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Asphodèle - Rayon X-tra lucide - Charbre Carnivore.
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| Sujet: Asphodèle 11.10.08 0:23 | |
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Identité Nom et Prénom: Ksatriyason Asphodèle Surnoms : « As' », « Aspho’ », « l’aveugle », « le chieur », « gamin », « p’tit con », « cap’tain » (par son ancienne bande), « Thallos » (jeune pousse) par le vieux Ksatriya, l’homme qui l’avait pris sous son aîle, « RHAC » (Radar Hûme A Créatures); "le gigolo". Sexe : Plus souvent que la plupart, hem. C'est un mâââââle. Age :17/18 ans en l'an 666. Race : Hûme Idéologie : La sienne, il est du peuple, le digne représentant. Ne cherchez pas son aide, il ne vous distribuera qu'un sourire méprisant. Et puisque personne n’est vraiment de son côté, alors il n’est du côté de personne. Mais s'il lui faut vraiment choisir, il répondra: "Mrs Johnson". Métier : Balayeur chiantosaure de mauvaise humeur depuis 2 mois (en 666). Lui qui n’était bon qu’à se battre et à chasser de « l’extra-Tyrien »… Après la mort du vieux Ksatriya, il n’y avait pas d’autres voies. D'autant que celle-ci semblait prédestinée, malgré son handicap, à cause de son don. Il semble évident qu'il ne pourra pas rester seul longtemps en action. Il lui faudra bien des "yeux pour voir". Et prostitué d’appoint les mauvais mois.
Dernière édition par Asphodèle le 14.12.11 23:27, édité 47 fois |
| | | Asphodèle - Rayon X-tra lucide - Charbre Carnivore.
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| Sujet: Re: Asphodèle 22.10.08 14:59 | |
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I. ‘Stoire d’en rire
C’est dans une mare de sang, sur un monticule de cadavres qu’il s’éveilla un jour, amnésique, au beau milieu de Secaria. Les ténèbres l’entouraient, il ne comprît pas tout de suite qu’il ne reverrait de si tôt… le ciel de Tyr. La tête l’élançait, ses si beaux yeux aux tumultes orageux n’étaient plus qu’une plaie béante, crachant des gerbes sanglantes pour toute larme. Une image presque sainte, en ce paysage fantomatique où trônent les noirs pylônes… Alors l’enfant, qui était devenu « grand », leva son poing et hurla au ciel – un cri de dément. Le vieil homme qui le recueillit – relique à demi vivante des camps, y vit une sorte de révélation, c’est ainsi qu’il le nomma… Asphodèle… La fleur de renaissance, celle qui se nourrît des mémoires pour oublier… son existence. *** Un autre poing qui fuse. Deux dents. C'est un coup de pied qui le mettra à terre, alors qu'un craquement ravageur répond au bras qui se tend. Peut-être trois. C'est un peu bête, la maquerelle chez qui il se fait un peu d'argent, lui a déjà dit : « Même si ta bouille de mauvais garçon plait, mon mignon, tâche de la garder intacte, c'est ton gagne pain pour les mauvais jours, Asphodèle. » Surtout qu'un dentiste, c'est pas donné ! Beh quoi ? Était-ce sa faute s'il ne l'avait pas vu venir ? Son don était encore instable, les couacs étaient fréquents. Comme si les Êtres de l' Extérieur ne suffisaient pas, il fallait que les hûmes s'acharnent à s'entretuer. Ceux-là, faisaient parti d'une secte qui les adoraient, les démons d'au-delà des brumes, alors forcément, ils étaient tentés de réduire l'effectif des Balayeurs. Un aveugle. Une proie facile. C'est ce qu'ils avaient du se dire. Le jeune homme crispe la mâchoire, la tête penchée comme observant, miséricordieux, les dépouilles de ses agresseurs qui gisent, à ses pieds, offrande au sauveur. Comme l’écho d’une autre heure... Les cheveux lui tombent, empêchant l'inquisition sur ce visage que l'on devine émacié, portant pour l'éternité -ou du moins l'éphémère de sa vie- la marque d'un bandeau meurtris, qui à tout jamais, le lie à l'obscurité teintées de lueurs mordorées. Du moins, en est-il persuadé. Il se fait roi d'un royaume solitaire. Ou l'autre œil du borgne... N'est que de verre. Il ricane, shootant une nouvelle fois dans l'un des corps qui se tord et gémit, preuve de vie. Le Gamin n'est pas un assassin. Juste de ceux qui refusent d'abandonner face au destin. Et puis son créneau à lui, ce sont les créatures, qui prennent pour tout le reste. Le défouloir de sa vie noire. Ça fait quoi ? Près de 6 mois ? Ouais, c'est ça. 6 mois que le vieux est mort. Un chic type, ancien cultivé et artiste, rescapé des camps, trop porté sur la bibine qui lentement lui avait dévoré l'âme, sans effleurer son cœur. Même sur le point de mourir, le vieux s'était inquiété de son sort: - Mais, Comment feras-tu Quentin ? - Je m'appelle pas... - Asphodèle, Le vieux coupa l'ado revêche de sa voix chevrotante, encore embrumée de son 'dernier verre' , pour la route, pour le dernier voyage, le gamin avait même trinqué à... sa santé. - Laisse-moi donc y croire encore... Asphodèle sursaute de cette main qui a saisi la sienne et par le ton de cet "oncle " qui, depuis des mois l'a recueillit... Il "voit" cette lueur qui faiblit, lentement. "Sa" lueur à lui, la seule qu'il affectionnait tendrement : - Croire, croire encore une fois, la dernière... que Quentin est en toi... Qu'il est, qu'il a été et sera... Une fierté. Un bon gars. Le "mauvais garçon" sourît, d'une de ses grimaces tristes et pourtant sincère. Pour lui, il s'agit plus d'un inconnu qui agonise, plus qu'un alcoolique dégarni qui disparait, c'était un peu... son père, qu'on lui enlevait: - Ouais le vieux, qui je pourrais être d'autre ? Mentir... Mentir encore une fois Une dernière fois. Servir de cortège funèbre aux souvenir d'un autre soi, celui que le vieux aimait tant, Asphodèle, celui que tu remplaçais sûrement. Même si tu es persuadé que cet autre gamin qu'il avait voulu sauvé, ce "Quentin", était mauvais, que les jambes brisées du vieux n'était pas un fait étranger, même si tu ne te souviens de rien depuis ce jour, tu sais que tu n'es pas ce 'Quentin' là. Le vieux sourît et frémit encore, cherchant le regard du garçon qui le veille, comme pris d'un dernier remord, ne croisant que le laiteux glacé virant au sombre bleu, à jamais figé de ses yeux pairs qui depuis 18 mois ne se guidaient plus qu'à sa voix, en tentant lentement de maîtriser la nuance de ses "auras" qui le poursuivaient: - Comment... - Rappelle-toi Thomas, je suis un bon gars. Je me démerderai, t'inquiètes pas. Tu seras fier de moi. Si le regard est vide, l'âme est pleine de hargne, de haine, mais aussi d'amour pour cette flamme qui s'éteint doucement, rongée par la gnôle que ce fou avait faîte, amante de ses vieux jours... Ses dernières paroles lui ont coutées, compte à rebours de l'ultime heure, c'est ça oui, comme dernier annonciateur de la grande faucheuse qui jubile, elle aussi, de lui voler, de nouveau, une vie... Il sourit encore, et son dernier sourire, à l'éclat d'une mort. *** « Si tu savais Tom... Ou peut-être qu'au final, tu t'en doutais, t'étais un honnête homme... J'en sais pas plus, tu sais. Les souvenirs sont lents à vouloir s'ouvrir, peut-être que tu n'apprécierais pas ce que je fais, ou que tu me dirais de cette voix légèrement pathétique : « Un jour, je me rattraperai, un jour, je t'offrirai l'avenir que tu voudras ! ». Eh l’ancien, t'es tu au moins demandé un jour, si je partageais ton rêve ? T'étais un vieux con perdu au milieu d'un monde qui n'a jamais existé que dans l'idéal de vieux fous que tu appréciais. Vieux con, t'es p’têt la seule bonne chose qui me soit arrivée, dans cet océan de fumées rampantes. Mais va pas t'attrister, avec ta voix qui dégorge de poison, va pas t'attrister, même si cette vie ne veut pas de moi : je m'imposerai. » *** « Tu veux en savoir plus sur Asphodèle ? Allez ma jolie, y'à des gars plus simple que ça, et puis, il est jeune tu vois, à cet âge là, on se fixe pas. Ah tu cherches l'aventure ? Peut-être qu'il te l'offrira. Tant que t'as de quoi payer... Les Garçons ? Non, il prend pas, les garçons, il se fout des homos, il a rien contre eux, c'est juste que, c'est pas son truc tu vois ? Il est arrivé... Y'à 3 mois je crois, ouais, c'est ça, 3 mois, faut dire qu'il a tapé dans l'œil de la patronne ! Elle a vu le potentiel du gamin, y'à pas que son corps tu sais, c’est p’têt qu’un hûme, mais en tant qu'aveugle..."Il voit avec les mains" si tu vois ce que je veux dire... » Elle émet un petit rire rauque et gras. « Un sauvage ouais ! J'aime pas ses manières. Il s'en fout de tout, il t'aide pas, tu peux crever devant lui en gémissant, qu'il te laissera là, un sourire méprisant aux lèvres. Ce rictus, le quitte pas. C'est pas un régulier non, Môssieur joue au vacataire, on lui a dit qu'il y avait un max de blé à se faire pour les p'tites gueules de son genre. Et... puis y'à des rumeurs... Du genre à le rendre vachement plus excitant, tu piges ? » Nouveau sourire mauvais. « Il parait que depuis peu, il est devenu balayeur -pas pour plaire à la maq'relle, d'ailleurs-, il aurait un don, qu'on dit, un flair de cabot pour dénicher ce qui est pas normal. Un chien ouais, c'est tout ce qu'il est, c'est lui l'anormal ! A ne jamais se mêler, soit disant pour ne pas rentrer dans le moule, pour n'appartenir à personne, en tout cas, il appartient à sa merde, elle lui coule des yeux. S'il l'a voit pas, il doit la sentir au moins. A ce rythme, cette p'tite ordure tardera pas à crever. » Elle hausse les épaules soudainement agacée. « Puisque je te dis que j'en sais pas plus ! On sait pas d'où qu'il vient, c'est juste qu'un chien, qu'un de ses gamins dépravés prêt à te mordre alors que tu lui donnais un bout de pâté. Ouais, qu'un galeux, qu'un enragé qu'il faudrait piquer. » *** « Eh vieux, tu sais, parfois, j’ai cette image qui m’explose à la tête… Un visage qui me fixe - c’est un fantôme, en fait, on voit même pas sa forme, je sais juste qu’il me fixe, sauf qu’il me passe au travers, alors que des mouettes ricanent… Et puis, tout ce qui était gris et terne, ce qui était glacé dans ce cauchemar, se barre et des yeux grands ouverts me dévisagent, deux yeux d’un ambre chaleureux, comme s’ils me connaissaient, comme s’ils m’appelaient. Rien que deux yeux que je serai pas foutu de voir en réalité ! Il y a aussi ce bourdonnement en bruit de fond, un truc assourdissant, comme un cœur qui manquerait des battements, auquel on aurait filé un mégaphone histoire de rendre tout le monde sourd, tellement il veut gueuler. J’arrête pas d’y penser.
