I. Identité:

Nom : Kaspip
Prénom : Alonzo
Surnom : Son nom suffit. Mais il a remarqué qu'on disait souvent "Honon" lorsqu'il arrivait.
Sexe : Masculin croyant mais pas trop pratiquant
Age : 37 ans
Race : Hume Evolus... Enfin, Evolus, hein!
Idéologie : Mr Johnson
Métier : Balayeur. Dans les deux sens que peut avoir ce métier.


II. Conscience du monde et Magie:

Conscience : Eveillé. Disons, il sait qu'il y a des choses louches. Fatalement. Après, quoi, qui... Les gothiques, c'est une race extra tyrienne, hein?
Source : Certains murmurent qu'un être pareil doit obligatoirement lever le voile pour avoir une moule pareille. Un pouvoir énorme, t'imagines? Tordre la main du Destin!.. Hé ben... Ils ont tort.
Technique : -
Spécialisation : -


III. Descriptions:

Description physique :
Alonzo est... Assez athlétique, tout de même. Quelques années passées à courir à droite, à gauche et rarement en face ont donné une certaine tonicité à sa silhouette maigre et échalassée, que ne trahit qu'un petit bedon dû au levé de coude. Sa peau est sèche, tannée et ses tendons noueux sont franchement apparents lorsqu'il est crispé.
Pour ce qui est du visage, il est couvert de chaume irrégulière qu'on peinerait à appeler "Barbe". Des billes d'un marron chaud, quoi que banal, et enfoncées dans des orbites forment son regard qui se veut perçant. Un nez droit, des lèvres sèches. Des traits assez droits, taillés, que l'âge commence à adoucir. Du bois à la glaise, pas du fer à la sculpture, entendons nous bien. Les cheveux sont bruns, courts, avec la consistance de la paille de fer. Vous le verriez presque laver ses casseroles avec.
Les vêtements sont eux, d'un style caricatural. Un vieux pantalon si souple qu'il peut servir de pyjama et des gilets à géographie variable (Ils sont souvent déformés en forme de holter vers la gauche, si vous voyez ce que je veux dire) complètent le tableau, voilés de la touche... Subtile, d'un long imper' qui fort heureusement nous fait la grâce de ne pas être en cuir, mais en 100% coton, lavable en machine à 40°. Un bleu de travail teint et retouché, en fait.
Mais ce qu'il faut bien noter, c'est l'allure qui se dégage de lui. Il y a ceux qui ont l'air, qui se posent et qu'on regarde, qu'on respecte dans l'instant. Il y a ceux qui dégagent un magnétisme serein qui force le respect, voire la dévotion...
Et il y a ceux comme lui. Lui, c'est celui qui trébuche en haut des escalators, qui se plante dans une porte vitrée, qui vient de marcher dedans. Lui, c'est celui qu'on laisse seul à sa table à la cantine depuis toujours, celui qui fait qu'on va descendre un arrêt plus tôt finalement, celui qui casse l'ambiance, celui dans la bouche duquel le meilleur mot d'esprit tombe à plat.
C'est un ringard. Un raté. Ca colle à sa peau mate, non pas de bronzage ou de nature, mais de poussière. Comme si même la Nature se foutait de lui.

Description morale :
C'est un beauf. Un raté, un minable qui ne semble même pas faire l'effort de s'en rendre compte. Il allume la radio tous les soirs et elle lui tient compagnie pendant le repas, et quand l'Etat émet des éditions spéciales humour, c'est le genre à rire et à attendre les prochaines avec impatience. Parce que les blagues, vous voyez, il les note.
Au fond, il n'est pas méchant, ni bourru, ni cynique. Ce n'est pas pour autant un coeur d'or, parce qu'il gueule aussi contre l'enfant du voisin quand il n'a pas essuyé ses chaussures alors que lui, il paye le loyer, alors il a le droit de faire se remuer la concierge. Il a des rêves de grandeur, comme tout le monde, mais la poisse lui colle à la peau -Du moins, à son avis. Parce que ça ne peut pas être dû à lui, ces ratages. C'est la malchance. S'en sortir, par contre, c'est son talent à lui. Il en a développé une certaine philosophie des coups durs, un peu à la façon d'une moule. Quoi qu'il arrive, il restera là, accroché à son bout de roc, et personne ne va l'en déloger. C'est pas l'odeur de la marée basse qui le dérange.
Non, c'est un mec comme vous en avez croisé cent, et remarqué aucun. C'est celui qui vous sort en guise de leçon sur la vie la réplique de son film préféré de John Wayme, qui affecte d'avoir l'air, mais qui a l'air de rien.
Face à ses "compagnons d'arme", il prend l'air complice qu'ont "ceux qui savent" entre eux, et c'est prodigieusement agaçant de le voir surjouer. C'est presque une groupie des Nettoyeurs plus qu'un Nettoyeur lui même dans l'attitude. Il copie. Gare à vous si vous réussissez trop, il risque de vous coller pour que vous "échangiez des trucs".
Face à n'importe qui d'autre, c'est un prince du flicage, à l'exception nette de ses voisins de palier (eux, ce sont des cons).
A part ça, il aime la bière (On le saura) et les spaghettis, quand ils collent bien.


