurs sabots, les oisillons ne contrôlent pas leurs virages, les hûmes se demande ce qui se passe dans leur plus simple appareil et toutes sortes de cris bestiaux se mélangent aux questionnement personnels dans un brouhaha incessant.

Pour sûr, c'est pas le genre de ménagerie qu'on peut voir courament, même pas au zoo.

Lullaby venait déchapper de justesse à un cheval à la démarche plus que désordonnée tandis que Ang tenatit tant bien que mal de se tenir en vol stable au lieux de virer à droite à gauche. Chose difficile à en juger par le résultat obtenu.

The pink Butterfly a écrit:

Dites-moi, demoiselle, vous étiez bien à la recherche d'une aide avant que cette étrange évènement ne se produise, n'est-ce pas ?

Le poussin s'arrêta en trombe sur une des affiches du cirque, tombée en vrac sur le sol, et regarda à son tour la jeune femme papillon.

Je pense que nous devrions vous ramener, peut-être trouverons nous quelques explications à ce phénomènes en chemin. Et puis.... Je dois avouer que vous piquez ma curiosité.

Lullaby se tut un instant, cherchant ses mots. Ce qui, elle devait bien se l'avouer, ne lui arrivait jamais.

Je... Je suis d'ordinaire d'un naturel plutôt... solitaire et pourtant je vous ai vu dans cette foule.

La première remarque, pertinente il faut l'avouer, de l'insecte ailé rappela à Ang tout l'embarras qu'elle renssentait quelques minutes avant. Retourner au Cirque Sïan? Mais évidemment que ce serait mieux mais comment faire, elle s'était irrémédiablement perdue dans la foule et ne savait même pas quelle direction emprunter pour rentrer "chez elle".

Pas besoin de "mademoiselle", j'y suis pas trop habituée.
En chemin? On devrait plutôt dire "en vol" non?

Mais oui! Comment ne pas y avoir pensé avant!? Si à présent elles étaient "condamnées" à voler pour se déplacer, Ang pourrait retrouver le chapiteau sans trop de difficulté dans la ville. Faut bien se dire que c'est pas du genre à passer inaperçu et avec une vue d'ensemble de la ville il était désormais enfantin de s'y retrouver dans cette ville!

Mais oui! J'était perdue mais comme on peut voler j'aurai plus facile à retrouver le Cirque! Merci!!!

Elle aurait voulut se précipiter pour lui montrer sa gratitude mais avec ses "bras" enplumés c'était moins simple, évidemment... Freinant donc son élan, ses frêles pattes de moineau ne supportèrent pas bien et elle tomba bec au sol.
Elle se redressa vivement prête à se mettre en route voir à quoi pouvait bien ressembler son cirque en voyant la foire qui s'était créée sur la place. Elle allait demander plus de détail à Lullaby sur ses deux dernières intervention mais un éléphant, ne regardant pas où se posaient ses énormes petons, les obligea à s'envoler rapidemment et prendre de l'altitude. Evitons les autres dangers du genres avant de finir écrasées.

Voler aussi haut ne procurait rien de semblable aux petites volées précédentes. Dans le ciel même, il y avait un sentiment de sérénité et de calme enivrante, tout était si minuscule en bas qu'on se croirait presque invincible d'en haut.
Pour Ang, qui se délectait de la sensation et de l'hadrénaline de ses prestations funambules, ceci était hautement autre et sans comparaison. Autant dire qu'elle savourait pleinement son envol. Elle n'avait même plus conscience du Papillon rose à ses côtés jusqu'à ce qu'elle se rapelle de ses mots précédents.

Pourquoi dites-vous que vous êtes "solitaire"? Je vous trouve très gentille moi. Je ne comprend pas vraiment.

Elle tourna la tête, ailes grandes écartées pour se laisser porter par le vent, plânant au dessus de la ville entière.

STOP!
Qu'on arrête ! Pause! Tout ceci est de trop, ce n'est pas possible. Qu'est-ce que c'est que cette histoire enfin!? C'est trop horrible, trop dingue... trop impossible!
Non! Arrêter ce flot de paroles aussi insalubres les unes que les autres! Non!

