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 Cyclamen, le Mange-Mémoire

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Cyclamen, le Mange-Mémoire Vide
MessageSujet: Cyclamen, le Mange-Mémoire   Cyclamen, le Mange-Mémoire I_icon_minitime07.02.11 1:13

Identité

Nom : Memento
Prénom : Cyclamen
Surnom : Sissy, pour ceux qui connaissent son vrai prénom.
Sexe : Masculin. C'te question.
Age : 34
Race : Hume
Idéologie : Sans
Métier : Escroc


Conscience du monde et magie

Connaissance des extra-tyrestres : A force de rouler sa bosse, il a bien fini par tomber sur des choses intrigantes, par entendre des histoires bizarres... mais aucune certitude, juste une pointe d'intuition qui lui souffle qu'il y a peut-être anguille sous roche.
Conscience : Initié
Technique : Rough
Spécialisation : Poisson rouge ou éléphant, dans le fond, c'est du pareil au même : tout ça n'est qu'une histoire de mémoire !

Stade 1 : Bon, qu'est-ce qu'il a a vous reluquer, ce type louche ? Oh... Mais ! Maintenant vous le reconnaissez ! C'est votre frère adoré... Vous l'aviez perdu de vue, ce que vous pouvez être content de le voir ! Vous l'invitez à venir déjeuner avec vous et plus vous passer de temps avec lui, plus vos souvenirs deviennent clairs et précis. Vous finissez aussi par l'inviter à venir dormir chez vous, il vient d'arriver en ville après tout, il ne connait personne, et vous avez envie de profiter de sa présence quelques jours de plus. Les quelques jours, se changent en semaines, puis en mois. Et un jour, il n'est plus là. Affolé, vous commencez à le chercher quand une idée vous frappe. Vous êtes fils unique, vous n'avez jamais eu de frère..

Dès que Cyclamen active son pouvoir, il fait « partie de la famille ». Vos souvenirs sont altérés, vous êtes persuadé d'avoir en face de vous un être cher que vous connaissez depuis toujours. Votre ami d'enfance, votre voisin, votre élève, votre amant... Une personne avec laquelle vous avez envie de passer du temps, d'offrir des choses, de parler... Bien entendu, cette illusion n'est pas parfaite. Des incohérences peuvent apparaître... Mais plus la cible visée par Cyclamen est cartésienne, plus le pouvoir sera efficace sur elle parce qu'elle rationalisera d'elle-même ces incohérences (« c'était il y a longtemps, je ne me souviens surement plus bien », « je dois mélanger avec autre chose »...). Cet effet est temporaire et ne dure que tant que le pouvoir est « actif ». Dès qu'il s'arrête, vos « souvenirs fabriqués » disparaissent, vous laissant seul face à une question : qu'est-ce qui a bien pu vous passer par la tête quand vous avez décidé d'héberger ce clodo ?

Stade 2 : Hein ? Quoi ? On est où, là, déjà ?

Si la phase 1 vous ajoute des souvenirs, la phase 2 vous les arrache. Définitivement. Un gros trou, en plein dans votre mémoire. Il pourrait vous voler jusqu'à votre nom, s'il le voulait... Et si ce pouvoir-ci ne comprenait pas un sérieux contre coup. Au début, il s'en servait à tour de bras... Et puis les saignements de nez ont commencé. Les maux de tête. Les cheveux qui tombaient par poignées. Le lien avec son pouvoir n'a pas été bien difficile à faire. Et le choix de ne plus s'en servir non plus.


Description morale et physique

Description physique : Alors Cyclamen, déjà, tu le présenteras pas à ta mère, c'est net. Sauf si ta mère est une anarchiste un peu clodo sur les bords, auquel cas elle en aura vu d'autres. C'est pas le genre de mec que les gosses appelle « monsieur », tu vois le tableau ? On le tutoie plutôt, tout le monde le tutoie, et il tutoie tout le monde. Un type pas très grand, peut-être 1m75, tout en jambes, les épaules carrés toujours voutées en avant. Et puis avec ses cheveux mi-longs, coupés à la mord-moi-le-noeud, couleur goudron, on a déjà fait plus respectable. Il n'est pas vraiment sale en réalité, c'est plus comme... une « impression » de négligé, comme un air de je-m'en-foutisme à peine déguisé.

Il est pas moche non plus, faut pas croire. Plutôt pas mal même, dans son genre. Son charme, c'est un charme de chat de gouttière. Le genre d'animal, les oreilles déchirées et le pelage emmêlé, qui disparaît un mois et puis qui revient un jour. Il rentre par la fenêtre de votre cuisine, il s'assoit sur son arrière train et il vous regarde, attendant que vous lui remplissiez sa gamelle...