Ça te ferait rire, hin le vieux ? Ça te ferait rire de savoir que tu disais vrai, que mon cerveau me fait de gigantesques appels de phare pour que je déniche mon passé…Celui que j’ai vraiment pas envie de retrouver. Celui que j’ai vraiment pas envie d’voir.»
Dernière édition par Asphodèle le 24.09.11 20:35, édité 27 fois |
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| Sujet: Re: Asphodèle 22.10.08 15:00 | |
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II Dégaine
Il avance, presque débonnaire et vaillant. Il avance sans même douter, ne serait-ce un instant. Il avance et arrache la vie à pleine dent, à pleine volée, dans la violence de sa hargne et dans la fougue de ses traits. Il avance -félin-, exposant ses allures défroquées. Il avance, sans jamais vraiment s'arrêter car cela signifierait mourir que d’abandonner ! Il se dégage quelque chose d’altier, d’indompté, de ce grand gamin sauvage pas tout à fait sorti des bourgeons de l’age. Un peu voûté mais sculpté à survivre à résister, taillé à la hache ; entier et entièrement, un jeune homme à l’état brut, pas encore tout à fait grand, tout à fait achevé. Une musculature sèche et travaillée, de celles des enfants rodés aux combats violents , une peau burinée par le soleil ; tannée par la mer et ses embruns, lacéré par ses cicatrices, de son passé, triste témoin ; qui arborera toujours ce léger hâle où l’iode semble incrustée. Il continue sur ce chemin qui n’est pas vraiment tracé, attentif, consciencieux, si vous l’observiez mieux, vous vous apercevriez qu’il compte. Comme un minuteur, comme l’explosion contenue à chaque fois ; retenant le glas, de vous hurler la dernière heure d’une vie qui depuis longtemps coule à trépas. Il affronte, menton volontaire, tignasse envolée, il VOUS affronte, dédaigneux, de ses yeux meurtris, de ses yeux autrefois intenses et douloureux, indifférent à vos conseils, vos idées, vos chimères, vous dévisageant goguenard ; affichant avec fierté son visage émacié de cicatrices en bandeau, révélant un regard à demi laiteux qu’une sorte de virgule conclura sur son œil droit resté bleu ; comme d’une obscénité volontaire ; exhibée à choquer, exhibée à faire taire. Conquérant, il se dresse, se redresse sans jamais ployer, le rictus toujours pendu aux lèvres, en bataille perpétuelle contre tous et lui-même, se moquant bien de son propre handicap. La rue l’a façonné à haïr, à crier, à se jeter dans le vide mais à s’accrocher quitte à écraser les forts comme les faibles, déchirant sans pitié les illusions pathétiques de ceux qui se voilent la face. L’important étant d’affronter sans plier ! Sans… fermer les yeux. Asphodèle vit d’extrêmes et de contraires, dont il se joue tel un jongleur, acrobate de l’épée, Damoclès qui le menace et lui, qui la provoque, toujours, de son arrogance mal placée, de sa présence qui agace, de ses airs délurés de p’tit con souvent salace. L’aveugle ne sait pas grand-chose, tout ce qu’il sait, il l’a appris avec ses poings, avec ses pieds, avec sa hargne et sa chance. Pas très cultivé, il a appris à lire le braille par le vieux Ksatriya, son protecteur, le seul homme que l’aveugle estima, lui qui se fout bien de toute notion de respect. Dans son monde, une seule loi : sauver sa peau plus vite que l’autre qui te veut en lambeaux. Les «souvenirs » de ce principe constellent son corps, réécrivant son histoire comme le ferait une fresque d’époque. Il a, sur son cœur, une marque maudite. Morsure vénéneuse d'étrangère à ce monde... Plein de verve et de morgue, parfois cruel, toujours tranchant, il n’a jamais eu à se contenir, n’allant pas par quatre chemins, sa franchise est souvent défaut, même s’il ne retourne jamais inlassablement le couteau dans la plaie. Une fois que le voile est déchiré, inutile de tirer plus fort, à chacun son rythme tant que la vérité finit par éclater; assumée. « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort », devise qu’il applique à tous ; lui qui parait si égoïste, se préoccupe en fait bien maladroitement des êtres qui l’entourent, imposant souvent sa vision des choses, se foutant bien des autres amis. Sale et puant de rancœur héréditaire, il ne s’est jamais fié aux « grandes valeurs », quasi dépourvu d’honneur ; paradoxe de cet enfant si fier dont on atteint malgré tout, jamais l’égo. Son cynisme seul pour toute chaleur, Asphodèle est de la vie, l’éternel railleur… Dépouillé de vains sentiments qui pourraient donner des armes à ses assaillants de douleur, Vincent avait grandi dans un ballet de pleurs, il avait appris à retenir ses larmes jusqu’à l’aridité du cœur, Asphodèle lui n’était plus qu’un leurre. « La vie te donne des tripes, elle ne te protège pas de tes vices, alors méfie-toi toujours des grands idéaux, gamin, ce ne sont jamais que le maquillage de la pourriture des hûmes », c’est ce qu’il se dit le sourire hautain ne comptant jamais que sur lui. Apatride, sans rien à défendre, il ne se vendra qu’au plus offrant, vivant sur le moment, oubliant d’un lourd passé, insouciant de l’avenir. Il trépignera quand d’autres perdront leur sang froid, une belle bataille l’excitera, comme ce qui lui résistera. Ce qu’il veut, il le prend. Il le vole. Il s’en saisit, le brandit, s’en enivre, c’est sa vie: ce qu’il lui reste. Les étapes le brûlèrent déjà, il n’a pas l’intention de s’arrêter aussi bas. Il en bouffera, il s’acharnera, prenant tout prétexte qui le fera vibrer sur l’instant, sans se préoccuper du reste; de l’important. Perché là-haut dans le noir, dans son immensité, cette tour qui n’est pas d’ivoire et se fait acérée. A fabriquer ce sourire charmeur, à demi moqueur, à susciter, à s’amuser, il jongle, toujours sur le fil du rasoir alors qu’une myriade de larmes le menace. Il danse sur un pied, l’acrobate, comme si sa vie ne tenait plus qu’à ça. Et c'est le cas.
Particularités Talents particuliers : Particulièrement doué pour faire sortir de ces gonds les plus calmes ? Oui, à ce stade, c'est un don. Une grande sensibilité aux couleurs, un certain "talent" dans les alcôves plus intimes, dira-t-on. Signes particuliers : Haïssant la mer, il en subit les maux de manière irrégulière, "pas le pieds marin" soit disant. Sauf quand l'action se fait ressentir et là... Peu importe le support si le sang doit jaillir. Ah oui, deux piercings à l'oreille droite. Une ex qui l'aurait troué parce qu'elle trouvait ça "class' " sur lui, il n'a pas eu le temps de même se rebiffer. C'était déjà fait.
