La lourde masse métallique fumante donne l’impression de se débattre avec acharnement sur les derniers mètres de son trajet. Au moment ou elle s’immobilise, des nuages de vapeurs s’échappent de ses entrailles comme si elle exultait dans un lourd soupir de la fin de son long voyage. Le train était arrivé à quai.
Mais pas du coté finement décoré et lumineux ou de nombreux badauds et voyageurs attendais leur trains pour aller on ne sait où exactement. La locomotive c’est arrêté du coté sombre de la gare, encore plus sombre avec la nuit qui vient de tomber. De faibles lueurs illuminent les long wagons de marchandises pleins à craquer. L’équipe de nuit, à l’effectif réduit s’avance pour commencer le déchargement des denrées alimentaires qui vient d’un peu partout sur le continent. C’est qu’il faut nourrir le peuple de la cité.

A l’arrière du train, loin des lumières des ouvriers, une porte glisse lentement, lourdement. Deux petit reflets orange rouille apparaissent aux reflets de la lune qui percent.  La tête massive et cornue de Pan se dégage doucement du compartiment pour vérifier que personne ne fera attention à sa sortie.

« Bien… Bien… Pas besoin de se faire remarquer maintenant… »

Il avait l’art de choisir ses trains. Toujours en prendre un qui part au levé ou au couché du soleil et qui arrivera aux même horaires. Celui la venait de loin. Cela faisait trois jours qu’il avait voyagé comme un prince au milieu de la paille, et des patates. C’est qu’il venait de loin. Si tu veux du bon matos, il faut aller le chercher soit même. Cela faisait plusieurs mois qu’il voyageait. Il a quasiment fait le tour des continents, dans une recherche plus ou moins infructueuse, d’objets rare, de pièces de rechange, de bizarrerie arcano, et autre babiole dont il pourrait se servir ou revendre. Il n’a pas eue une belle vie tous les jours, voyageur errant, certes rompus à l’exercice, de longues périodes de marches à pieds dans des conditions parfois défavorables reste de belles épreuves. Imaginez le seulement trois jours sans patates…

« Bon… »

Il eut l’air pensif quelques instants. Puis en s’aidant ses bras il fit un bond sur la voie…

« Ah ah, celle ci fera l’affaire. » Il s’éclaircit la voix et commença à fredonner pour que ses jambes veuillent bien le garder debout.

Une nouvelle fois il regarda à droite puis à gauche, pour s’assurer une dernière fois que personne ne l’aperçoivent. Il se retournât et attrapa un large sac en cuir qu’il tira hors du wagon pour le mettre sur son dos. Le but de son voyage, la récolte de ses trésors. Des choses qui lui seront bien utile, ou non.

Ses narines se dilatèrent, l’odeur de la ville avait complétement remplacé les odeurs qu’il avait sentis ces derniers mois. La nature avait laissé place à la poussière, la fermentation malsaine de détritus variés, et surtout à cette vapeur de charbon caractéristiques… Oui cette fois ci, si jamais il y eut un doute, il était bien de retour à Séracia…

Il entama une petite chanson et ses pates s’activèrent dans la direction voulu, il s’estima chanceux.

« Amis…. Il faut faire une poOose, j’aperçois l’ombre d’un bou… »

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Intervention LMD: Ce topic a été verrouillé pour éviter qu'on ne lui réponde, ne sachant pas quant l'auteur du sujet reviendra en jeu.

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