Il a une belle bouche, large, sensuelle. Sa « grande gueule », comme il dit. Des mains d'homme à la paume calleuse, sillonnées de petites cicatrices plus claires, qui savent se faire caressantes. Des yeux aussi noirs que la tignasse qui les encadre, vifs malgré les cernes qui les cerclent. Expressifs, les yeux, comme tous les traits de son visage. Il ne se rase pas. Il ne porte pas de chapeau, il ne mets pas de cravates. Il ne fait pas attention à sa ligne, il ne fait pas attention à sa santé.

Il ne fait pas attention à grand chose, en fait.

Description morale :
Cyclamen n'est pas un gros connard cynique. On pourrait croire, mais non. Un parasite, certes, mais pas un connard. La vie n'a pas toujours été facile, il a fallut qu'il se débrouille, et c'est ce qu'il a fait. Si, pour survivre, il doit vous faire croire que vous le connaissez depuis toujours, et bien ça lui va. Si pour survivre, il doit voler un portefeuille, ou cogner quelqu'un d'un poil trop menaçant, ça ne l'empêchera pas de dormir non plus.

Quand il joue le rôle de votre proche, il ne sonne jamais faux : il est sincère. Les gens qui lui servent de famille d'accueil, c'est des gens qui lui plaisent, vraiment. Des gens qu'il aurait aimé connaître si les choses avaient été différentes, des gens avec qui il aurait voulu grandir et vieillir. Il aimait tout ceux à qui il a menti, et il les aime encore. D'ailleurs, il a gardé leurs noms et leurs histoires dans un carnet...

Simplement, cet amour dans lequel il baigne, ce bonheur de vivre avec une vraie famille, tout ça n'est qu'un mensonge. Un petit paradis artificiel qu'il s'est créé. Il n'est pas assez con pour ne pas s'en rendre compte, et ça fait mal de le savoir. Pas maso pour deux sous, il finit par mettre les voiles. Une nouvelle famille est prête à l'accueillir, quelque part.


Précisions supplémentaires

Style de combat : Cyclamen évite les affrontements comme la peste, et généralement tout va bien. Il arrive parfois qu'il ait besoin de jouer des poings, mais si sa technique (surnommée « PAN, dans ta gueule » par les connaisseurs) est efficace face à un ivrogne de mauvais poil, elle ne fera pas le poids contre un vrai artiste martial.
Talents particuliers : Il joue aux cartes comme un tricheur dieu.
Signes particuliers :Il fume assez peu (il essaye d'arrêter, sentir le vieux cendrier fait fuir les dames), mais il a régulièrement un mégot éteint fiché entre les dents, par habitude.


Histoire

Quand je l'avais croisé la première fois, il devait avoir seize ans, tout au plus. Il était de passage dans ma ville natale, une petite ville semblable à des dizaines d'autres, crasseuse, écrasée par le soleil, l'air si saturé de poussière que respirer devenait difficile.

Il se tenait là, les mains dans les poches, son pantalon blanchi par la craie, mâchonnant un bout de cigarette qui avait l'air d'avoir connu des jours meilleurs. En face de lui, une montagne de muscles. Visualisez un instant l'homme le plus grand et le plus costaud que vous ayez jamais vu. Rajoutez lui une vingtaine de centimètres de hauteur ET de tour de biceps, et vous obtiendrez un portrait assez fidèle de Bill les Deux Poings. Et il n'était pas connu pour sa tendresse et sa patience.

Peu importait qui pouvait bien être cet étranger qui l'avait bousculé. Bientôt, il serait réduit à l'état de pulpe sanguinolente sur le sol. On n'écrit pas d'épitaphe pour un steak tartare.

« Tu ne me reconnais pas ? »

Bill avait haussé l'un de ses épais sourcils, et une lueur s'était allumée dans son regard. Et ses lèvres s'étaient étirées en un sourire ravi. Je ne savais même pas qu'il était capable d'avoir une expression aussi... sereine.

« John ! Je ne t'avais pas reconnu ! Tu m'avais manqué,sacré bordel de queue, qu'est-ce que tu as foutu tout ce temps ? Faut que tu me racontes ça, je t'offre un verre, viens... »

Une claque virile dans le dos, et ils étaient partis, bras dessus, bras dessous, s'enfiler un verre au bar du coin. « John » était apparemment le meilleur ami de Bill, à l'époque où il était soldat... Toute la ville le reconnaissait, l'aimait et le saluait. Sauf moi. J'avais beau répéter que je ne l'avais jamais vu de ma vie, et qu'il était trop jeune pour avoir été soldat en même temps que Bill, personne ne m'écoutait.

Et un jour, il a disparu, et tout était comme s'il n'avait jamais existé. Jamais plus son nom ne fut évoqué, sous peine de voir Bill les Deux Poings éclater dans une rage noire.