Dernière édition par Asphodèle le 14.10.11 2:53, édité 30 fois |
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| Sujet: Re: Asphodèle 23.10.08 19:14 | |
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III Conscience, Magie & Style de Combat Conscience : Initié. Après son "agression"; l'éveillé Thomas Ksatriya lui appris tout ce qu'il savait; le reste Asphodèle l'a découvert au fur et à mesure. Source & Technique : Rough Spécialisation : Chaque être vivant possède une "aura" particulière; selon les races, elles ont quelques "caractéristiques" similaires, mais chacune aura sa propre intensité, se propre "couleur" selon l'individu, les caractères, et dont les nuances varient au gré des émotions, des intentions... Asphodèle n'est pas encore capable de toutes les dissocier, il lui manque de la pratique, mais son hérédité artistique insoupçonnée, son "œil" lui est alors d'un grand secours pour interpréter chaque nuance. Son « don » ne se révéla qu’à l’aube de ses 15 ans (tout comme son frère), le jour où il perdît vue et mémoire. Il eut l’étrange faculté de « sentir » les auras dans un certain périmètre. Aveugle, son don s’est affuté, prévenant les variances, celles qui précèdent certains comportements et réactions, une sorte de « pré-conscience » de l’action. Véritable GPS hûme qui détecte les intentions… Bien pratique, en ses temps « d’ouverture forcée ». Comme tout balayeur, il connaît les rites d'exorcisme d'effluves, d'autant qui les "sent". Mais il reste assez discret sur son pouvoir. En général, on estime juste qu'il possède un "flair" de cabot, une intuition très développée et une chance insolente. La plupart des gens pensent qu'il est ainsi par la faute de son handicap et de son incroyable soif de survie qui aurait poussé ses autres sens à développer une acuité quasi-surnaturelle. Et même s'il est un petit con (ou un grand selon certains), il n'en reste pas moins qu'il a conscience que deviner la nature et l'état psychologique du moindre être vivant... c'est super louche. Alors il la boucle, question de survie. Il est suggéré à tous, que la moindre inflexion de voix, le moindre bruit trahira les détails inaccessible aux communs des hûmes, de ceux que seul un aveugle devine. Et comme le gamin ne parle pas beaucoup de sa vie (d'autant qu'il n'en sait pas grand chose), ça passe. Il fait juste office de petit chieur insupportable qu'un vieillard insolite aurait recueillit et éduqué. Ce dernier ayant eu plutôt bonne réputation parmi ses pairs (la population pauvre en générale et quelques parvenus), ceux qui le connurent, se disent qu'Asphodèle ne doit pas être un "mauvais bougre" qu'il a forcément du hérité quelque chose de la bienveillance de son aïeul (ce qui l'énerve profondément).
Style de combat
On dit que le temps n'efface pas l’histoire d’un corps, l'empreinte du passé y fut tatouée et même si écorchée d’une créature quelconque, l'encre est si profonde que tout se fait d’instinct. La mémoire d'un ancien leader de mauvaises âmes perdues, était là à l'œuvre, et son adversaire avait plus qu'intérêt à savoir parer, car ici, la survie se passait de mot, elle était d'un autre langage qu'Asphodèle parlait couramment. Il se bat, avec acharnement comme un désespéré. Il a mal? L'autre souffrira encore plus ! Il doit mourir ? Il ne mourra pas seul ! Le gamin est un fruit de la rue, graine maudite de ce monde, produit de ce gouvernement vicié, décomposé, il se nourrit de ses déchets, il a construit son armure à s'y mesurer. Mais le pire, c'est qu'il devine; l'enfoiré, il devine et esquive comme un danseur, ce qui l'attaque, diable insaisissable au rictus carnassier. Méfiez-vous, il est doué. Il faut toujours se méfier de ceux qui n'ont rien à perdre, rien à défendre, ils se donnent tout entier dans la mêlée, spontanément, éclatant, tranchant. Il est ainsi, et le moindre objet dans sa main pourra être détourné, s'il doit lutter. S'il doit lutter. Après avoir quelques expériences où il ne s’en était sorti que de justesse, Asphodèle avait compris qu’une simple lame, fut-elle admirablement maniée, n’était pas suffisante pour sa survie. Il avait jusqu’ici, bénéficié de l’effet de surprise de ses assaillants, n’étant pas vraiment un stratège, il lui avait fallu du temps avant d’exploiter ce qui semblait être son point faible et s’avérait un leurre extrêmement efficace. Asphodèle avait accepté de « jouer aux aveugles », de ceux qui trainent la patte en mendiant, mettant sa fierté de côté le temps d’une chasse. Il était très rare qu’on ne morde pas à l’hameçon sans aucune méfiance, ce qui faisait sa chance au corps à corps. Enfin, jusqu’à qu’il affiche son rictus méprisant, le moment où la « proie » finissait par sentir… Qu’il y avait bel et bien un requin sous roche. Il avait réussi à en choper un ainsi, oh, de manière tout à fait fortuite en fait, un gros coup de chance, celui qui lui avait fait comprendre que foncer tête baissée, c’était bien. Mais qu’avoir quelques ruses, ça aidait. C’était à partir de là, qu’il s’était dit qu’il pouvait le faire, gagner sa vie ainsi. Aussi, sa lance à thermo-lame rétractile, avait été le seul apport technologique qu'il s'était accordé, balayant toutes ses économies et l'héritage laissé, pour ce petit bijou qui lui permettait entre autres de ressentir les moindres variations du sol (comme le ferait un vrai bâton d'aveugle en somme), ceci déguisée sous l'apparence d'un vulgaire gros bâton taillé brutalement. On l'avait, notamment, doté de "vie", un effluve minuscule emprisonné en elle, qui permettait à l'aveugle de la retrouver, où qu'elle se trouve. Mais qui pourrait aussi enjoindre des situations cocasses, quand le dit-bâton, décidait de s'animer de lui-même. Bon, c’était prendre un grand raccourci, il y avait bon nombre de problèmes à résoudre, l’aveugle ne connaissait pas par cœur chaque coin de Secaria et même s’il avait ironiquement une bonne mémoire (pour un amnésique), le terrain changeait trop rapidement pour qu’il puisse vraiment se débrouiller… tout seul. Et l'acuité de Fyrex, sa termo-lance n'était pas suffisante, ne couvrant qu'un périmètre proche, celui que sa longueur disposait. Pas encore résolu à avoir « des yeux » en un binôme, un peu trop tôt encore, pour qu’il accepte de dépendre et surtout se fier à quelqu’un. Mais il faudrait y remédier un jour ou l’autre, sa chance n’était pas éternelle, il ne s’en tirerait pas aussi bien... la prochaine fois.
Dernière édition par Asphodèle le 24.09.11 20:38, édité 6 fois |
| | | Asphodèle - Rayon X-tra lucide - Charbre Carnivore.
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| Sujet: The King of Rags 27.12.08 14:19 | |
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IV Liens Sociaux -en jeu et vivants-- Caleb Mancuso: Ils se sont déjà rencontré, belle bagarre qui fit perdre le sang froid du "Boss Mancuso". Ils ont "deviné" la magie de chacun.
- Spoiler:
- Caleb dans 'Y’en a qui sont destinés…' avec Asphodèle, a écrit:
- Ce gosse était indéniablement un petit con, le genou de Caleb était là pour le lui rappeler, mais il avait quelque chose d'étrange. Quelque chose de spécial.
- Caleb dans 'Debriefing de l'état-major' avec Talula, a écrit:
- Un aveugle, franchement rough? Un petit con braillard et chieur comme pas possible? [...] Je le connais. Enfin, je l'ai croisé. Et je confirme, j'aurais du mal à l'oublier. Mon genou aussi. [...] Et il travaille pour vous? C'est un gigolo? Remarque, ça expliquerait des tas de choses. (oui, dans la tête de Caleb, quelqu'un qui le traitait de pédé + quelqu'un qui se prostituait = forcément quelqu'un qui se prostituait avec des pédés).
- Talula: La maquerelle de la maison close principale de Secaria a fini par l'engager pour de "l'irrégulier", ils sont liés par une amitié ambigüe, connaissant chacun la nature de l'autre.
- Spoiler:
- Talula dans dans 'Debriefing de l'état-major' avec Caleb et Chips, a écrit:
- « [...]retrouver la vie passée et oubliée de l’être le plus chiant de ce côté-ci de Secaria. »
«Il se trouve que j’ai de l’affection pour cet être. [...] La personne en question est un jeune et charmant lurron, fort sympathique. Un véritable nounours, lorsqu’on le connaît bien. Et il est si adorable. Mais comme c’est aussi un emmerdeur [...]»
« il est infoutu d’avoir une mémoire active. C’est la moindre politesse, d’avoir un passé. Même si on ne l’aime pas. Hmmm, que puis-je dire d’autres ? Ah oui, les détails. Il s’appelle Asphodèle, travaille pour moi de temps en temps, et il est, euh, facilement reconnaissable. Pas tout à fait le genre qu’on oublie. » [...]