C'est n'importe quoi! Comment des êtres vivants, humes qui plus est pourraient en venir à ... CA? Comment peut-il exister des gens de ce genre? Comment accepter de telles actes?
...
Comment Ang pourrait-elle en supporter autant...?

La fragilité d'Ang pointait le bout de son nez. L'oisillon était tellement paniqué qu'il en avait des difficultés à respirer. Elle n'entendait plus rien des paroles de Lullaby, elle n'entendait pas son soupir ni sa conclusion. Ang n'entendit pas que la papillon était différent d' "eux".
La seule chose qui faisait bourdonner ses tympans c'était les pulsions de son petit cœur qui battait aussi fort que vite. Un coup, deux coups, trois coups, et on perd déjà le fil à cause de sa vitesse. Le temps semble prendre une allure folle et la crise s’amplifie.

Panique à bord mon commandant!

Sa respiration se fait de plus en plus rapide, plus forte, plus sonore. Elle se saccade sans pour autant ralentir. Son souffle se fait rauque Tandis que le cœur s’emballe et envoie la sang à toute allure dans chaque millimètre de veine ou artère. Les membres du volatile s’engourdissent peut à peut alors qu’il perd de l’altitude. Le sol se rapproche peu à peu.
C’est à ce moment que la tête d’Ang se met à tourner dangereusement et le sol semble se rapprocher d’autant plus.

Meydey !

Et c’est là, fonçant vers le sol qui n’est plus si loin que ses yeux se ferment malgré elle.
Les gens en bas ne verront surement qu’un tache plus ou moins blanche tomber du ciel mais on n’et plus à la saison froide…


Impact.

Un choc, presque violent, étouffé sur le toit d’un bâtiment.
On peut se dire qu’au moins ce sera quelques mètres de chute en moins.
Mais pour l’instant l’oisillon est là, sur les briques, les yeux clos.

Après quelques instants l'oisillon rouvrit les yeux.
En voyant le papillon juste en face elle fut prise d'une panique passagère et instinctivement s'éloigna un peu. A première vue elle n'avait rien mais sentit en voulant bouger que sa patte gauche était blessée. Heureusement ses ailes allaient bien et elle pouvait encore voler.
Son esprit encore brumeux s'éclaircit et son regard se posa sur le papillon qui semblait rassuré. Son souffle était encore court et finalement elle voulut ne pas inquiéter l'insecte plus que çà.

Ca va...
C'était une crise passagère... il me faut juste un peu de temps.

Un silence pesant s'installa alors.
Ang se froçait à se calmer tandis que toutes les révélations de Lullaby résonnaient dans son petit crâne. Ca peut pas être possible, c'était une mauvaise blague. Surement qu'elle a entendu n'importe quoi a cause de cette crise, elle devait déjà commencer depuis un moment. Non. C'est n'importe quoi cette histoire...
Puis d'abord si l'insecte était vraiment ce genre de "gens" qui mangent de la chair humaine, pourquoi le lui dirait-elle? Elle n'y aurait absolument rien gagné au change. Puis ANg aurait été une cible facile. -léger frisson- Si c'avait été le cas, c'était débile de dire au casse-croûte qu'il risquait de se faire manger d'un moment à l'autre.

Ang n'avait pas entendu la fin du discour de Lullaby et dans ses intenses réflexions elle finit par se vconvaincre elle-même que son cerveau, mal oxygéné ou quoi que ce soit d'autre, avait finit par inventer quelque chose, n'importe quoi.

Une calmée et remise sur pied, Ang était prète à repartir. Et demanda à Lullaby.
Les deux animeaux s'envolèrent à nouveau.


(Main de destin je t'en prie!)

Merci bien !

---

Les demoiselles aux couleurs assorties (le rose s'accordant toujours au crème du blanc) ne s'étaient probablement pas rendues compte du temps écoulé depuis leur transformation...

Mais cela se quantifiait en heures ! Le temps d'être surpris par la vague animalière, de comprendre qui était qui... Le temps d'appréhender son nouveau corps, le temps d'apprendre à voler. Et puis celui de s'envoler enfin, réellement, d'être pris par les tourbillons du vent.