IV. Précisions supplémentaires:

Style de combat : Lamentable. Il sait tenir son arme par le bon bout, c'est déjà ça de pris. Sa force principale vient du fou rire qu'il peut provoquer à l'adversaire. Remarquez, il manie assez bien le balai.
Talents particuliers : A part être veinard comme pas deux, toute phrase comportant le mot "talent" et se rapportant à lui est une vaste blague.
Signes particuliers : Il attire les pigeons. Ils doivent le reconnaitre comme l'un des leurs.


V. Histoire:
Il est né dans un foyer moyen, sous le patronyme d'Alonzo Cabrera. Ses géniteurs étaient de ceux qui étaient venu trouver dans la ville-test un nouvel horizon, un espoir, un boulot, bref, quelque chose d'autre. Ils se sont rencontrés, ont fondé un foyer basé principalement sur la naissance du premier et le fait qu'il faut bien vivre, et que vivre ensemble, c'est moins cher. Des enfants, ils en ont eu quatre, et Alonzo est le second. Le second. Et si ses parents se sont saignés aux quatre veines pour offrir au premier les meilleures chances, ils ont eu vite fait de calculer qu'ils ne pourraient pas faire de même pour les suivants. Alors ils ont abandonné l'idée.
Très vite, il a travaillé pour gagner son bol de soupe (et celui de l'ainé, un peu) et il s'est principalement démarqué sous la devise "Bon à rien, prêt à tout". Ce qui confirma le choix parental et le fit être maudit de ses deux cadets. Son adolescence, il l'a passée à tenter de convaincre les employeurs de le garder, et est passé totalement à côté de ce qu'on peut nommer "expériences extrêmes". Ou "filles". Son métier actuel, il le doit plutôt à un oubli administratif qu'à sa ferveur à la tâche. Oui, il est balayeur. Au sens "propre". Il nettoie les lieux publics.
Mine de rien, c'est ainsi qu'il a fait ses premières rencontres intéressantes (Pour lui. Les rencontrés ne s'en souviennent pas), et qu'il a commencé à rêver d'autre chose. Son frère était devenu fonctionnaire, riche, et oublieux de la petite famille. Alonzo aussi, d'ailleurs, quand il a pu avoir son coin à lui, une maison où on loge à plusieurs. Il en a vu, des gens passer. Collectionnant ce que les gens jetaient, il a fini par s'échafauder des théories à propos de l'arrivée de cette feuille ici, des histoires sur ce mégot là. C'est comme ça, aussi, qu'il a dû nettoyer ses premières traces de choses pas tout à fait nettes, qu'il a trouvé des trucs qui finalement auraient dû être brûlés au lieu d'être abandonnés là. Il a "découvert la vérité" vraiment en partageant un peu trop de verres avec un Nettoyeur, lequel a eu le malheur d'être un peu bavard et d'avoir mal compris la fierté qu'Alonzo avait à dire ce qu'il faisait dans sa vie. Et de lever son dernier verre en le regardant d'un air torve et de bramer. "Au casse pipe! A toi, mec!"
Révélation dans sa morne vie. Il serait le Balayeur, un vrai, le genre à qui ont met une majuscule au mot.
Il a changé de nom, bien avant de comprendre le jeu de mot malheureux. Sa nouvelle réputation était faite, et il était trop tard pour reculer. De toute façon, il avait décidé d'en être fier, de le porter en oriflamme, de devenir bientôt la lueur dans la brume, l'étoile perçant les ténèbres et les menaces de son rayonnement, de... Bref. Il a vendu une majeure partie de sa collection -Et dont certaines choses étaient réellement précieuses, dommage pour lui- contre une arme. Le précédent propriétaire avait eu un "accident" et il y avait un rabais à ne pas manquer dessus. Ah, son Seung-Song.
Il l'a surnommé Micheline.