« Parce qu’il est Balayeur, qu’il a très bien compris que je n’étais pas hume et que ça ne fout pas seulement ma vie – ou ce qu’il en reste – mais aussi celles de pas mal de mes petits copains en danger potentiel tant que je ne saurai pas à quoi m’en tenir avec lui.[...]Parce qu’il m’a parlé de son vieux, parce qu’il me plaît bien, parce que je n’ai pas besoin de raison, je fais ce que je veux. »
Étrangement, le souvenir de sa quatrième entrevue avec le gamin refit surface. - Citation :
- « Même si ta bouille de mauvais garçon plait, mon mignon, tâche de la garder intacte, c'est ton gagne pain pour les mauvais jours, Asphodèle. »
Et parce qu’elle était une vampire, et parce qu’elle connaissait très bien le goût et l’odeur du sang hume, elle remarqua que le relent âcre qui entourait le gamin n’était pas uniquement dû à ses propres dents cassés et à ses blessures. La maquerelle articula un sourire moqueur qu’il ne put voir. Faire des galipettes ce soir ? Simplement hors de question. Le pauvre avait vraiment trop sale mine, et son caractère était un peu différent d’ordinaire. - Talula, dans 'Tout vient à point à qui sait attendre' avec Eliade, Kaïden et Asphodèle, a écrit:
- « Le…gosse a des aptitudes. » Elle s’arrêta. Elle n’avait jamais songé à lui demander quelles aptitudes en particulier. Ou si elle l’avait fait, elle l’avait oublié. Il semblerait que son esprit soit resté coincé sur la découverte du ‘il-sait-que-je-sais-qu’il-sait-que… ‘ Et s’il le savait, c’était bien qu’il avait un moyen magique de le sentir, à défaut de le voir et de le conclure intelligemment. [...] c’était autre chose qu’Asphodèle ressentait. [...] ; ça avait à voir avec…la personne. Et ça lui permettait de se déplacer normalement. Même de se battre. Même de faire remarquer des choses que Talula elle-même ignorait, ou croyait bien caché. Un radar. [...]
« Je crois que le gamin peut capter des choses. Magiquement, je veux dire. Sur chaque personne.[...] lui voit…autre chose. La nature des êtres ? Je n’en sais rien. [...]»
A ce stade, elle en avait presque oublié l’ambiguïté de ses liens avec Asphodèle.
[...]« Quelques mois. Il est…gigolo ici. Ses talents ont leur utilité. » Mais tandis qu’elle répondait à Kaiden, toute son attention était focalisée sur un seul point : Asphodèle. Chaque mot, chaque geste…elle tenterait de les analyser, de les graver dans sa mémoire.
- Rodrigue Llorendes : Un premier échange "costaud", une synchronisation de leur Rough respectif qui les perturba tous deux. Asphodèle est peut être l'un des rares à avoir contemplé un Rodrigue spontané. N'a pas empêché la friction, Rodrigue étant du genre joueur, Asphodèle répondant facilement à toutes provocations...
Asphodèle a senti en lui quelque chose d'étrange et de très instable, de dangereux.
- Spoiler:
- Rodrigue dans 'Merry go round' avec Asphodèle, a écrit:
- Le garçon qui se tenait dans l’entrée béante était grand, et trop mince pour avoir l’air en parfaite santé [...] Ce gamin avait l’aspect d’un mendiant. Des fripes informes, élimées, et aux couleurs délavées, un sac, un manteau déchiré. [...] Il lui trouvait un air de chat sauvage, à ce gamin. Une férocité toute en griffes sous la pelisse paresseuse du vagabond égaré.[...] un visage déchiré de multiples cicatrices. L’œil gauche, mort et blanc ; l’autre, bleu de rêve, voilé d’absence. Mais sous le bandeau de blessures, la peau hâlée, une moue décidée, moqueuse aussi. [...]
[...]Et Rodrigue recula d’un pas, le regard envahi d’une nuée écarlate aux teintes indéfinissables. Les impressions. En couleurs. Au milieu du néant, du noir froid de l’inanimé – de tout ce qui n’a pas… d’âme.
Il cilla ; sa vue et le monde étaient revenus. Son visage qui s’était crispé l’espace d’une seconde se détendit, et il étira même un sourire bienveillant sur ses lèvres. Aveugle ? [...]
Le cri qui trompe. Qui ressemble à un rire – et c’était peut-être ça depuis le début : un rire de déflagration, ou d’un chat qui mord, le rire du chargeur qui se vide ou du sang qui gicle d’une plaie béante au visage. Un rire de chasseur en pleine course. Le chasseur, frêle sur ses longues jambes, qui court. Pour fuir le gros loup noir dans sa tête. Le petit chasseur en larmes qui tourne en rond. Oh so merry. Et ils sont deux. [...]
– presque convaincu que le garçon comprendrait sans indication superflue. [...]
[...]…Il aurait dû le deviner ; rien qu’à son allure de chat nerveux, qui rentrait ses griffes de mauvaise grâce. Il avait vu l’éclat indigné dans son regard mort, lorsqu’il avait effleuré ses cheveux ; c’était aller trop loin, n’est-ce pas ? [...]
Malgré ses allures d’adolescent mal nourri, il avait de la force – cela se sentait, il était habitué à se battre ; et sa hargne semblait décupler ses capacités physiques. [...]
Rodrigue ne put s’empêcher de sourire devant une antipathie si spontanée à son égard.[...]
Ce gamin savait ; il voyait la vérité aussi bien que ce Rufus qui l’avait décrit comme une entité maléfique.
Tu vois, j’en suis sûr. Mieux que tous les autres, petite fleur des morts.
[...] ses lèvres mordants ses propres mots, drapé d’une pénombre glacée. Et à mesure qu’il sifflait ses mots avec un dédain évident[...]
[...] Asphodèle parlait, jouait entre murmures sifflants et piques acerbes lancées à haute voix. Le barman voyait son visage jeune et scarifié s’animer d’une violence maîtrisée, s’assombrir d’une amertume à peine esquissée dans sa voix. Tout un être, découpé dans un clair-obscur gelé, qui semblait investi d’une force supérieure – ou, si elle n’était pas supérieure, différente. Hors-normes. Et alors que Rodrigue trouvait beau ce qui était normal, cette « différence » le fascinait. Peut-être parce que cela lui donnait l’illusion de ne plus être parfaitement seul. Le Lespurien cilla, attentif. Le garçon semblait suggérer qu’il ne savait pas grand-chose sur lui-même ; et il ne mentait pas. Ça se lisait sur son visage bravache, sur les balafres rouges sur son front. Pas de mensonges. Rodrigue inclina légèrement son visage, attardé dans une réflexion à vide sur ce que pouvait bien être la vie de ce vagabond. Errance ? Mendicité ? Petits boulots ? N’avait-il aucune famille pour l’aider ? Léger mouvement de la tête. Il s’était rarement posé autant de questions sur quelqu’un – [...]
ce gamin avait décidément bien plus de vigueur que ne le laissaient penser ses petits bras.[...]
[...]Il dévisageait sans retenue le jeune homme, guettant la moindre ridule d’expression sur son visage ravagé, comme s’il cherchait à capter la plus infime facette de son être – à garder, pour se rappeler. Comme on garde un souvenir, ou un porte-bonheur particulièrement rare.
[...] Il l’aimait bien, ce garçon. Presque aussi instinctivement que l’animal adhénorien pouvait éprouver de la sympathie pour ce rough parfaitement inconnu, lui se sentait tout bonnement… proche de lui. De par leurs dons respectifs, et peut-être aussi par la blessure à son œil ; même s’il savait que chez l’adolescent amnésique, ces deux éléments prenaient une dimension bien plus dantesque et cruelle que ce que pouvaient représenter sa cicatrice et son don rough pour lui-même. Il n'en voulait pas, de cette proximité. Elle était terrifiante. Et il s'était déjà pris - récemment - des coups à vouloir se rapprocher d'une autre personne. Mais rien ne lui interdisait d'apprécier cette teigne, ni de la taquiner encore un peu en lui jetant peu ou prou Chips dans ses bras, n'est-ce pas ?
- La Vampire Oracle (Eliade Tales): Hasard ou destin ? Chez la Maquerelle, y'à forcément du bizarre qui s'y retrouve. L'Oracle aurait pas du établir le "contact" avec ce balayeur. Comme cela se produit parfois quand les énergies se retrouvent, leurs dons respectifs se sont synchronisés...
Elle sait désormais tout de lui, et ça, ça ne lui plait vraiment pas.
- Spoiler:
- Eliade dans 'Tout vient à point, à qui sait attendre' avec Talula, Kaïden et Asphodèle, a écrit:
- Et l'intrus se manifesta. Ce fut d'abord un beuglement lointain qu'elle entendit. Ah oui, le côté spectacle. Eliade lança un sourire amusé à Kaiden, l'air de dire qu'il n'y avait vraiment aucune raison de s'inquiéter, même quand, dans un coup sonore, la porte s'ouvrit. Et la réaction provoqua chez Eliade un regard quelque peu... Avide? Pas tout à fait. Quelque chose qui lui semblait étrangement familier plutôt, sans trop savoir pourquoi. En tous les cas, malgré un évident problème de vue, le jeune homme semblait moins aveugle que bon nombre de humes.[...]