Et celui des confessions échappées, bien vite couverte par l'étroitesse de ceux qui ne veulent être affecté. Les révélations trop abruptes, blessent. Elles sont comme des sentences aiguisées qui coupent net de nouveaux liens à peine tissés.

Il y avait eu, aussi, le temps de reprendre son souffle, de se calmer. Le papillon confus n'avait rien pu rajouter devant la réaction à la fois fermée et étrange de sa nouvelle partenaire. Elles s'étaient donc envolées de nouveau, et avant que Lullaby ne puisse prononcer un mot (ou rectifier le tir), leurs regards furent attirés par un étrange ballet animalier.

Il y avait en bas, un invraisemblable remue-ménage : une ribambelle d'animaux se regroupaient sous les sévères injonctions d'un babouins qui tour à tour beuglait et montrait ses fesses criardes.
La plupart commençait à obéir, guidé avec fermeté par le pas d'un cheval de traie. Un cougar s'occupait plus loin d'une bête un peu plus réfractaire à suivre la cohorte qu'ils encadraient.

Tandis qu'un épervier volait bien plus haut, surplombant les deux oiseaux qu'il venait de repérer, quand... Tout à coup...

=> D'une zone habitée de plumes

Elle a battu ses ailes à s'en rompre le cœur. Chamade éperdue à s'enfuir loin de tous témoins... Et de tous risques.
Carmina a volé haut, chutant parfois tout aussi brutalement. Essoufflée et inquiète, ne pensant qu'à s'éloigner -Vite! S'éloigner !- de la dangerosité de ses êtres primaires.

Car que pourrait faire l'unique hûme de la ville ? Contre ces hordes bestiales ? Et ne serait-ce pas étrange, pour les autres ? Non. C'était vital. Il fallait qu'elle s'éloigne.

Mais pour aller où ? La magie de cette "malédiction"; comme l'avait nommé Elrik; s'affaiblissait de plus en plus face à son propre don... Il était impensable que son instinct de préservation un peu trop fort, vienne à bout des résistances animalière de toute une ville. Le bracelet, l'en empêchait.

Même s'il était très plausible, si elle libérait un peu de l'intensité négative qu'elle restreignait; qu'elle puisse permettre à certain de recouvrir leur forme originelle. Pour peu qu'ils restent à ses côtés et ne craignent d'être privé de toute magie...

Mais cela en revenait à trahir ce qu'elle était. Il en allait de sa vie. Et de ses espoirs d'un futur rougi.

Pendant plusieurs heures, Carmina ne cessa de voleter, de tour à tour se dissimuler pour s'envoler le plus imperceptiblement possible. Mais ces dernières minutes avaient été bien plus pénibles, et le merle d'Adhenor était pris de convulsion et de fièvres...


Ce que craignait Carmina... Et son habituel discernement gêné par sa fièvre...

Les plumes noires se dispersent aux vent, alors que le corps nu d'une jeune fille à la longue chevelure d'ébène, figure l'ange déchu.
Deux malheureux volatiles pour seuls témoins de sa disgrâce soudaine.


=> Captive.

...Ce qui semblerait être une hûme; déchira brutalement le ciel; Chutant, heureusement ralentie par la toile d'une étale qui couvrait tout un stocks de tissus et autres molles denrées.

La jeune fille semble être chanceuse, légèrement sonnée, elle ne paraît pas être blessée, ou ne l'être que superficiellement.

Chanceuse ? Peut-être pas tant. Il n'en fallait pas plus pour interpeller le sévère épervier; qui émit un long sifflement, et les animaux tout à l'heure occupé à en rabattre d'autres, se précipitèrent vers les lieux du crash.

La jeune hûme n'avait qu'eut le temps de draper son corps nu dans l'un des tissu déchiré. Avant que le babouin ne la sollicite mentalement.

Impossible pour les spectateurs de comprendre ce qu'il avait bien pu dire. Mais les éclats de voix de la jeune fille, furent -eux- bien perceptibles.
Son refus évident, bien vite mis à mal par les crocs évident du cougar qui les avait rejoint, et le piétinement excité du cheval de traie; qui s'agenouilla peu après, pour laisser la jeune fille prendre place. Docile, elle n'avait d'autres choix que de suivre... sous la menace.