Nos routes s'étaient croisées une seconde fois dans une auberge où je séjournais pour la nuit. Apparemment, cette fois là il était Pierre, le fils de la propriétaire, de retour de son voyage d'études... Je ne sais pas s'il m'avait reconnu, j'avais beaucoup grandi depuis, mais quand il avait rempli mon verre, j'ai senti comme un rire briller dans ses yeux noirs... Le lendemain, j'étais parti.

Ce n'est que lors de notre troisième rencontre que j'ai osé lui adresser la parole. Il était accoudé à un mur, un sourire en coin plein de fossettes collé sur la face, discutant le bout de gras avec une prostituée locale. J'ignore si c'est le destin ou le diable qui se jouait de nous pour nous réunir à nouveau à Sécaria, mais qu'il s'agisse d'un tour de l'un ou de l'autre, je voulais savoir. Comprendre. Lui parler.

« Pourquoi pas ? »

Je ne m'attendais pas à ce qu'il dise oui aussi vite, délaissant sa compagne qui me jeta un regard assassin... Alors que j'étais si décidé, je me retrouvais d'un coup comme un gosse timide qui ne pensait pas qu'on lui offrirait le cadeau hors de prix qu'il a réclamé. Ou comme une pucelle à son premier rendez-vous... C'est lui qui a brisé le silence en s'asseyant en face de moi, à la table du restaurant où je l'avais invité.

« T'as l'air d'être un homme occupé maintenant, alors je vais faire court, pour pas te faire perdre ton temps. Je ne suis personne, et je suis tout le monde la fois. J'ai toujours eu ce « truc », tu vois, alors je suis même pas sûr que mon prénom soit vraiment mon prénom. Je me souviens bien d'un papa et d'une maman, quand j'étais tout môme, mais pour ce que j'en sais, c'était peut-être juste un couple de plus à me prendre pour le gosse qu'ils auraient aimé avoir. Enfin bref, ils m'ont appelé Cyclamen. Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé, mais je me suis retrouvé tout seul et à la rue. Peut-être que je me suis perdu ? Peut-être que je me suis sauvé ? Je sais plus. Mais ça a commencé comme ça. L'errance, je veux dire. J'ai commencé à voyager, de famille en famille...
- Comme les deux fois où on s'est vus ?
- Exactement. J'arrive quelque part, je deviens la personne qu'ils voudraient que je sois, et puis un jour je pars. Tiens, regarde. »

Il déposa sur la table un carnet bleu marqué d'un grand 18. A l'intérieur s'alignaient des dizaines de noms, d'anecdotes, des croquis parfois...

« C'est un peu mon arbre généalogique, tu vois ? Mes souvenirs de ces gens, même si eux ne se souviennent pas de moi, pas vraiment en tout cas. J'ai une putain de grande famille... »

Il a lâché une sorte de petit ricanement aigre-doux, et le carnet est retourné dans les profondeurs de son manteau miteux. Je suis resté silencieux un moment. Sans savoir trop quoi dire. J'avais voulu savoir, mais je ne m'étais pas attendu à ça, à cette amertume et à cette tristesse à peine déguisées. Etait-ce vraiment une bonne idée de lui avoir posé la question ?

« Et moi ? Pourquoi est-ce que ça ne marche pas sur moi ? »

Le sourire à fossettes est revenu sur son visage. Comme si je venais de dire une mauvaise blague, l'air de se foutre royalement de ma gueule. Il a fini son dessert, et il s'est levé.

« J'en sais rien, et toi ? Peut-être que tu fais partie de ces gens qui résistent à ce genre de choses ? Ou alors... J'ai juste eu envie de parler de ma vie à quelqu'un. Et tous les souvenirs que t'as de moi, de nos deux autres rencontres, sont faux. T'en penses quoi, toi ? »

Et il est parti. Je me pose encore la question...


Dernière édition par Cyclamen Memento le 07.02.11 1:42, édité 1 fois
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~Et encore un schizo sur le forum.~

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Cyclamen, le Mange-Mémoire Vide
MessageSujet: Re: Cyclamen, le Mange-Mémoire   Cyclamen, le Mange-Mémoire I_icon_minitime24.09.11 21:54

7 Février 2011, Talula a écrit:
Moi aussi je me pose encore la question !

Lechouille ou bavesque devant ta fiche ?

Tu es validé en tout cas !




NB: Les fiches ont été nettoyées de tous les post non rp. Désormais, l'auteur du topic est le seul habilité à poster.

Ce topic vous servira à la fois d'étendard, comme de journal intime ou fourre-tout, tant que cela concerne Cyclamen.
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Cyclamen, le Mange-Mémoire

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