[...]Il reculait, vacillait alors qu'elle pensait tout d'abord le mettre mal à l'aise, sans doute même jusqu'à ce faire franchement mépriser. Mais ça, c'était plus agressif qu'elle ne l'aurait pensé.
[...]Sa présence l'insupportait, ça se comprenait, mais elle n'allait pas le laisser tomber pour autant. [...]
[...]Mais celui qui lui fait face était plus perceptif que la plupart des consciences qu'elle avait rencontré.[...]
[...]Il veut jouer, hein? C'est exactement ça. Juste jouer avec elle. [...]
[...]Quoique tu fasses, tu ne pourras pas me piéger. Peut-être juste vaguement m'ébranler.[...]
[...]Il la tient bien, elle le sent, mais ce qu'elle sent aussi et qui la dérange, c'est cette caresse qu'il offre, jouant sur les contradictions. Elle ne doit pas faire de mouvements brusques, pour ne pas lui donner de sentiment de victoire. Pas tout de suite. Même s'il finira par l'avoir, très certainement. Il veut continuer à la provoquer? Peut-être à la menacer? [...]Il veut l'effrayer, il ne fait que la déranger.[...]
[...]pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas ce qu'il pense, qu'elle s'octroie des droits et que personne ne peut s'y opposer, pas même lui.[...]
[...]Des illusions dont se jouent les beaux parleurs. [...] Et un artiste de la verve se doit de ne pas céder à sa propre arme. Elle reste indifférente à cette variante, mais la proximité la gêne, l'échauffe.[...]
[...]C'est un cauchemar pour elle qui se doit d'avoir le contrôle absolu. Si seulement elle avait la force de détester suffisamment ça pour le repousser...[...]
[...]Son opposition se fait plus ferme, l'hésitation à disparu. Elle incline la tête, tourne le visage vers Vincent, lui offre un regard aussi déterminé que provocateur.[...]
[...]Non, le monde était injuste, pour ceux qui possédaient des dons qu'ils ne pouvaient ignorés. Lui le comprends aussi bien qu'elle peut-être. Rien n'est jamais juste. Pas même la mort. Alors elle non plus n'est pas juste. Tout comme lui ne l'était pas. C'est juste de percevoir ce que les gens ressentent ou désirent? Ce qu'ils projettent? C'est juste d'abuser de son don pour se jouer de l'innocence d'une jeune fille même centenaire?[...]
- LES VISIONS D'UNE VIE OUBLIÉE PAR L'ORACLE -
[...]Quant à savoir s'il regrettera de lui avoir laissé le champs libre... Elle ne peut que murmurer un faible "je ferais de mon mieux". Elle n'a rien de plus.[...] Elle ne souhaite qu'une chose, que le pouvoir d'Asphodèle se limite, qu'il ne lui impose pas scène après scène la moindre douleur, le moindre ressenti trop intense, trop pénible, trop joyeux. Elle n'a pas à ressentir la vie d'un autre. [...]
Asphodèle à travers Vincent pouvait lui infliger peut-être bien pire que ce qu'elle avait pu "voir" jusqu'à maintenant.[...]
[...]dans un passé lointain, là où tout a commencé, là où Asphodèle est né. Où Vincent est né.
Une femme, qui n'a plus que ses avants-bras pour caresser son nouveau-né, un jeune homme qui reçoit l'enfant comme une offrande qui le trouble, le perturbe profondément. L'image est floue, elle balance. C'est un passé qui n'a qu'un souvenir basique, une mémoire vide qui vient au monde. Elle n'entend pas les mots, ne voit que les images, ne ressent que que les cris de souffrances d'une mère qui pourtant enserre son bébé comme la chose la plus précieuse au monde. Eliade sent sous ses pieds un plancher incertain dans cet espace aussi exigüe qu'indésirable pour accueillir une nouvelle vie. Tout ne fait que commencer...[...]
[....]L'enfer ne faisait que commencer. Des images se succédèrent à une vitesse folle, dans une tangage à filer la nausée. La mer, toujours, et l'autre mère qui dépérit, qui s'offre pour espérer survivre, et un petit enfant qui ne peut que regarder ce que la vie est en train de lui montrer, de lui faire subir. Elle sent cette colère qu'il éprouve. [...] Dans ce fouillis de sensations plus écœurantes les unes que les autres, [...] Il ne veut pas, elle sent qu'il ne veut pas tout à fait, qu'il souffre de revoir ça. Il voit tout avec elle. Pire, elle sent un lien, comme si tout se revivait, comme si tout n'était que le recommencement d'une souffrance étouffée. Il aurait tout nié pendant des années? Elle n'en sait rien, il vaut mieux qu'elle avance: Elle sent derrière ce passé une demande et de la peine, un mal de mer qui s'impose. Elle ne veut pas lui faire de mal, mais il lui en fera quand même, malgré elle. Pourquoi voyait-il avec elle? la plupart des gens ne voyaient pas ça avec elle.[...]
[...]Elle ne sent plus la femme, la mère, celle qui voulait donner tant d'amour à ce petit mais que l'existence à vider de tout espoir. Mais la colère est toujours là, entêtante, et se reflète dans le quotidien de cet enfant qui grandit, et subit l'existence plus qu'il ne la vit. Maisons de correction, punissions, elle entend des cris, des reproches, des plaintes, mais toujours pas de main tendue, pas d'aide réelle, rien à quoi se raccrocher. Et le mal de mer revint s'imposer, mais plus léger pour elle. Et pour lui? Eliade impose un ralentissement. Tout va trop vite. Sans qu'elle sache pourquoi, elle patiente. Le mélange de sensation est violent pour elle,[...] Jamais un passage de vie ne lui avait causé autant de perceptions à la fois. [...] La colère reste présente, depuis le début. Il ne la chasse pas, elle la sent toujours. Mais le reste vient s'ajouter. Tout le reste, de la moindre personne croisée, de la moindre petite sensation. Elle peut l'endurer, mais... ça non plus, elle ne l'avait pas ressenti ainsi depuis longtemps. Le remords. Elle faisait du mal à quelqu'un en lui montrant malgré elle les pans de son passé oublié. [...] pour essayer d'en finir en épargnant au maximum Asphodèle, mais là encore, elle finit par tout figer. Une ombre s'ajoute à la scène, une ombre menaçante, mortelle.
- Kaïden, Vampire garde du corps de l'Oracle: Pour l'aveugle, ce n'est qu'un damné putain de suceur de sang de plus. Et ceux là sont toujours des putains d'égoïstes qui prennent que ce qu'ils veulent. Comme l'Oracle, comme la Maquerelle. Il l'a croisé en même temps que l'Oracle et il va sans dire que si on les avait laissé seul à seul, aucun des deux n'en serait sorti indemne.
- Spoiler:
- Kaïden, dans 'Tout vient à point, à qui sait attendre' avec Eliade, Talula et Asphodèle', a écrit:
- Au vu du comportement d’Eliade, il était désormais certain qu’il n’avait aucune raison de se méfier et il délaissa son arme, gardant toutefois une immobilité propre à ceux qui sont prêt à réagir en cas de pépin. Et celui qui n’allait pas manquer de franchir le seuil de cette pièce promettait d’en être un gros.[...]
Les cicatrices qui bardaient son visage ainsi que son regard vide tentaient de le faire passer pour un simple handicapé mais nul doute que l’inconnu avait plus d’un tour dans son sac. Une grande gueule pour commencer et Kaiden n’eut qu’un regard blasé sur la silhouette blessée. De la famille hein ? Un autre médium ? Pour un non voyant il possédait un assez bon instinct. Pas de la double vue mais quelque chose de plus profond. Les cicatrices qui bardaient son visage ainsi que son regard vide tentaient de le faire passer pour un simple handicapé mais nul doute que l’inconnu avait plus d’un tour dans son sac. Une grande gueule pour commencer et Kaiden n’eut qu’un regard blasé sur la silhouette blessée. De la famille hein ? Un autre médium ? Pour un non voyant il possédait un assez bon instinct. Pas de la double vue mais quelque chose de plus profond.
[...]Don ou dieu sait quoi, le gosse avait un truc mais il n’allait certainement pas jouer les touristes curieux en lui posant toutes sortes de question. Au vu de l’air revêche du gamin, il risquait de se prendre quelques répliques bien salées en pleine tête.
[...]Toutefois, il n’eut pas l’impolitesse de montrer ouvertement sa méfiance, un peu vexé dans son orgueil masculin qu’un gamin fasse presque sa taille, le saluant d’un simple signe de tête.[...]
[...] Kaiden ne voyait qu'un enfant paumé qui montrait inutilement les crocs. Mais il subsistait sans nul doute une part d’ombre. [...]