L'épervier commença alors à s'intéresser à la présence du papillon et de l'oisillon blanc, alors que le reste de sa troupe se dirigeait visiblement vers le nord de la ville.


=> Les Docks, "Plan d'urgence".

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A vous de voir.
Soit de prendre la fuite TRÈS rapidement. Soit d'être confrontée à l'épervier.

Pas le temps de se remettre de sa crise que ladite poussine frôle la crise, cardiaque cette fois!

Là, d'un coup sans crier gare. Comme apparue avec un grand : Pouf!
Nan, mais vous y croyez-vous à des gens qui tombe du ciel!? C'est à s'en demander où ce qu'on vit tout de même. D'abord on se change tous en animaux et là, comme par le plus grand des hasards, une jeune femme tombe du ciel? Si c'est une averse ils auraient dû prévenir, ça prendrait des tournures dangereuses.

Il s'en était donc fallu d'une plume pour que Ang se ramasse une hûme, sortie d'on ne sait où, sur son minuscule crâne de moineau. Pour sûr, c'aurait été du genre... douloureux.
Et ce n'est pas finit pour autant!

A peine le temps de regarder la fille se ramasser au sol, le temps de se dire intérieurement "aouch..." et la voir escortée d'une bien curieuse manière que voilà encore autre chose!
Aussi surréaliste que cela puisse paraître, quoique vu la scène qui vient de se produire: c'en deviendrait "banal", le papillon rosse bonbon se mit à hurler son nom avec un air paniqué.

Mais laisser lui donc le temps de réfléchir à ce pauvre piaf enfin!
Vous aller finir par la rendre folle à la fin. Encore un peu et on se retrouvera dans la peinture d'un grand déjanté comme il en existe.

Sauf que là, l'oisillon n'aura pas été seulement frôlé.

Pas le temps de se dire "quoi?" que le noir s'installa.


===> Conteneur de votre choix chère Main du Destin.

Rien .. RIEN DU TOUT !

Elle n'avait rien pu faire du tout pour éviter ce qui allait se produire.

Sous ses yeux inexpressifs d'insectes géant elle vit le puissant épervier faucher la jeune Ang Yin d'un seul coup, elle la vit perdre connaissance et disparaitre dans un tourbillon de plumes fauves.
Une vague de panique la submergea, il fallait se sauver, survivre ! Mais en même temps ... Elle ne pouvait pas laisser cette petite dans les serres de ce rapace, visiblement hostile.

D'ailleurs ... Pourquoi l'était-il ? Que se passait-il donc bon sang !?

N'y avait-il personne pour enfin faire la lumière sur toute cette mascarade ? Ils n'étaient tout de même pas condamnés à être des animaux/insectes pour le restant de leur jour ?!! Lullaby connaissait la magie, elle l'utilisait même parfois, mais elle n'avait jamais vu une chose pareille se produire, oh non ... En espérant que ce soit vraiment la cause de leur transformation, car la magie s'épuise toujours ....

AH ! Mais ! Peut-être pourrait-elle essayer de ... Non, c'était impossible, pas ici, pas la moindre petite ombre en plein ciel et faire baisser la luminosité d'un espace si vaste la tuerai surement, pas la peine d'encourir un risque aussi grand. Aucune échappatoire logique ou magique ne s'offrait à elle.

Pfff ... A quoi bon avoir reçu le don de magie si elle ne pouvait même pas s'en tirer ici ? A quoi bon avoir fuit sa cruelle planète si c'était pour finir déchiquetée par le bec de cet épervier ?

Lullaby prit sa décision au moment où elle vit le grand oiseau fondre droit sur elle.
Elle allait rester avec Ang Yin et tout faire pour trouver une solution une fois là où ils les amèneraient. Encore fallait-il qu'il y est un environnement favorable ...
Pour la première fois de sa vie, Lullaby voulait protéger une autre vie que la sienne et escomptait bien y parvenir.

Le contact avec l'oiseau fut rude, elle sentit les plumes duveteuses de la poussine près d'elle et sut qu'elle était encore vivante. Elle soupira et ferma les yeux, maintenant il fallait patienter.