[...]Le lien entre le garçon et cette femme [Talula] le surprenait quelque peu. [...]
[...]C’était un ami, certes, une grande gueule, ça c’était certain, mais pas un vampire. Et des amis des vampires, il n’y en avait pas beaucoup à Secaria. Au vu du caractère emporté du petit, Kaiden se demandait même ce qui l’avait empêché de se faire quelques sous en allant dénoncer Talula, et ainsi débuter une autre chasse. Il ne savait rien de lui, mais était tout disposé à faire sa connaissance même si l’envie de lui tordre le cou agitait ses mains en des tics nerveux.[...]
[...]- Un gigolo donc… [...] Mais elle [Talula] pouvait très bien lui cacher une relation plus intime avec le garçon. Rien de bien utile en somme.
- Un tel don pourrait s’avérer dangereux… pour nous. Je me doute qu’à vos yeux il est digne de confiance mais…
Il était jaloux.
Kaiden avait parfaitement conscience que cette jalousie était à l'origine de sa méfiance[...] il cherchait avant tout l’assurance de Talula, la confiance qu'elle avait placé en ce garçon. [...]Cette espèce de grande gueule était entrain de partager quelque chose de très intime avec la seule personne dont il avait suffisamment d’estime… Oh et puis merde non qu‘il soit franc ! Il avait suffisamment d’affection envers Eliade pour lui donner envie de briser la tête à l’inconscient qui oserait poser un doigt sur elle. [...]
- Chips, bestiole rough "repto-marsupial" et animal de compagnie de Caleb : qui a reconnu en lui, une odeur amie . Son aura étant des plus chatoyante (pour ne pas dire psychédélique), du genre à donner des migraine à l'aveugle tant qu'il ne s'y sera pas accoutumé. Pour le plus grand malheur de ce dernier, Chips l'aime vraiment bien. Néanmoins, Asphodèle ne serait pas capable de lui faire volontairement le moindre mal.
- Spoiler:
- Asphodèlen dans 'Merry Go Round' avec Rodrigue et Chips, a écrit:
- Chips sentait le rough. Et ce fut donc tout naturellement que sa tête pivota sur son axe pour que ses yeux vert et or puissent contempler à leur guise la silhouette inconnue tapie contre un mur de la réserve. Rough.
"Kwi? Copain?"
[...]Il avait pas l'air super gentil, ce garçon. Le genre que des fois on savait pas trop si ses coups de pieds étaient amicaux ou pas. Mais il était rough, c'était évident, donc il était intéressant et attirant, même s'il était dangereux. Comme la jungle. Comme Rodrigue. Comme... comme...[...]
[...]Comme tout être vivant, il avait son odeur bien à lui, mélange de sa race, sa magie, son hygiène de vie, son identité propre. C'était cette dernière qui intéressait Chips. C'était comme la couleur des yeux, la teinte des cheveux, le timbre de la voix. C'était unique, mais parfois ça ressemblait à quelque chose de déjà connu. A quelqu'un.
"Kwi? Caleb?"
- Ica : Un gamin travesti un peu étrange se prenant pour une princesse Guerrière issue d'un monde envahi par "l'ennemi". S'pourrait bien que ce ne soit "pas que dans sa tête", ce qui expliquerait la bizarrerie de son aura. Il l'a secouru un soir, un peu (beaucoup) sans le vouloir, le protégeant de brimades contre "des partisans à l'envahisseur". Depuis le gamin en a fait son "chevalier", et vu l'obstination, même Asphodèle n'a pas pu lutter. [Joué]
- Spoiler:
- Ica, dans 'Au royaume des Aveugles' avec Trois, Asphodèle et Ica, a écrit:
- Un mioche l'accosta, l'inondant d'un babillage incessant. Et c'est la première fois qu'Asphodèle ne montra aucun signe d'impatience. Il avait posé le cadavre, relâché le bras de la jeune fille, avait secoué chaleureusement la tignasse du garçon. Le petit se comportait étrangement, parlant de chevalier et de dragons, d'ennemis, et de royaume lointain. Quand son regard s'attarda sur l'encombrante créature, il poussa un cri d'étonnement :
- Vous en avez eu un ! Vous en avez eu un ! Je le savais ! Je le savais qu'on pouvait compter sur vous, vaillant guerrier ! - La ferme Princesse, arrête tes conneries, j'ai pas beaucoup de temps.
Ica eut une petite moue contrariée. Si Trois recouvrait la vue, elle aurait découvert la tenue bariolée et très colorée du gamin travesti, qui n'avait rien d'usuel à Sécaria.
- Vous savez qu'il ne faut pas me parler comme ça.
Asphodèle soupira
- Mène-moi chez elle. Désignant la plante d'un air entendu, déballant d'un trait les explications précédentes de la fougère.
Voilà qui serait plus pratique pour la suite.
- Vous voyez, chevalier, que vous sauvez les êtres en détresses.
C'est un juron renfrogné qui lui répondit. Le petit garçon dont l'aura éblouissait bien souvent Asphodèle, répondit par un grand sourire. Il se saisit de la main de Trois, comme s'il avait tout saisi, attrapa la main libre d'Asphodèle.
- Allons, allons vite ! Je dois partir après. Mes hôtes m'ont convié à diner. - Tu devrais éviter de faire flipper tes par... tes hôtes, ouais. Fous le camp dès qu'on est arrivé. Je te choperai ensuite, grogna Asphodèle.
Le petit garçon garda le silence, jusqu'à bon port.
- Il faudra faire attention aux démons. Ils sont de plus en plus nombreux, chevalier. Nous n'en avons plus pour longtemps pour les contrer... et récupérer ce qui me revient de droit. - Mais oui. Mais oui Princesse, tu le rabâches assez. Maintenant déguerpis. Et fais gaffe en rentrant. Je ne s'rai pas toujours ton "chevalier servant".
Ica décampa en riant, et son rire cristallin suivait son départ en une poussière lumineuse que seul l'adolescent pouvait percevoir. [...]
[...] les deux garçons n'avaient laissé personne interférer leur échange. Non, ça, ça lui appartenait. Ica, c'était un cas à part. Un être un peu dérangé, un petit garçon se prenant pour l'héritière d'un royaume inter-stellaire, envahit par un ennemi monstrueux. Arrivé sur ce monde pour combattre la gangrène et retourner sauver enfin, le sien. Si Asphodèle avait essayé au tout début de le raisonner, parlant crûment de la réalité, le petit garçon n'en démordait pas, au grand désespoir de ses malheureux parents Bien-Heureux. L'aveugle supposait qu'il s'agissait là d'une sorte de semi-éveillé qui avait viré maboule, et puis le gamin ne le lâchait plus depuis quelques temps, depuis une rixe où Ica aurait pu perdre bien plus que quelques dents. Alors, il s'était mis à le subir... à le protéger, avec une certaine mauvaise volonté. Entrant dans son jeu par défaut. Le garçon était cinglé, on y pouvait rien. En attendant, il ne laissait personne se glisser entre eux, le monde d'Ica était devenu comme un secret dont ils étaient les seuls à partager l'existence... Et puis, l'aura du petit garçon avait le don d'apaiser l'aveugle. Même si son comportement l'agaçait.
- Mikaël, la prostituée, dont il a quelque part... pris pitié ? Faut dire, il est bizarre depuis sa rencontre avec l'Oracle.
- Spoiler:
- Mikaël dans 'Un jour mon prince viendra' avec Asphodèle, a écrit:
- Bredouillant quelques paroles d’excuses, elle ne s’attarde pas sur son visage, [...]
Dans le rôle du prince héroïque, on a quand même vu mieux qu’un non-voyant. Et pour une fille comme elle ?[...]
[...]Quelle aide pourrait-elle bien lui apporter à cet aveugle ? [...] Elle peut admettre, au vu de ce qui semble être les coutumes locales des bas-fonds, que certains habitants ont apprit à se défendre, tout handicapés qu'ils soient. Mais de là à porter un coup aussi précis ? Destructeur ? [...]
[...] S’est il seulement rendu compte du danger encouru tandis qu’il tournait le dos à ce fou furieux ? Comprend-il qu’il vient de se faire aider par une pauvre putain, une moins que rien ? Sans doute pas.
Lui, il la regarde.
Ce n’est pas le genre d’instant qui s’étire à l‘infini, de crainte de briser cet échange magique et tellement intense. En vérité, il n’y a même pas d’échange. Mikael manque juste de reculer d’un pas, incrédule, presque effrayée. [...] Bon sang, il n’est pas censé la voir ! Ou alors c’est autre chose, un truc psychédélique qui se noie dans cette nuit extraordinaire. Elle n’a pas le temps de saisir toute la subtilité de ce moment, comme une espèce de secret qu’ils partagent sans en être vraiment convaincu.
C’est bizarre. Oui voilà, c’est bizarre. [...]
[...]*Il n’a pas vraiment la gueule d’un prince* [...]
[...]Mais le gamin est plus solide que ce qu’elle pensait et Mikael s’affale à demi sur lui.[...]
Liens avec les personnages non-joués (PNJ) ou disparus du jeu Possibilité de les incarner selon le cas
- Le vieux Thomas Ksatrya décédé depuis 6 mois: le viel handicapé qui l'avait trouvé, soigné et guidé, en lui apprenant aussi le braille et ce qui se tramait aux travers de la Brume. [Décédé]
- Spoiler:
- Asphodèle, dans sa fiche a écrit:
- Le vieil homme qui le recueillit – relique à demi vivante des camps [...] Ça fait quoi ? Près de 6 mois ?
Ouais, c'est ça. 6 mois que le vieux est mort. Un chic type, ancien cultivé et artiste, rescapé des camps, trop porté sur la bibine qui lentement lui avait dévoré l'âme, sans effleurer son cœur. [...] Le vieux sourît et frémit encore, cherchant le regard du garçon qui le veille, comme pris d'un dernier remord, ne croisant que le laiteux glacé virant au sombre bleu, à jamais figé de ses yeux pairs qui depuis 18 mois ne se guidaient plus qu'à sa voix, en tentant lentement de maîtriser la nuance de ses "auras" qui le poursuivaient. [...]
- Trois, Vegetalis Balayeur : rencontrée lors d'une Traque, il sauva la Balayeuse de justesse et de manière fortuite (ce n'était pas sa première intention). Le vers luisant lui aura permit (involontairement) de faire une belle prise. Et s'il l'a "sauvé", ce n'était qu'en échange d'être rémunéré. Malheureusement, faut croire que ça ne lui porta pas chance, puisque Trois a disparu. Les Extra-Tyrestres sont pas réputés pour être pris de pitié, même devant une belle plante...
- Spoiler:
- Trois dans 'Au royaume des aveugles... - Appartement de Trois' avec Asphodèle a écrit:
- si Trois avait vu, elle aurait collé une raclée a ce crétin d'impertinent!
[...] Asphodèle était non seulement pas bavard mais quand il ouvrait la bouche il devenait désagréable, ou au moins il essayait. Trois était de nature plutôt conciliante et passa outre sa manière de s'exprimer, elle savait que cet épisode avec ce gosse changerait cette façade qu'il s'efforçait de se forger. Il était dur, injuste presque dans ses propos. - Asphodèle dans 'Au royaume des aveugles... Appartement de Trois' avec Trois, a écrit:
- Aspho n'avait pas aimé ce rôle de sauveur... Une faiblesse mal digérée a prendre soin de certaines personnes.
- Rapunzel, Versatilis Il ne le sait pas encore, mais c'est à cette versatilis à qui il doit ses yeux "aveugles", son amnésie et la perte de tout son équipage. Une ancienne rivalité plus qu'ambigüe et malsaine entre eux. Un désir de possession pour elle, une future vengeance farouche et haineuse pour lui. Seul son rire persiste à le tourmenter, elle est l'une des raisons pour laquelle il est devenu balayeur. [Possibilité de l'incarner et de réinterpréter]
- Spoiler:
- Asphodèle, dans sa fiche a écrit:
- C’est dans une mare de sang, sur un monticule de cadavres qu’il s’éveilla un jour, complètement amnésique, au beau milieu de Secaria.
Les ténèbres l’entouraient, il ne comprît pas tout de suite qu’il ne reverrait de si tôt… le ciel de Tyr. La tête l’élançait, ses si beaux yeux aux tumultes orageux n’étaient plus qu’une plaie béante, crachant des gerbes sanglantes pour toute larme. Une image presque sainte, en ce paysage fantomatique où trônent les noirs pylônes…
Alors l’enfant, qui était devenu « grand », leva son poing et hurla au ciel – un cri de dément. - Asphodèle, dans 'Tout vient à point, à qui sait attendre', en l'une des visions d'Eliade, avec Talula, Kaïden, Eliade et Asphodèle a écrit:
- C'est un froid glacial, c'est un blizzard. Et il n'est qu'un pantin, aux membres désarticulés, un pantin que la fatalité ne cessa d'agiter. Et lui, orageusement inconscient, coupât les fils qui l'y reliait. Car il ne pouvait appartenir qu'à ce qu'il décidait, car le gamin ne pourrait jamais accepter de n'être qu'un simple jouet, qu'un simple coup... du sort.
Préférant briser, arracher; quitte à affronter encore le givre et la violence d'un vent polaire, quitte à se dresser contre lui, tremblant et solitaire... ... Que des griffes acérées avaient pétrifié.
[...]
Il a refusé... Ce jour-là, il avait refusé d'ouvrir à nouveau les yeux. Ce jour-là, cette nuit effroyable où il avait rencontré bien plus dangereux qu'il ne serait jamais.. Ce jour fatidique... Il avait fébrilement désiré... en finir.
Sur ce monceaux de cadavres, de chairs sanguinolentes, où son corps avait répondu malgré lui, pour sa survie, où les attaques mortelles furent esquivées... malgré ses yeux blessés. La magie avait pour la première fois opérée, faisant de l'animal acculé... un vent insaisissable... Défiant encore, devinant et dansant contre l'ennemi, en un ballet morbide... Et mortel.
Qu'est ce qui l'avait animé ? Pourquoi ce regain alors qu'il avait enfin abandonné ?
C'était encore la colère. C'était aussi sa fierté. Quitte à se bousiller, quitte à se détruire, autant l'être... en entier. Ne plus rien laisser derrière, plus aucune trace... de ce qu'il avait été.
La créature ? L'avait-il seulement distingué ? L'avait-il seulement reconnue ? Pour lui, elle n'était plus qu'une lueur immonde, nimbée d'atroce... et d'ironie. C'était par ironie, qu'elle l'avait laissé pour mort. Peut-être par curiosité aussi ? Avait-elle compris ce qu'il voulait ? Avait-elle voulu se moquer encore plus, en lui refusant même, de le libérer ?
Partie, laissant pour seule signature ces marques qu'il porte sur le visage. Elle était partie, et Vincent l'avait entendue rire... avant de sombrer complètement.
Cet abandon avait été une mort. Qu'il ne pouvait supporter. Quelque chose s'était détraqué, en même temps que ses yeux scarifiés. Survivre ? ... si absurde. Que tout s'était évanoui, envolé. Ne laissant qu'un âcre fumet pour tout souvenir. Ne restait plus que ce corps ballant et vidé, ce corps qui pleurait le venin trop de fois ingéré. Ce gouffre insupportable qu'un vieil homme; péniblement, transportait.
[...]
C'est une violence, ce sont des zébrures, c'est quelque chose qu'il a senti, quelque chose, qui, malgré la brume et ses pylônes... Ressurgit dans son esprit. C'était un rire.
...qu'il devait nettoyer.
Il est toujours devant, dans cette confusion qu'il ressent, qui le heurte.
Lien éventuel:
Les rares rescapés du massacre de sa bande (en grande partie des petits malfrat, pirates dont il était le leader involontaire), d’anciennes connaissances connues au gré des foyers, des petits jobs qu’il dénichait, des terres parcourues. Des compagnons de galère furtif, des passagers de l’Albatros qui se souviendraient de sa naissance? Des Collègues "pirates" ? Les Autorités de certains lieux, d’ancien flirt ou victimes de ses ripailles. Son père (56 ans) et sa famille paternelle avec ses descendants ? Des demi-quelques choses potentiels. Dans tout les cas, ils ne le connaissent qu’en tant que « Vincent Atrides » mais… Ça remonte à 2 ans tout ça et il ne s’en souvient pas. Il y a aussi les prostituées de Talula, les autres balayeurs qui auraient pu entendre des "rumeurs" sur le nettoyeur aveugle. Des clientes éventuelles, des régulières. Ou de simple voisins.
Dernière édition par Asphodèle le 24.09.11 20:41, édité 33 fois |
| | | Asphodèle - Rayon X-tra lucide - Charbre Carnivore.
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| Sujet: Re: Asphodèle 01.01.09 22:45 | |
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V Topics & Historique
- Historique (chronologique) du Parcours :
- Y’en a qui sont destinés…, Système de métro nord, première rencontre avec Caleb Mancuso. Première altercation aussi. Asphodèle se rend compte de la nature "Techie" de ce dernier. Ils seront appelés à se revoir...
- Au royaume des aveugles... , au centre ville, sur les voies. Asphodèle est en pleine traque de créature, quand il détecte devant lui, un hameçon qui se tortille en mauvaise posture. Il sauve le "ver-luisant" nommée Trois et la ramène chez elle... contre paiement. Cadavre de créature sur le dos.
- "Appartement de Trois", après l'avoir ramenée chez elle, Asphodèle entend bien récupérer monnaie sonnante pour son geste.
- "Merry-go-round", il l'avait promis, et des bruits étranges courant sur la disparition de Caleb, Asphodèle se rend au Downward bar, où il fera la rencontre de manière explosive, de Rodrigue Llorandes, le barman, qui enquête, mine de rien, pour Mancuso, puis rencontrera Chips, pour son plus grand malheur.
- "Tout vient à point, à qui sait attendre", après la visite au Downward, Asphodèle veut vérifier si ses doutes son fondés. Si Talula est bien derrière cette sensation inquisitrice qu'il a cru percevoir. Surprenant par son intrusion, l'étrange comité vampirique réuni alors. Et recevant en cadeau, une introspection douloureuse servie avec prophétie (merci!). [Avec Eliade, Talula et Kaïden]
- "Un jour mon prince viendra..." : Quelques semaines après l'intrusion de l'Oracle, Asphodèle persiste à vouloir se changer les idées et à soigneusement éviter son ancienne antre. Quoi de mieux qu'une bonne traque à infos ? Mais de là à se retrouver entre une prostituée, son agresseur et un spectre qui rôde, y'à une limite à l'inconscience (rencontre avec Mikaël) !
- "Nocturale", la suite d'un fardeau qu'Asphodèle s'est résigné à transporter jusqu'à chez lui. C'est que cette putain de prédiction lui fait faire n'importe quoi ! [Mikael]
- Jungle Urbaine [suite de "Oh la vilaine!"] : (The lost world à Secaria) Le lendemain matin (de son dernier topic), ô surprise, les hûmes sont transformés en animaux! Asphodèle arbore les freluques d'un loup dépenaillé alors que Mikael se transforme en un noble chat sauvage. Dans la rue ? Le chaos. [Mike Riker/raton, Rapunzel/ty-rex, Cléanthe/furet, Asphodèle/loup, Mikael/chat, Le maire/insecte, Magna Vaure/mygale]
- Animalerie ( Fusion_de : "Symphonie en Aube Mineure" & "Jungle Urbaine"): Le loup aveugle devait se rendre au bordel pour déposer son boulet (appelé Mikaël) de toute manière. Mais c'est très inquiet qu'il avise le sort de 'sa' maquerelle et amie. Ne se doutant pas qu'un animal très coloré (ballotant un opossum) avait pour mission de la retrouver. Folles interactions en perspective. [Talula/loutre, Asphodèle/loup, Mikaël/serval-chat, Chips/Hûme, Alphonse/opossum]
- Comme un air de déjà vu : Quelques jours plus tard, Eliade attend ceux qui l'aideront à retrouver et à prévenir ses comparses vampiriques du danger qui les guette, quand Talula, elle, abordera ses suspicions face à l'étrange machination concernant un projet sur les versatilis. [Eliade/chouette, Asphodèle/loup, Talula/loutre puis Chips/hûme et Kaïden/chien]
- Kwi Graou? (Suite de "Comme un air de déjà vu"): Asphodèle se barre loin du trio vampirique, complètement furieux... Et Chips le retrouve. [Chips/hûme, Asphodèle/loup]
- "A la croisée des chemins": Asphodèle 'harcelé' par Chips, finit par accepter d'accompagner ce dernier au Downward Bar, le domaine de Caleb. Il y retrouvera Talula, et fera une entrée en matière fracassante au devant des ruines du bar. [Chips, Talula, Asphodèle, Caleb]
- Sujets encore en cours :
- "Point of Disgust": Enfin à l'intérieur, Chips heureux de retrouver son Maître le guérit des effets secondaires de la pilule, tout comme Rodrigue, qu'il ramène quasiment à la vie. Sauf que Caleb en a une réserve de ses fichues pilules, pilules dont Talula veut immédiatement se servir pour recouvrir forme humène, pilule qu'Asphodèle ingurgitera par accident, voulant empêcher Talula d'en prendre puisqu'il sent confusément que ce n'est pas bon... Mais alors pas bon du tout. Du coup, il trinque à sa place: et ça fait pas du bien. [Asphodèle, Rodrigue, Talula, Caleb, Chips]
Dernière édition par Asphodèle le 24.09.11 20:42, édité 9 fois |
| | | Asphodèle - Rayon X-tra lucide - Charbre Carnivore.
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| Sujet: Re: Asphodèle 07.07.09 10:48 | |
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VI Galerie d'images et autres clin d’œils plus ou moins réalistes à Asphodèle...
(bon bien entendu ma bêtise sur le brouillard) Tronches successives d'Aspho (avatars successifs...) -> -> -> -> ->
Une p"tite image trouvé sur DA, de EguanaAspho' qui aurait été forcé par son grand-frère Caleb de bien s'habiller, se laver, de se couper les cheveux et de ne PAS fumer... Déblatération entre les joueurs de Caleb et Asphodèle: - Spoiler:
- (Caleb en indogo, Aspho en bleu) a écrit:
-
- Rhaaa j'ai une furieuse envie de l'utiliser en avatar maintenant, fourbe! - et j'avais déjà pensé à Caleb et Aspho mais c'est marrant parce que on a l'impression que Aspho est déguisé en Caleb et réciproquement - Ah oui, à cause de la cravate. Moi j'avais plutôt l'impression que Caleb avait obligé Aspho à s'habiller correctement. Ya même un ersatz de Chips. - XD habillé correctement, les cheveux coiffés et viré la clope, genre grand frère qui s'occupe de son vaurien de petit frère - Exact! - Là Aspho a une tronche plus réfléchie, c'est ptêt un avenir probable - Ya du boulot de la part de Caleb pour arriver à un tel résultat en tout cas... - Si Aspho décoincera Caleb, Caleb permettra à Aspho d'être moins égoiste, plus attentif Hahaha XD - Caleb :"Moi je peux être classe sans cravate et avec une clope; toi t'es encore trop jeune." - Asphodèle :"..." *ne rien dire, lui faire un mauvais coup après dont il se souviendra* - *sachant que Caleb est sincèrement convaincu de ce qu'il dit et n'a nullement l'intention d'être insultant* Moi c'est ça que ça m'évoque, caleb qui est content de lui et Aspho qui médite sa vengeance.
Des images qui visent carrément juste: Y'a des Versatilis qui faut pas faire chier.
J'ai... trouvé... Asphodèle... EN PHOTO Voilà donc ce qu'il pourrait donner en vrai. Sans cicatrices (et avec des postures un peu moins gays), sans œil laiteux et l'autre bleu (mais on peut pas tout avoir). - Spoiler:
Et celles qui pourraient correspondre au chiantosaure (suffit de cliquer sur l'image pour en avoir la source)... - Spoiler:
- Spoiler:
- Spoiler:
Ma préférée. Et non je sais pas qui pourrait être la gamine de gauche.
Dernière édition par Asphodèle le 04.11.11 13:29, édité 1 fois |
| | | L'Autre Main ~Et encore un schizo sur le forum.~
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| Sujet: Re: Asphodèle 24.09.11 22:05 | |
| - 22 Octobre 2008, Seel a écrit:
- Hinhin. Alors oui j'ai l'air de parler tout seul mais en fait c'est parcequ'Aspho me fait peur en m'envoyant des sms.
Donc hum ? Je valide. Faudrait que je lise la fiche (désolée >.< pas encore eu le temps !) - Spoiler:
- Asphodèle a écrit:
- HAN validé sans être lu!
S'trop la honte ses admins!
(je passe en fourbe en 20min, le jeudi en fait la biblio est ouverte jusqu'à20h et je comprends rien à leur horaires, bref!)
Merciiii quand même. Patate. - Caleb Mancuso a écrit:
- Seel a écrit:
- Non non. Je ne sais pas si ta fiche a eu certains problèmes réglés. C'est à Caleb de s'en charger.
De toute façon, Caleb en a assez fait par téléphone. XD Ne donnez jamais votre numéro sur Internet, les zenfants... - Asphodèle a écrit:
T'arrête ou je TAPPEELLE! GnEHEHEHEHEHEH
(avec ma super voix enrouée de la mort qui tue)[/color]
NB: Les fiches ont été nettoyées de tous les post non rp. Désormais, l'auteur du topic est le seul habilité à poster. Ce topic vous servira à la fois d'étendard, comme de journal intime ou fourre-tout, tant que cela concerne Asphodèle. - Spoiler:
Il pourra donc servir: - de journal de bord
- ou encore à alimenter d'autres anecdotes de votre cru
- à répondre aux questions posées par les joueurs dans le topic "Réactions & questions aux personnages" réponses (en citant la question et y répondant par la voie narrative ou en faisant intervenir le personnage, bien que vous êtes tout à fait à même d'éluder). Si vous souhaitez y répondre hors-jeu, vous pourrez simplement le faire dans le topic des Réactions.
- à énumérer les rêves du personnage
- à y poster une correspondance éventuelle (entretenues avec d'autres personnages?)
- à y énumérer des études, des observations
- Vous pourrez aussi y placer des images en rapport (avec le personnage et ses propos: images qui pourraient le représenter ou autres).
- à ce qu'il pourrait penser de certaines rumeurs à son sujet, ect.
Mais aussi y caser à la suite, les résumés de vos topics (en un minimum de lignes): Night est un scénario avec beaucoup de forums entrecroisés, il est très utile de pouvoir résumer tout ce qui arrive à votre personnage une fois qu'il a terminé un topic. Il est donc obligatoire de recenser assez précisément ce qui a pu vous arriver. Si vous avez une info confidentielle utile seulement aux admins, placez là entre balise - Code:
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| Sujet: Re: Asphodèle | |
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